Faits Divers
France : Colonna toujours dans le coma, son agresseur reste « taiseux »

Au lendemain de la violente agression à la prison d’Arles qui a plongé dans le coma le militant indépendantiste corse Yvan Colonna, son agresseur restait « taiseux » jeudi pendant que la tension montait en Corse, derrière un mot d’ordre: « L’Etat français assassin ».
Yvan Colonna, 61 ans, était toujours dans le coma jeudi matin à Marseille, dans un état stable, a indiqué Me Patrice Spinosi, son avocat et celui de la famille Colonna, insistant sur le fait qu’il n’était pas en état de mort cérébrale.
Le militant, condamné à la perpétuité pour l’assassinat du préfet Claude Erignac, a été victime « d’une strangulation à mains nues puis d’un étouffement » pendant qu’il faisait de la musculation seul, selon le procureur de Tarascon, Laurent Gumbau.
Jeudi matin son agresseur était toujours entendu à Marseille par les enquêteurs de la PJ, en charge de cette enquête pour « tentative d’assassinat ».
« Il reconnaît être l’agresseur. Il est très taiseux. Il ne s’explique pas vraiment sur son geste. Il dit qu’il n’y avait pas d’animosité particulière avec Yvan Colonna ni aucun autre détenu », a déclaré Me Benoît David, l’avocat de Franck Elong Abé.
Selon deux sources proches du dossier, ce Camerounais de 36 ans serait un « jihadiste ». Interpellé en Afghanistan en 2012 par les Américains, il avait été remis à la France en 2014. Il purgeait une peine de neuf années d’emprisonnement pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme ». Au moment des faits, il assurait un service d’entretien en qualité d’auxiliaire d’étage.
« Nous allons faire tout ce qu’il faut évidemment pour que la vérité soit faite », a promis sur France Inter le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
« Gloire à toi Yvan »
Mais en Corse les interrogations et les accusations fusent sur une possible responsabilité de l’Etat alors qu’Yvan Colonna réclamait de longue date son rapprochement sur l’île. Mais ses multiples demandes avaient été systématiquement refusées, le statut de « détenu particulièrement signalé » (DPS) du militant corse l’empêchant d’être transféré à la prison corse de Borgo.
Après des rassemblements à Ajaccio, Bastia et Corte mercredi soir, c’est l’université de Corte qui était bloquée jeudi matin.
Des poubelles et des palettes ont été disposées pour bloquer l’entrée. Sur la façade, deux banderoles portant des messages en corse étaient brandies: « statu francese Assassinu » (l’Etat français assassin) et « Gloria Ate Yvan » (Gloire à toi Yvan).
Une assemblée générale est prévue par les syndicats « à 14h00 » à l’université « avec la totalité du peuple corse et des élus ou représentants » pour définir la suite de la mobilisation, a indiqué Armand Occhiolini, président du syndicat Ghjuventu Paolinaa.
Le parti indépendantiste Corsica Libera, qui participera à cette AG, « appelle d’ores et déjà à marcher contre la préfecture ce samedi à Ajaccio sous le mot d’ordre : +Statu francese assassinu+ ».
Jean-Christophe Angelini, qui appelle aussi à la mobilisation à Corte avec le parti autonomiste d’opposition PNC (Parti de la nation corse), a réclamé « la vérité sur cet acte inqualifiable », se demandant, au sujet de l’agresseur d’Yvan Colonna, « s’il a obéi à une pulsion de mort… ou à un ordre de mission ? »
Femu a Corsica, le parti autonomiste du président du conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni, a lui aussi appelé à rejoindre les syndicats à Corte, sur le campus Grimaldi. Il a enjoint « l’ensemble des Corses épris de justice et de démocratie à prendre part à cette assemblée pour déterminer une démarche commune dans le but de mettre la lumière sur le drame qui a touché Yvan Colonna ».
Le berger de Cargèse avait été arrêté le 4 juillet 2003 près du village d’Olmeto (Corse-du-Sud), après quatre ans de cavale. Huit ans plus tard, et après trois procès, celui qui a toujours affirmé n’avoir « jamais tué » personne avait été condamné le 20 juin 2011 à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat du préfet Erignac.
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Faits Divers
Sainte-Soline : un enregistrement d’une conversation avec le Samu à charge pour les forces de l’ordre

L’intervention des secours a-t-elle été freinée par les forces de l’ordre à Sainte-Soline lors du rassemblement anti-bassines ? La Ligue des Droits de l’homme produit un enregistrement d’un échange avec le Samu. La famille d’un manifestant porte plainte pour tentative de meurtre.
La famille d’un manifestant grièvement blessé lors des heurts de samedi 25 mars à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres a déposé une plainte contre X pour tentative de meurtre et entrave volontaire à l’arrivée des secours. Ce Toulousain de 32 ans, dont on a appris mardi qu’il était fiché S, est toujours entre la vie et la mort. Le second manifestant hospitalisé dans un état grave est toujours dans le coma selon les organisateurs de la manifestation, « son état est stable, son pronostic vital toujours engagé ». Les causes exactes de leurs blessures n’ont pas encore été déterminées selon un rapport de la gendarmerie.
Depuis les heurts de samedi lors de la manifestation interdite contre les retenues d’eau, la Ligue des droits de l’homme accuse les forces de l’ordre d’avoir entravé l’intervention des secours. Dans un enregistrement, scripté et révélé par le journal Le Monde, mardi, on entend un échange téléphonique entre un médecin et un opérateur du Samu. « On n’enverra pas d’hélicoptère ou de moyen SMUR sur place parce qu’on a ordre de ne pas en envoyer par les forces de l’ordre », assure ce dernier.
Le médecin déclare alors que les observateurs de la Ligue des droits de l’homme, présents sur place, affirment que la situation est « calme » et donc « qu’il est possible d’intervenir ». « Je suis d’accord avec vous, vous n’êtes pas le premier à nous le dire, le problème, c’est que c’est à l’appréciation des forces de l’ordre », poursuit l’opérateur du Samu. Il indique alors dépendre « d’un commandement ». L’ordre est donné de « rassembler les victimes au niveau de l’église de Sainte-Soline », « c’est ce qui est en train d’être fait avec les pompiers qui se déplacent sur site pour les ramener », affirme l’agent.
Face à ces accusations, la préfète des Deux-Sèvres, Emmanuelle Dubée, a répondu dans un droit de réponse communiqué mardi soir, affirmant qu’il « appartient aux forces de l’ordre, informées en temps réel de la situation, de définir si l’arrivée d’un véhicule de secours à un certain point est possible ou non de façon sûre pour lui ». Elle a également ajouté qu’il n’est « pas surprenant » que « si les conditions de sécurité n’étaient pas réunies, les forces de l’ordre aient pu, pour certaines géolocalisations et dans certaines périodes de temps, indiquer qu’un envoi d’ambulance n’était pas possible dans l’immédiat ».
Les organisateurs de la manifestation ont quant à eux affirmé que les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades de désencerclement, blessant plusieurs manifestants au cours de l’affrontement. Ils ont également déploré la présence de milices d’extrême droite sur place.
L’enquête sur ces affrontements a été transférée du parquet de Niort à celui de Rennes, compétent sur les enquêtes militaires.
Faits Divers
Lille : Un lycéen décède d’un malaise cardiaque durant une épreuve du baccalauréat

Un jeune Lillois de 19 ans a succombé à un malaise cardiaque alors qu’il passait une épreuve de spécialité du baccalauréat. Le jeune homme souffrait d’une cardiopathie sévère et avait un pacemaker.
Un élève de Terminale est mort après avoir été victime d’un malaise cardiaque mardi en plein examen du baccalauréat à Lille.
Ce lycéen était en train de plancher sur l’épreuve de spécialité d’économie pour le bac STMG mardi après-midi au sein du lycée Gaston Berger, quand il s’est senti mal. Victime d’un malaise cardiaque, il a été pris en charge par le Samu, avant d’être transporté au CHU de Lille.
La scène s’est déroulée en présence de 70 lycéens dans la salle. Certains décrivent à France Bleu Nord une scène de chaos et dénoncent un manque de réactivité des adultes en charge de la surveillance. Une cellule d’écoute est activée ce mercredi pour les élèves et les personnels qui le souhaitent, précise le rectorat. Quant à l’épreuve de spécialité, interrompue mardi, elle sera de nouveau organisée la semaine prochaine.
Faits Divers
Faits-Divers : le corps des deux jeunes disparus retrouvés, un suspect mis en examen pour assassinat

Deux corps ont été retrouvés par les gendarmes lors des fouilles en Charente-Maritime, a appris une source proche de l’enquête. Un premier corps a été découvert par les gendarmes vendredi soir et un autre samedi matin.
Après plusieurs mois de recherches, les enquêteurs ont finalement retrouvé les corps de Leslie Hoorelbeke et Kevin Trompat, disparus depuis la nuit du 25 au 26 novembre à Prahecq. Le corps de Kevin a été découvert vendredi soir dans une forêt, tandis que celui de Leslie a été retrouvé samedi matin grâce aux indications d’un des gardés à vue.
Les recherches ont été menées sur les indications du suspect, Nathan B., qui a été mis en examen pour « assassinats ».
Les enquêteurs ont fouillé un terrain appartenant à un agriculteur de Puyravault, sur lequel ils ont longuement travaillé avec l’aide d’un drone. Les détails de l’affaire restent à être éclaircis.
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