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France: Miss Ile-de-France, Diane Leyre, élue Miss France 2022

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Diane Leyre, Miss Ile-de-France, a été couronnée Miss France 2022 dans la nuit de samedi à dimanche à Caen l’issue d’un concours très suivi mais de plus en plus critiqué.

« En tant que femme j’ai envie de montrer qu’on peut être miss France et féministe (…) Pour moi, le féminisme c’est de décider de faire ce que je veux », a averti lors d’une conférence de presse la volubile lauréate de 24 ans qui « travaille dans la promotion immobilière ».

Invitée à réagir aux propos de la ministre de l’égalité des femmes et des hommes Elisabeth Moreno jugeant « complétement has been » les règles de Miss France, cette titulaire d’un diplôme de commerce international a répondu: « Si c’est has been. On adore le has been. C’est quand même le rendez-vous de l’année Miss France (…) Miss France est et restera Miss France. Ca a toujours été comme ça. On l’a adoré comme ça depuis des années. Alors pourquoi le changer pour l’instant ? ».

La jeune femme brune d’1m77, titulaire d’un diplôme de commerce international, a été choisie à 50/50 par les téléspectateurs de TF1, qui diffusait la cérémonie en direct, et par un jury de sept personnalités présidé par Jean-Pierre Pernaut.

Le jury s’est prononcé à l’issue d’une soirée au cours de laquelle les 29 miss régionales candidates ont présenté en talons aiguilles une série de chorégraphies sur des airs connus de comédies musicales, à grand renfort de strass et de paillettes, et sous les acclamations du public du Zénith de Caen.

Ce concours réservé aux femmes célibataires d’une taille minimum d’1,70 mètre, et âgées de moins de 25 ans fait l’objet d’un débat croissant.

« J’aime bien le concours de Miss France (…) C’est un concours amusant, glamour », a déclaré vendredi la ministre de la Culture Roselyne Bachelot sur BFMTV.

« On a besoin d’un peu de légèreté » et ces jeunes femmes « sont loin d’être des potiches », a-t-elle estimé.

Mais la ministre de l’Egalité entre les femmes et les hommes Elisabeth Moreno, a elle à nouveau déploré vendredi des « règles dépassées (…) qui peuvent être discriminantes ». Mme Moreno s’exprimait dans un bref entretien qu’elle a accordé après avoir rencontré les miss à Caen.

Mme Moreno a regretté que par exemple une « femme veuve ou une femme qui est déjà mère ne puisse pas postuler ».

« Pourquoi une Miss France ne pourrait pas faire d’ironie, ne pourrait pas être maman ou poser seins nus pour lutter contre le cancer? », s’était-elle déjà interrogée en octobre.

Mais Mme Moreno a depuis reçu au ministère Alexia Laroche-Joubert, la présidente de la société Miss France, filiale de la société de production Endemol. Et elle était vendredi « quasiment certaine » que les règles « vont évoluer ».

« Bénéfices engrangés »

Mme Laroche-Joubert a ainsi annoncé depuis, lors de la présentation du concours 2022, que les candidates seraient pour la première fois rémunérées pour la finale mais pas pour les répétitions.

« Il y a des critères à faire évoluer pour s’adapter à l’époque (…). Je pense que sûrement le statut de célibataire est obsolète », a-t-elle aussi admis.

La participation de personnes transgenres est « envisageable » et a « fait partie des discussions » avec Mme Laroche-Joubert, a en outre assuré Mme Moreno samedi sur Europe 1.

Cette « possibilité » a fait bondir Geneviève de Fontenay, 89 ans, qui a claqué la porte du concours pour divergence de vue il y a une dizaine d’années. L’emblématique « Miss des Miss » s’est dite « très choquée », dans un communiqué.

Pour la ministre, le concours mérite toutefois d’être soutenu car « il a été un moyen pour beaucoup de femmes de s’émanciper ».

Mais il continue de fâcher. Le principal groupe d’opposition (EELV-PCF-DVG) municipale à Caen s’est indigné début décembre que le maire LR ne communique pas son coût pour la ville.

Selon le conseiller municipal EELV Rudy L’Orphelin, le concours, déjà organisé à Caen, avait « coûté 200.000 euros » en 2010 à la ville.

Le groupe d’élus a mis en avant « les bénéfices engrangés par la société organisatrice » du concours et se sont « félicités des actions en justice engagées » par « Osez le féminisme ».

Le conseil de prud’hommes de Bobigny doit se pencher le 21 juin sur la procédure lancée par l’association qui accuse le concours de violation du droit du travail.

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

La Pologne va prêter main forte à la France. Le ministre polonais de la Défense a annoncé que son pays allait envoyer « une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs » pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.

Le ministre polonais de la Défense a annoncé jeudi que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques à Paris, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

« Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré sur le réseau social X Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés. « Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre.

Selon la porte-parole de l’état-major de l’armée polonaise, « les décisions ont déjà été prises ». « Nous sommes en train de construire une ‘task force’ pour les JO », a indiqué Joanna Klejszmit, en ajoutant que le chef d’état-major des armées françaises, Thierry Burkhard, effectuait jeudi une visite en Pologne.

Le gouvernement français a décidé dimanche dernier, immédiatement après l’attentat contre la salle de concert de Moscou où 143 personnes ont péri, de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat », à quatre mois des Jeux olympiques à Paris.

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

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Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

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