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Face à la 3e vague qui monte, Macron va trancher

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Fermer les écoles en avançant les vacances? Etendre les mesures de freinage à d’autres départements? Ou bien « pousser les murs » des hôpitaux en attendant l’impact des vaccinations? Face aux critiques sur sa stratégie anti-Covid avec plus de 5.000 patients « en soins critiques », Emmanuel Macron doit faire mercredi des choix difficiles.

Une nouvelle fois, les Français sont suspendus aux arbitrages que le chef de l’Etat rendra avec les ministres les plus concernés lors du Conseil de défense qui débute à 9H00 à l’Elysée.

Pour l’heure, la présidence n’a pas annoncé pour mercredi d’allocution présidentielle, devenue synonyme de décisions de grande ampleur depuis le début de la crise il y a un an.

Pour se décider, Emmanuel Macron tiendra compte des dernières données épidémiques, qu’il a examinées mardi soir, notamment avec le Premier ministre Jean Castex.

La tendance reste inquiétante avec une hausse des chiffres mettant l’hôpital sous une très forte tension. Le nombre de malades en réanimation a grimpé, à 5.072, au-delà des capacités hospitalières normales et du pic de la deuxième vague de novembre. Le taux d’incidence a également augmenté.

En comptant les malades du Covid et les autres, près de neuf lits de réanimation sur 10 (6.833 sur 7.665 à la date du 26 mars) sont actuellement occupés, selon le ministère de la Santé qui précise que « la montée en charge des capacités se poursuit dans toutes les régions ».

Cette dégradation n’a fait qu’accentuer la pression sur le chef de l’Etat, pressé par de nombreux médecins mais aussi l’opposition de prendre des mesures plus efficaces, voire un confinement strict qu’Emmanuel Macron refuse.

Et l’image d’un chef de l’Etat tranchant seul a été confortée par son refus de tout « mea culpa » pour ne pas avoir reconfiné fin janvier, contre l’avis des scientifiques.

Plutôt que de trancher dès mercredi, Emmanuel Macron pourrait vouloir attendre encore quelques jours, afin d’évaluer l’effet du confinement hybride mis en place il y a 13 jours dans 16, puis 19, départements, dont ceux de l’Ile-de-France et des Hauts-de-France.

Mais faute de mesures rapides, des médecins et responsables hospitaliers ont averti du risque de devoir « trier » les malades faute de lits. Un scénario « impossible » pour le ministre de la Santé Olivier Véran, qui a réaffirmé mardi: « nous ne laisserons pas saturer les hôpitaux, nous ne laisserons pas les médecins devoir trier des malades ».

Vacances étendues?

L’un des moyens de faire baisser cette pression est, selon des enseignants, des parents d’élèves et des élus locaux, de fermer des établissements scolaires afin de limiter les contaminations. Une solution que le chef de l’Etat et son son ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer ne veulent prendre qu’en dernier recours.

La proposition faite par la présidente ex-LR de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, d’avancer les vacances de printemps prévues à partir du 17 avril, pour fermer les écoles durant un mois est cependant regardée de près à l’Elysée. Sur ce point, « la réflexion est en cours », selon un conseiller.

Depuis lundi, un seul cas de Covid justifie la fermeture d’une classe dans les régions les plus touchées par l’épidémie. Résultat: Les fermetures ont quasiment doublé à Paris en une journée, passant de 246 à 473 selon la mairie.

Parmi les paramètres de l’équation, l’acceptabilité de nouvelles restrictions compte beaucoup pour l’exécutif, face à une population de plus rétive aux restrictions de circulation.

« Aucune vision

Pourraient être concernés la quinzaine de départements placés sous vigilance renforcée, dont l’Orne, le Vaucluse, l’Isère ou le Jura, où le taux d’incidence dépasse parfois les 250 pour 100.000.

En Outre-Mer, les restrictions se durcissent en Martinique avec la fermeture des restaurants, cinémas et salles de spectacles à partir de jeudi.

Plus que jamais, Emmanuel Macron compte sur une arrivée massive de vaccins en avril pour surmonter la crise, en suivant l’exemple du Royaume-Uni qui commence à entrevoir le bout du tunnel.

La lenteur de la vaccination est l’un des principaux griefs de l’opposition vis-à-vis d’Emmanuel Macron, un « roi thaumaturge » pour Olivier Faure ( PS), n’ayant « aucune vision », selon Marine le Pen (RN) et qui se « comporte de manière totalement irresponsable », selon Jean-Luc Mélenchon (LFI).

Après l’accélération de la vaccination des plus de 75 ans, le gouvernement examine la possibilité d’autoriser tous les enseignants à se faire vacciner.

Quelque 8,2 millions de premières doses et 2,8 millions de secondes ont été jusqu’à présent injectées en France.

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Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l’origine de la pandémie

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Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l'origine de la pandémie

Il est essentiel pour la communauté scientifique de découvrir l’origine de la pandémie, car cela permettrait de mieux anticiper et lutter contre une éventuelle nouvelle vague épidémique.

Le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré lors d’une interview à Fox News le 28 février que l’épidémie de Covid-19 était « très probablement » causée par un accident de laboratoire à Wuhan en Chine. Il a également accusé la Chine de faire obstruction à l’enquête menée par les États-Unis pour découvrir les causes de la pandémie, qui a causé plus de 7 millions de morts dans le monde depuis 2020.

Cette déclaration intervient peu de temps après que le ministère américain de l’Énergie ait émis une hypothèse similaire, après avoir obtenu de nouveaux éléments de renseignement sur l’affaire. Cependant, les médias qui ont relayé cette information soulignent que cette analyse est publiée avec un faible niveau de confiance.

Le renseignement américain est désormais divisé, certains estimant que la transmission naturelle est à l’origine de la pandémie, tandis que d’autres penchent pour une fuite de laboratoire. De son côté, la Chine a vivement contesté la thèse de la fuite de virus. Pour la communauté scientifique, il est crucial de déterminer l’origine de la pandémie afin de mieux se préparer et de lutter contre une prochaine vague épidémique.

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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l’OMS

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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l'OMS

Ce niveau d’alerte est maintenu, trois ans jour pour jour après que l’OMS ait déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale

L’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal sur la pandémie de Covid-19, trois ans jour pour jour après avoir déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a suivi les recommandations du Comité d’urgence sur le Covid-19, des experts qui se réunissaient pour la 14ème fois vendredi, selon un communiqué. Le docteur Tedros avait déjà fait savoir qu’il jugeait prématurée la levée du niveau d’alerte le plus élevé.

Selon le tableau de bord de l’OMS, la maladie avait officiellement fait 6.804.491 morts au 27 janvier, mais l’OMS comme les experts s’accordent à dire que le nombre de morts est beaucoup plus élevé. L’OMS comptait 752.517.552 personnes infectées, là aussi un nombre très inférieur à la réalité, d’autant qu’avec la chute des tests, les nouveaux cas sont loin d’être toujours enregistrés.

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Covid-19 en Chine : Emmanuel Macron demande des mesures adaptées à la protection des Français

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Alors que la Chine a décidé de mettre fin à la politique «zéro Covid», suscitant l’inquiétude de plusieurs pays, le président de la République Emmanuel Macron a demandé des mesures adaptées de protection des Français.

L’inquiétude monte d’un cran. Emmanuel Macron a «demandé des mesures adaptées de protection» des Français au gouvernement, qui assure mercredi «suivre très attentivement l’évolution de la situation en Chine», confrontée à une explosion des cas de Covid.

Au gouvernement, «le ministère de la Santé et de la prévention suit très attentivement l’évolution de la situation en Chine», a-t-il indiqué.

«Il est prêt à étudier toutes les mesures utiles qui pourraient être mises en œuvre en conséquence, en lien avec les partenaires européens de la France, et dans le cadre juridique qui existe aujourd’hui», a-t-il ajouté.

Depuis le 1er août 2022 et l’adoption de la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, peu importe le pays ou la zone de provenance.

Ce texte laisse cependant la possibilité au gouvernement d’imposer, jusqu’au 31 janvier, la présentation d’un test négatif avant l’entrée sur le territoire pour les personnes de plus de 12 ans «en cas d’apparition et de circulation d’un nouveau variant de la Covid-19 susceptible de constituer une menace sanitaire grave».

Des mesures de protection appliquées dans plusieurs pays

La fin brutale ce mois-ci de la politique du «zéro Covid» en Chine a suscité l’inquiétude de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, qui envisagent aussi des restrictions d’entrée pour les voyageurs chinois, alors que la Chine fait face à la plus importante vague de contaminations au monde, amplifiée par l’apparition de nouveaux variants.

L’Italie a décidé d’imposer des tests obligatoires à tous les voyageurs venant de Chine, confrontée à une explosion des cas de Covid, a annoncé mercredi le ministre italien de la Santé.
Le Japon va d’ailleurs rétablir à partir de vendredi les tests PCR obligatoires pour les voyageurs provenant de Chine continentale.

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