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Europe – Migrants: la Pologne accuse le Bélarus de « terrorisme d’Etat »

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La tension ne faiblit pas entre la Pologne et le Bélarus, accusé de « terrorisme d’Etat » mercredi par Varsovie, qui a renvoyé des centaines de migrants, surtout des Kurdes irakiens, ayant franchi sa frontière orientale.

Alors que les grandes capitales s’activent pour tenter de désamorcer la crise, sur le terrain, la situation reste précaire sur ce qui constitue la limite orientale de l’Union européenne.

Plus de 2.000 migrants campent par une météo glaciale depuis plusieurs jours dans une zone boisée où, de son côté, la Pologne a déployé une clôture de barbelés coupants et pas moins de 15.000 soldats pour leur barrer la route.

Les Européens accusent depuis des semaines le président bélarusse Alexandre Loukachenko d’alimenter la crise en délivrant des visas à des migrants et en les acheminant à la frontière pour se venger de sanctions européennes.

La situation est « intolérable », a dénoncé la Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet. « J’exhorte les États concernés à prendre des mesures immédiates pour désamorcer et résoudre cette situation intolérable conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international des droits humains et du droit des réfugiés », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Merkel appelle Poutine

A Berlin, la chancelière allemande Angela Merkel s’est entretenue par téléphone avec Vladimir Poutine, lui demandant d’agir contre « l’instrumentalisation » des migrants par le régime du Bélarus.

La veille, Varsovie avait accusé le président russe Vladimir Poutine, principal allié de Minsk, d’avoir commandité cette crise qui couve depuis des mois. Des accusations balayées mercredi comme « inacceptables » par le Kremlin.

En attendant, le gouvernement polonais se plaint que les tentatives de passage de sa frontière se sont intensifiées ces dernières 24 heures.

Durant la nuit de mardi à mercredi, des groupes rassemblant jusqu’à 200 migrants ont pénétré à trois endroits différents dans la région polonaise de Podlaskie.

« Toutes ces personnes ont été renvoyées au Bélarus », a soutenu devant la presse la porte-parole des gardes-frontières locaux, Katarzyna Zdanowicz.

Le ministre de la Défense polonais, Mariusz Blaszczak, a indiqué que 15.000 soldats étaient déployés sur place, en plus de la police et des garde-frontières.

Selon lui, après une première tentative de passage en masse lundi, ce sont des groupes plus petits qui essayent maintenant de passer la frontière.

Son ministère a assuré que le Bélarus intimidaient les migrants pour les forcer à franchir la frontière.

Au moins dix migrants sont morts dans la région depuis le début de la crise, selon le quotidien polonais Gazeta Wyborcza.

Sanctions

Minsk accuse pour sa part Varsovie de bloquer les migrants, de faire usage de « violence physique » et de « gaz » et de « tirer au-dessus de leurs têtes ».

L’accès au site est barré mais des journalistes ont vu dans la ville polonaise voisine de Sokolka des patrouilles arrêtant les véhicules pour vérifier s’ils transportaient des migrants.

En visite à Moscou mercredi, le chef de la diplomatie bélarusse, Vladimir Makeï, a soutenu que Bruxelles avait déclenché cette crise comme « prétexte » pour imposer de nouvelles sanctions contre Minsk, appelant à une « réaction commune » avec la Russie.

L’UE, l’OTAN et les Etats-Unis rejettent au contraire la responsabilité de la crise sur le président bélarusse Alexandre Loukachenko, réélu en août 2020 et engagé depuis dans une sanglante répression de ses opposants.

L’UE a, de fait, appelé à de nouvelles sanctions contre le Bélarus.

Et un tabou européen pourrait sauter: venu à Varsovie s’entretenir avec le Premier ministre polonais, le président du Conseil européen, Charles Michel, a estimé qu’une aide financière européenne à la construction de murs ou de barbelés serait juridiquement possible.

« Nous faisons face à une situation totalement nouvelle », a-t-il plaidé. « Est-ce qu’il est possible pour l’UE de montrer notre solidarité en les aidant à protéger leurs frontières nationales qui sont aussi les frontières européennes ? », a-t-il interrogé. Jusqu’à présent, l’Union européenne s’est refusé à tout financement de barbelés ou de murs.

Minsk et Moscou rejettent toutes les accusations, renvoyant la responsabilité des flux de migrants aux interventions militaires occidentales au Moyen Orient.

Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, a soutenu que l’UE devrait fournir une aide financière à Minsk pour s’occuper des migrants, et a accusé l’Occident de mener « une campagne contre le Bélarus ».

Ces tensions laissent craindre une confrontation à la frontière, où des troupes armées ont été déployées par Minsk et Varsovie.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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