Nous rejoindre sur les réseaux

Europe

Europe / « Gloire à l’Ukraine » : une marée jaune et bleue en Europe

Article

le

« gloire-a-l’ukraine »:-une-maree-jaune-et-bleue-en-europe

« Stoppez la guerre! Stoppez Poutine! »: de Berlin à Prague, en passant par Madrid et Vilnius, des centaines de milliers de personnes aux couleurs jaune et bleue de l’Ukraine ont défilé dimanche en Europe pour dénoncer l’invasion russe et dire leur crainte d’une extension du conflit.

En Russie aussi, quelques milliers de personnes ont de nouveau bravé l’interdiction de manifester pour dire « Non à la guerre », des rassemblements qui ont conduit à plus de 2.000 arrestations, selon une ONG.

A Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays, environ 400 personnes se sont rassemblées sur une place centrale pour signifier leur opposition à l’invasion de l’Ukraine, a constaté.

A Berlin, au moins 100.000 personnes, selon la police, se sont réunies dans le centre, 70.000 à Prague, 40.000 à Madrid, 15.000 à Amsterdam ou encore 10.000 à Copenhague.

A Berlin la mobilisation a été cinq fois plus élevée que ce qu’attendaient les organisateurs, témoignant de l’émotion suscitée par la guerre en Ukraine, qui réveille de sombres souvenirs dans cette métropole qui fut l’épicentre de la Guerre froide jusqu’en 1990.

« Berlin à 670 km de la ligne de front », « Stop the killer » ou encore « Pas de 3e Guerre mondiale » pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les protestataires souvent drapés en jaune et bleu.

« Slava Ukraini » (Gloire à l’Ukraine), ont également lancé des manifestants en face de l’ambassade de Russie en agitant des drapeaux du pays.

Crainte d’une guerre mondiale

« Cela ne suffit pas de dire que Poutine est un méchant, il faut que l’Allemagne se batte pour la démocratie et prenne ses responsabilités », dit Hans Georg Kieler, 49 ans, alors que son gouvernement a longtemps hésité avant de rompre avec sa politique conciliante envers Moscou.

L’Allemagne accueille plus de 300.000 personnes d’origine ou de nationalité ukrainienne sur son sol, ainsi qu’une grande diaspora russe, notamment à Berlin.

A Londres, des milliers de personnes se sont rassemblées sur Trafalgar Square. Les manifestants, parmi lesquels de nombreux Ukrainiens mais aussi des Russes, agitaient des drapeaux aux couleurs ukrainiennes ou brandissaient des pancartes disant notamment « Les Russes ne veulent pas la guerre », « Sauvez l’Ukraine. Sauvez la démocratie » ou comparant Poutine à Hitler (« Putler »).

A Prague, la célèbre place Venceslas au cœur de la capitale tchèque, était noire de monde. Un endroit symbolique car c’est là notamment que se déroula la confrontation avec les chars russes en 1968 lors du « Printemps de Prague ».

« C’est vraiment terrible, il faut que tout cela cesse », dit Darya Ostapenko, une Ukrainienne venue avec ses enfants.

« Poutine terroriste ! », « Poutine sors de l’Ukraine ! », chantait la foule pendant ce temps dans le centre de Madrid. « Les sanctions prises à ce jour sont très molles et Poutine s’en fiche, la seule chose qui pourrait le toucher est que quelqu’un nous aide militairement », Nadia Pavlyuk, une Ukrainienne vivant à dans la capitale espagnole.

« Honte »

Près de 10.000 personnes ont participé dimanche à une manifestation de soutien à l’Ukraine devant l’ambassade russe à Copenhague. « Ce sont vous tous et toute l’Europe qui êtes menacés par la Russie », a lancé la cheffe du gouvernement Mette Frederiksen, qui était présente.

A Vilnius en Lituanie, des centaines de manifestants ont marché aux cris de « Gloire à l’Ukraine ». « Nos frères ukrainiens ne nous pardonneraient pas notre silence », a déclaré aux journalistes la cheffe de l’opposition bélarusse Svetlana Tikhanovskaïa, qui vit en exil en Lituanie.

Dans les rues d’Athènes, où au moins un millier de personne se sont rassemblées, Levgeniia Rodionova, une Ukrainienne de 40 ans ne cache pas sa peur. « Si nous n’arrêtons pas Poutine maintenant, il ne pourra plus l’être dans le monde, il faut l’arrêter maintenant à Kiev pour l’empêcher de s’en prendre à d’autres villes en Europe », lance-t-elle.

Des manifestations se sont aussi déroulées à Rome, Amsterdam, Barcelone, Bilbao, Podgorica ou encore Tel Aviv, mais aussi en Equateur, où un petit groupe de protestataires ont brandi des pancartes « Poutine assassin » devant l’ambassade de Russie.

En France, de petits rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes, dont Lyon et Toulouse, où quelques milliers de manifestants ont crié leur opposition à la guerre.

À Paris, 3.000 manifestants, selon la police, se sont rassemblées, en majorité des Ukrainiens. « On manifeste pour que le monde entier nous voie, qu’on sache qu’on est là et qu’on puisse nous aider à défendre notre pays », y affirmait Kvitoslava, étudiante de 18 ans.

En Amérique du Nord, des manifestants se sont également mobilisés. Ils étaient quelques milliers à Washington, devant la Maison Blanche, à agiter des drapeaux ukrainiens et américains en demandant au président Joe Biden d’en faire plus pour mettre fin à l’attaque russe.

Des personnes sont descendues dans la rue dans tous les Etats-Unis pour dénoncer Vladimir Poutine et exprimer leur soutien à l’Ukraine, de San Francisco à Détroit, en passant par Chicago et Kansas City. Des milliers de personnes ont également manifesté dans la ville canadienne de Toronto.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Europe

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Article

le

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

Lire Plus

Europe

Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Article

le

Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

Lire Plus

Europe

Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

Article

le

Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

Lire Plus

Les + Lus