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France: Des cours d’eau débordent après des pluies intenses dans les Pyrénées

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Des pluies abondantes et un vent du sud qui fait fondre le manteau neigeux en altitude : les gaves, ces torrents des Pyrénées, et les rivières comme la Nive à Bayonne, ont quitté leur lit vendredi, provoquant des inondations dans les Pyrénées-Atlantiques et les Landes, placés en alerte rouge.

« Malgré un blessé, nous n’avons eu à déplorer ni d’accidents graves ni de décès, il faut dire que les pompiers sont intervenus plus de 250 fois ces dernières heures », a dit à la presse le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin en fin d’après-midi, après avoir fait un point avec les préfets. Il n’a pas donné d’autres détails sur la personne blessée.

« La situation est sous contrôle », a assuré le préfet Eric Spitz, expliquant cette montée soudaine des eaux par les pluies « exceptionnelles » et la venue d’un vent du sud qui a provoqué la fonte du manteau neigeux des Pyrénées, gonflant davantage les cours d’eau.

Cela rend de plus la couverture neigeuse instable et Météo-France a placé le risque d’avalanches sur les Pyrénées de « fort » à « très fort ».

« Notre préoccupation, a souligné M. Spitz, va surtout dans le secteur de Laruns où il devrait encore tomber 100 mm d’eau et où la fonte des neige va entraîner 40 mm supplémentaires ».

Dans cette ville béarnaise de près de 1.200 habitants, les rues en pente étaient traversées par l’eau du gave d’Ossau.

Selon le préfet, à Bayonne, une cinquantaine de personnes ont dû être évacuées du Petit Bayonne, au confluent de la Nive et de l’Adour.

Les badauds s’y sont rassemblés pour capturer des images de la Nive débordant sur les quais. Au point que les hauts parleurs diffusant la musique de Noël ont répété des appels à la prudence.

La préfecture a interdit le match de rugby entre l’Aviron Bayonnais et l’US Montauban, prévu vendredi soir au stade Jean-Dauger à Bayonne.

Le maire Jean-René Etchegaray a demandé aux commerces longeant la Nive de rester fermés, alors qu’avec les pluies et la marée, le niveau de la rivière pourrait encore monter en fin de journée.

« On attend également une longue houle de nord-ouest sur la côte basque pendant l’épisode pouvant contrarier l’écoulement dans les estuaires », souligne Météo France.

« Ca recommence déjà ! »

En milieu de journée, la vigilance rouge crues a été décrétée par Vigicrues dans les Pyrénées-Atlantiques, mais aussi les Landes voisines où le niveau de l’Adour inquiète et où les gaves de Pau et d’Oloron ont provoqué des inondations à Peyrehorade.

Dans cette zone, a précisé M. Darmanin, « nous avons commencé des évacuations de population notamment dans 4 communes des Landes, plus de 400 personnes sont concernées ». « Ce sont désormais les Landes qui sont les plus concernées », assurait-il.

Par ailleurs, dans les Pyrénées-Atlantiques, 18 écoles du département et deux collèges étaient fermés, et des routes coupées. Dans les Hautes-Pyrénées, une soixantaine de routes étaient interdites au trafic. Selon la SNCF, la circulation des trains était interrompue entre Bayonne et St-Jean-Pied-de-Port à la suite d’un « éboulement sur la voie ferrée ».

L’A63 en direction de Bordeaux était inondée dans le secteur de Bayonne, selon Vinci qui signale que l’entrée est interdite à tous les véhicules à Bayonne-sud, et la sortie y est obligatoire.

En début d’après-midi, selon Enedis, il restait « 700 clients privés d’électricité au Pays Basque, 300 dans le Béarn et 1.000 dans les Hautes-Pyrénées ».

De plus, des glissements de terrain ont eu lieu à Biriatou, au sud d’Hendaye, le long de la frontière espagnole, où une vingtaine d’habitants ont dû être relogés.

Plus à l’intérieur des terres, à Itxassou, les intempéries ont provoqué « l’éboulement partiel d’une colline » jeudi dans la journée, sans faire de victimes.

Dans ce village de 2.000 habitants, Jean-Claude, 37 ans, écopait 40 cm d’eau de la Nive dans sa maison « qui était neuve » et subit sa deuxième inondation en moins de sept ans. « En 2014, on nous a dit que c’était la crue centennale, et là ça recommence déjà », se désole-t-il.

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Les aides familiales vont se durcir en fonction du temps de résidence en France

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Les aides familiales vont se durcir en fonction du temps de résidence en France

Un décret paru au Journal officiel stipule que la résidence en France devra désormais dépasser neuf mois pour bénéficier de certaines prestations familiales, dans le cadre d’une lutte accrue contre la fraude sociale.

Le gouvernementa pris des mesures pour durcir les conditions d’accès à certaines aides familiales. Selon un décret paru au Journal officiel ce dimanche 21 avril, à partir de l’année 2025, il sera nécessaire de résider en France pendant plus de neuf mois au cours de l’année civile de versement, contre six mois actuellement, pour pouvoir prétendre à certaines prestations familiales telles que les allocations familiales et la prime à la naissance d’un enfant. Cette règle s’étendra également aux personnes âgées souhaitant bénéficier du minimum vieillesse.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan de lutte contre la fraude sociale engagé par le gouvernement. Bien que la fraude aux aides sociales ait été évaluée à 2,8 milliards d’euros selon les données de la Cour des comptes entre 2018 et 2020, elle reste nettement inférieure à la fraude aux cotisations sociales non versées par les employeurs aux Urssaf, estimée à 8 milliards d’euros.

Il est important de noter que certaines aides, telles que la protection universelle maladie, ne sont pas concernées par cette mesure.

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Les agriculteurs redoutent le retour du gel : les récoltes menacées par le froid

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Les agriculteurs redoutent le retour du gel : les récoltes menacées par le froid

La météo capricieuse met en péril les cultures alors que les températures chutent brutalement.

Le retour du froid suscite l’inquiétude parmi les agriculteurs français, qui redoutent les conséquences dévastatrices du gel sur leurs récoltes. Les variations météorologiques de ces dernières semaines ont un impact dramatique sur l’agriculture, avec des températures nocturnes approchant parfois le point de congélation dans certaines régions.

Alors que les semaines précédentes ont été marquées par des conditions estivales et des pluies bienvenues pour la croissance des plantes, le froid soudain menace désormais les bourgeons précoces. Pour les agriculteurs, cette situation est critique : la perte de la récolte est une éventualité redoutée. Un producteur, exprime son angoisse en déclarant : « Le risque, c’est de perdre la récolte entièrement. Nous ne pouvons qu’espérer que les températures ne descendent pas davantage. »

Face à cette menace, certains agriculteurs ont recours à des solutions coûteuses, telles que l’utilisation de bougies entre les rangées de vignes pour maintenir une température minimale la nuit. Cependant, ces méthodes ne garantissent pas une protection totale contre le gel. Les éoliennes, qui permettent de faire descendre de l’air chaud sur les cultures, offrent également une alternative, mais leur efficacité est limitée dans le temps.

Les prévisions de Météo France ne laissent que peu d’espoir aux agriculteurs, avec des températures froides persistantes prévues jusqu’au samedi 27 avril. De plus, de la pluie est annoncée sur la majeure partie du territoire jusqu’au vendredi 3 mai, prolongeant ainsi la période critique pour les cultures.

Dans ce contexte, l’incertitude règne dans les milieux agricoles, alors que les agriculteurs redoublent d’efforts pour protéger leurs récoltes contre les caprices du temps.

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La Poste lance des bureaux de poste itinérants pour dynamiser sa présence dans les zones rurales

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La Poste lance des bureaux de poste itinérants pour dynamiser sa présence dans les zones rurales

Des camions jaunes sillonnent les territoires isolés pour offrir des services postaux, bancaires et numériques aux habitants des régions éloignées.

La Poste lance une initiative ambitieuse pour renforcer sa présence dans les zones rurales françaises en introduisant des bureaux de poste itinérants sous forme de camions jaunes. Cette nouvelle approche vise à revitaliser un concept historique de La Poste datant des années 1960-70, où les célèbres fourgons jaunes de Citroën allaient à la rencontre des Français sur leurs lieux de travail et de loisirs.

L’expérimentation débutera le vendredi 19 avril à Champosoult (Orne) et se déploiera dans trois départements – l’Orne, la Creuse et la Haute-Marne – le mardi 23 avril, puis dans le Gers et le Jura le samedi 27 avril. Cinq camions jaunes Renault Trucks Masters sillonneront les routes pendant un an, couvrant 40 communes et touchant environ 13 000 habitants.

Avec un budget d’un million d’euros, cette initiative comprend une gamme de services accessibles aux usagers, notamment l’achat de produits postaux, l’affranchissement de lettres et de colis, la souscription à des services téléphoniques et Internet, ainsi que des opérations bancaires pour les clients de la Banque Postale. Il sera également possible de prendre rendez-vous avec un conseiller bancaire pour les particuliers et les professionnels.

Nathalie Collin, directrice générale adjointe de La Poste, a expliqué à Ouest-France que bien que les retraits de liquide ne soient pas possibles, sauf dans le camion circulant dans la Creuse, La Poste teste néanmoins cette fonctionnalité dans un souci d’innovation et de service accru aux usagers. Elle a souligné que l’installation de distributeurs de billets dans les camions représente un défi technique et de sécurité, mais La Poste est déterminée à explorer cette possibilité, même si elle implique des coûts supplémentaires liés à la sécurité.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté de La Poste de moderniser ses services et de répondre aux besoins des populations rurales en offrant un accès amélioré aux services postaux, bancaires et numériques, tout en préservant le lien social et économique dans les régions éloignées.

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