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Faits-Divers – Un immeuble s’effondre à Sanary: un mort, une femme et un bébé sauvés des décombres

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Un homme a été retrouvé mort mardi dans les décombres d’un immeuble d’habitation qui s’est effondré à Sanary-sur-Mer (Var) à la suite d’une explosion possiblement due au gaz, et les pompiers recherchent toujours deux disparus après avoir sauvé une femme et son bébé.

L’homme, âgé d’une trentaine d’années, avait été localisé, inconscient, par les équipes de secours. « Ils ont pu l’extraire mais il a été déclaré décédé », a indiqué à l’AFP une porte-parole des pompiers du Var, la capitaine Aurélia Mannaioni.

Peu auparavant, les secouristes avaient pu sortir des décombres une femme et son bébé, blessés mais vivants.

« Il est fort probable que ce soit le papa du bébé », a déclaré sur place la directrice de cabinet du préfet du Var Houda Vernhet.

Les pompiers aidées d’équipes cynophiles poursuivent leurs recherches pour retrouver deux personnes toujours portées disparues dans les décombres. Il s’agirait « d’une mère, une personne âgée, et de son fils » qui habitaient au rez-de-chaussée, selon Mme Vernhet.

Au total, l’effondrement de cet immeuble sur le port, dans la vieille ville méditerranéenne de Sanary, a fait un mort, cinq blessés –la mère et son enfant ainsi que trois blessés légers évacués rapidement vers l’hôpital à l’arrivée des secours, et deux disparus, selon le dernier bilan.

Situé entre deux crêperies à Sanary-sur-Mer, une ville de 15.000 habitants, l’immeuble de trois étages n’est plus qu’un amas de décombres.

Dans les restes du dernier étage, un porte-manteau avec des vêtements et un sac de course est encore visible. Les pompiers aidés de chiens et des groupements spécialisés dans les sauvetages déblaiement ou en milieu périlleux, fouillent sans relâche et avec précaution les décombres.

« Nous avons mis plus de deux heures à sortir le bébé. Il est actuellement pris en charge par des équipes du Samu qui sont sur place. Il va bien », a précisé lors d’un point presse le colonel Eric Grohin, chef des sapeurs-pompiers du Var.

Pour retrouver le bébé « que l’on entendait crier, le chien a marqué tout de suite (sa position) et cela nous a permis de faire un tunnel pour aller le chercher et on a réussi à le ressortir », a-t-il ajouté.

« Prudence et minutie »

« Pour l’instant, on n’a pas encore de signe de vie dans les décombres mais le bébé, on ne l’a pas entendu tout de suite non plus. Il faut être prudent, travailler avec minutie pour enlever les décombres et aller petit à petit vers des victimes potentielles », a-t-il expliqué en insistant sur le fait que l’instabilité de la structure rend le travail difficile.

« Nous avons ouvert une cellule de soutien psychologique à la mairie », a indiqué le maire de Sanary-sur-Mer Daniel Alsters.

L’explosion a eu lieu vers 03H50 du matin, entendue à huit kilomètres à la ronde, selon des policiers sur place.

« J’ai été réveillée par une terrible explosion, mon lit a été secoué », a raconté Simone Montant, une retraitée qui dormait dans un appartement à proximité.

« Les causes pour l’instant ne sont pas connues. Il y avait une odeur de gaz. Mais on ne peut pas en dire plus car il y a une enquête de police en cours », ont de leur côté indiqué les pompiers ainsi que la préfecture du Var.

L’alimentation en gaz a été coupée dans tout le périmètre autour de l’immeuble

Une centaine de pompiers sont mobilisés sur cette opération et ils ont reçu des renforts du département voisin des Bouches-du-Rhône.

Deux immeubles situés de part et d’autres de celui qui a été détruit par l’explosion ont également été endommagés par le souffle et au moins l’un d’eux a été évacué.

Le dernier effondrement d’immeubles le plus meurtrier dans le Sud-Est de la France s’est produit à Marseille, quand deux bâtiments insalubres s’étaient écroulés dans le centre-ville faisant huit morts, le 5 novembre 2018.

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La tombe de Jean-Marie Le Pen vandalisée dans le cimetière de la Trinité-sur-Mer

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La tombe de Jean-Marie Le Pen vandalisée dans le cimetière de la Trinité-sur-Mer

Dans la nuit de jeudi à vendredi, la sépulture de Jean-Marie Le Pen, située dans le cimetière de La Trinité-sur-Mer, a été la cible d’actes de vandalisme. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cette profanation.

À La Trinité-sur-Mer, dans le Morbihan, la quiétude du cimetière a été troublée par un acte de vandalisme sur la tombe de Jean-Marie Le Pen, figure emblématique de l’extrême droite française et fondateur du Front National, décédé le 7 janvier à l’âge de 96 ans. Malgré les mesures de sécurité mises en place par la préfecture pour prévenir de tels incidents, la sépulture a été sévèrement endommagée durant la nuit du 30 au 31 janvier, comme l’a révélé France 3 Bretagne.

Les premières constatations effectuées sur les lieux montrent que la stèle de Jean-Marie Le Pen a probablement été détruite à l’aide d’un instrument contondant, tel qu’une masse. Les dommages sont décrits comme « importants », avec la croix celtique et d’autres éléments de la tombe ayant été renversés et brisés. Une riveraine a témoigné auprès d’actu Morbihan, décrivant une scène de désolation où « tout est fracassé ».

L’enquête, menée par la brigade criminelle de la gendarmerie, est désormais en cours. Des experts de l’identification criminelle sont intervenus dès 11 heures pour procéder à des relevés d’empreintes et d’autres indices susceptibles de mener aux auteurs de cet acte. Le cimetière a été temporairement fermé au public pour faciliter les investigations.

Philippe Olivier, gendre de Jean-Marie Le Pen et eurodéputé du Rassemblement National, a confirmé l’information. La plaque de marbre gris portant simplement le prénom du défunt et ses dates de naissance et de mort, selon ses dernières volontés, a également subi des dégradations dont les détails n’ont pas encore été révélés.

La gendarmerie, bien que discrète sur les avancées de l’enquête, s’est engagée à faire toute la lumière sur cet acte de vandalisme.

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Pas-de-Calais : Un jeune Yéménite découvert mort sur une plage

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Un jeune Yéménite découvert mort sur une plage du Pas-de-Calais

Une nouvelle tragédie frappe les côtes françaises, où le corps d’un jeune Yéménite a été retrouvé sur une plage du Pas-de-Calais, soulignant la gravité des tentatives de migration clandestine.

Mercredi dernier, le littoral du Pas-de-Calais a été le théâtre d’une découverte macabre lorsqu’un jeune homme yéménite, âgé d’une vingtaine d’années, a été trouvé mort sur la plage de Sangatte. Cette plage, déjà tristement célèbre pour les drames liés à l’immigration clandestine, a vu se dérouler une scène de désolation au petit matin. Le corps, repéré par des membres de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS), était allongé près de l’eau, entouré par une équipe de policiers tentant de comprendre les circonstances de ce décès.

Cette découverte n’est hélas pas isolée. Depuis plusieurs mois, les plages du Pas-de-Calais sont devenues un lieu de recueillement forcé pour des familles de migrants qui ont perdu des proches dans des tentatives de traversées périlleuses vers l’Angleterre. L’année 2024 a été particulièrement meurtrière avec un bilan de 77 migrants décédés, un record sombre depuis l’intensification des traversées en 2018.

L’analyse de cette situation révèle une crise humanitaire de plus en plus pressante. Les conditions de ces traversées sont souvent désastreuses, avec des embarcations de fortune incapables de résister aux eaux tumultueuses de la Manche. Le drame de ce jeune Yéménite rappelle que derrière chaque statistique se cache un être humain, une famille déchirée par la perte.

De plus, le rythme des tentatives de traversée ne semble pas ralentir, même en plein hiver. La préfecture maritime de la Manche et de la Mer du Nord a récemment signalé avoir secouru 84 personnes dont l’embarcation était en détresse. Ces opérations de sauvetage, bien que cruciales, montrent à quel point les migrants sont prêts à risquer leur vie pour atteindre ce qu’ils perçoivent comme une terre d’asile.

L’enquête ouverte suite à cette découverte vise à éclaircir les circonstances exactes de la mort du jeune homme. Cependant, au-delà de cette enquête, il est urgent de s’interroger sur les solutions à apporter pour éviter de telles tragédies. Les actions humanitaires et les politiques de migration doivent être repensées pour offrir des alternatives viables et sécurisées aux migrants, plutôt que de les laisser se jeter dans les bras de la mer en quête d’une vie meilleure.

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Début à Montpellier du procès d’une femme jugée pour avoir affamé sa fille de 13 ans jusqu’à la mort

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Début à Montpellier du procès d'une femme jugée pour avoir affamé sa fille de 13 ans jusqu'à la mort

Une mère de 54 ans est accusée d’avoir infligé des actes de torture et de barbarie à sa fille de 13 ans, la conduisant à une mort par inanition. Le procès, qui s’ouvre à Montpellier, pourrait se conclure par une condamnation à la réclusion à perpétuité.

Le tribunal de Montpellier accueille à partir de ce lundi un procès qui promet d’être bouleversant. Sandrine Pissarra, 54 ans, est inculpée pour avoir causé la mort de sa fille Amandine, 13 ans, par un régime de privation alimentaire extrême. La mère, déjà mère de huit enfants, fait face à des charges d’actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Son compagnon, Jean-Michel Cros, 49 ans, comparaît également, accusé de complicité par omission de soins et d’aliments, pouvant lui valoir jusqu’à 30 ans de réclusion.

Le 6 août 2020, Amandine décédait d’un arrêt cardiaque à Montblanc, dans l’Hérault, pesant à peine 28 kg pour 1,55 m. Les expertises médicales ont révélé un état de cachexie, une septicémie et un possible syndrome de renutrition inappropriée. Les conditions de sa mort sont particulièrement tragiques, perte de dents, cheveux arrachés, et une maigreur extrême, signes d’un long calvaire.

Sandrine Pissarra a tenté de justifier la mort de sa fille en évoquant des troubles alimentaires non confirmés. Cependant, les éléments recueillis par l’enquête suggèrent un tableau bien différent, celui d’une mère violente et colérique, capable de transposer sa rancœur envers l’ex-compagnon d’Amandine sur l’enfant elle-même. Selon les experts, Amandine était systématiquement maltraitée depuis son plus jeune âge, privée de nourriture, soumise à des punitions physiques et psychologiques, et souvent enfermée dans un débarras.

Les faits les plus graves remontent au premier confinement lié au Covid-19 en mars 2020, période durant laquelle Amandine a été retirée de l’école, ce qui a accentué son isolement et sa vulnérabilité. Les actes de cruauté se sont alors intensifiés, menant à la dénutrition fatale de l’adolescente.

Le verdict, attendu vendredi au plus tard, pourrait marquer un tournant dans la jurisprudence sur les actes de torture et de barbarie au sein de la sphère familiale.

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