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Europe : Changement climatique et « défis sécuritaires » au menu du sommet du sud de l’UE à Athènes

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La Grèce accueille vendredi le 8e sommet des pays du sud de l’UE, où l’accent sera mis sur le « changement climatique » et les « défis sécuritaires », dont la crise afghane et une éventuelle vague migratoire.

Les dignitaires de neuf pays européens, réunis à Athènes, avec la participation de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, aborderont les risques pouvant « compromettre la sécurité et la stabilité en Méditerranée », a déclaré le porte-parole du gouvernement grec, Yiannis Economou.

L’ordre du jour comprend la question migratoire et la situation en Afghanistan après la prise de Kaboul par les talibans, mais Athènes a l’intention de mettre particulièrement l’accent sur « la nécessité d’une action commune » pour lutter contre le changement climatique, a annoncé M. Economou jeudi lors d’un point presse.

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a d’ores-et-déjà estimé que le sommet de vendredi serait une « poursuite du débat sur la protection de la biodiversité » et sur « la nécessité d’une meilleure coopération en termes de protection civile, notamment pour les incendies ».

La Grèce a été sévèrement frappée par les feux de forêt, qui ont dévasté plus de 100.000 hectares de son territoire cet été. Mais les températures caniculaires ont également favorisé d’importants incendies en Espagne, en Italie, en Croatie, en France et à Chypre, parmi les pays membres du sommet de vendredi.

Selon l’Elysée, la réunion sera l’occasion d’une « forme de retour d’expérience » sur le mécanisme européen de protection civile et « la nécessité d’avoir désormais recours plus directement à ce dispositif » mis en place il y a deux ans pour « renforcer notre force de frappe collective » contre les incendies.

Le sommet d’Athènes devrait également déboucher sur la réaffirmation « d’engagements sur la lutte contre la déforestation et sur la gestion des forêts en Méditerranée et en matière de protection civile », selon la même source.

Cette rencontre connue sous le nom de Med7 (France, Grèce, Italie, Espagne, Chypre, Malte, Portugal) a été rebaptisée UE MED, en raison de son élargissement à la Croatie et à la Slovénie.

L’an dernier en Corse, le président français Emmanuel Macron et ses homologues des pays méditerranéens de l’UE avaient exhorté la Turquie à cesser sa politique de « confrontation » en Méditerranée orientale.

Alors que les tensions avec la Turquie sont depuis apaisées, les Européens doivent « parler avec Ankara des questions migratoires », dans le contexte afghan, selon l’Elysée.

Crainte d’une nouvelle vague migratoire

Cette année, l’UE cherche désespérément à empêcher un flux massif de réfugiés venu d’Afghanistan, qui pourrait être comparable à la crise des migrants déclenchée en 2015 par la guerre en Syrie. Plus d’un million de réfugiés étaient alors arrivés dans l’Union européenne surtout par la Grèce et l’Italie.

Alors que les Afghans comptent pour 45% des arrivées de migrants sur le sol grec depuis janvier 2021, la Grèce a déjà affirmé qu’elle ne serait plus une « porte d’entrée de l’Europe ».

Pour M. Mitsotakis, « le meilleur signe de la solidarité européenne serait que nous ayons des règles d’asile communes et que chaque pays contribue à sa manière à la gestion d’un problème qui n’est pas seulement grec, ou italien ».

Les dirigeants européens se pencheront sur le pacte européen sur la migration et l’asile, dont les négociations sont arrêtées à cause de la pandémie.

« Le pacte Asile et migration n’est pas au point mort. Il y a eu des progrès », selon l’Elysée, mais la crise afghane « relance nécessairement la question de l’adaptation de notre dispositif à la fois opérationnel et législatif de gestion humaine ordonnée des migrations ».

Mme von der Leyen avait annoncé qu’un sommet sur la défense serait organisé par la présidence française de l’UE au premier semestre de 2022, alors que le retrait d’Afghanistan a relancé la réflexion sur l’autonomie des Européens.

Europe

Le Premier ministre espagnol annonce des élections législatives anticipées le 23 juillet

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Le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez a annoncé lundi la convocation surprise d’élections législatives anticipées le 23 juillet en Espagne, au lendemain d’une déroute sans appel de la gauche face aux conservateurs lors d’un double scrutin municipal et régional.

Lors d’une allocution télévisée, Pedro Sanchez a annoncé avoir communiqué au roi Felipe VI, le chef de l’Etat, sa « décision de (…) dissoudre le Parlement et de procéder à la convocation d’élections générales » qui se tiendront « le dimanche 23 juillet ».

Ces élections se tiendront donc durant le semestre de présidence espagnole du Conseil européen, qui commencera le 1er juillet. Les législatives devaient initialement se tenir à la fin de l’année à une date qui n’avait pas encore été fixée. « J’ai pris cette décision à la vue des résultats des élections d’hier », a dit Pedro Sanchez, la mine grave, depuis le palais de la Moncloa, siège du gouvernement espagnol.

« Comme président du gouvernement et comme secrétaire du Parti socialiste, j’assume les résultats (de dimanche) et je pense qu’il est nécessaire de donner une réponse et de soumettre notre mandat démocratique à la volonté populaire », a-t-il ajouté.

Pedro Sanchez préside le gouvernement espagnol depuis juin 2018. Il avait alors chassé du pouvoir le conservateur Mariano Rajoy grâce au dépôt d’une motion de censure suite à la condamnation du PP par la justice dans un méga-procès pour corruption. Il gouverne depuis janvier 2020 en coalition avec la gauche radicale de Podemos. Son parti a subi une très lourde défaite lors des élections municipales et régionales de dimanche en Espagne, qui augure mal de son maintien au pouvoir.

Le PP obtient le plus grand nombre de voix aux municipales

Le chef du gouvernement sortant de la Cantabrie (nord de l’Espagne), Miguel Ángel Revilla, chef d’un petit parti régionaliste allié aux socialistes, a parlé d’une « marée de droite », à la fois du Parti populaire (PP), principal parti de l’opposition de droite d’Alberto Núñez Feijóo et de Vox, le parti d’extrême-droite Vox, déjà troisième force politique au Parlement. Le chef du gouvernement socialiste de l’Aragón, Javier Lambán, est allé jusqu’à évoquer un « tsunami » qui a emporté « la muraille » érigée par les socialistes. Tous deux ont été battus.

Le PP, qui avait fait de ces élections locales et régionales un référendum national sur la politique de Pedro Sánchez, a pratiquement atteint tous ses objectifs.

Il a d’abord recueilli le plus grand nombre de voix aux municipales, plus de 7 millions (31,5%), soit quelque deux millions de plus qu’il y a quatre ans, contre moins de 6,3 millions (28,1%) pour le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de M. Sánchez.

Surtout, selon la Télévision publique TVE et le quotidien El País, le PP a conquis au moins six des dix régions jusqu’alors dirigées (directement ou au sein d’une coalition) par le PSOE : la Communauté valencienne (est), quatrième du pays par la population, l’Aragon (centre), l’Extrémadure (ouest), les Baléares (est), la Cantabrie et la Rioja (nord).

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Espagne : très lourde défaite du parti socialiste lors des élections municipales et régionales

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A l’approche des élections législatives, le parti de gauche du Premier ministre Pedro Sánchez a connu une débâcle lors des élections locales de dimanche.

A six mois des élections législatives, le parti socialiste du Premier ministre Pedro Sánchez a subi une très lourde défaite lors des élections municipales et régionales, dimanche 28 mai, en Espagne, qui augure mal de son maintien au pouvoir à la fin de l’année.

Le chef du Parti populaire (PP), principal parti de l’opposition de droite, Alberto Núñez Feijóo, a immédiatement annoncé « un nouveau cycle politique ». Le PP a fait dimanche « un pas de géant » sur la route devant conduire Alberto Núñez Feijóo au poste de Premier ministre à la fin de l’année, a renchéri le président du gouvernement d’Andalousie, Juan Manuel Moreno Bonilla, un dirigeant du parti.

Le PP a d’abord recueilli le plus grand nombre de voix aux municipales, plus de 7 millions (31,5%), soit quelque deux millions de plus qu’il y a quatre ans, contre moins de 6,3 millions (28,1%) pour le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Surtout, selon la Télévision publique TVE et le quotidien El País, le PP a conquis au moins six des dix régions jusqu’alors dirigées (directement ou au sein d’une coalition) par le PSOE : la Communauté valencienne (est), quatrième du pays par la population, l’Aragon (centre), l’Extrémadure (ouest), les Baléares (est), la Cantabrie et la Rioja (nord).

Mais outre le PP, l’autre grand vainqueur est le parti d’extrême-droite Vox, déjà troisième force politique au Parlement, qui, avec plus de 1,5 million de voix aux municipales (7,19%), a doublé son score en quatre ans et effectué une poussée spectaculaire dans de nombreux parlements régionaux. Les sondages annonçaient tous une victoire de la droite à ce double scrutin municipal et régional, mais personne ne s’attendait à ce que le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de Pedro Sánchez subisse de telles pertes.

Les élections de dimanche portaient sur la totalité des 8 131 municipalités, soit 35,5 millions d’électeurs, ainsi que les assemblées de 12 des 17 régions autonomes que compte le pays. Quelque 18,3 millions d’électeurs étaient concernés par ce deuxième vote. Ce double scrutin était considéré comme une répétition générale avant les élections législatives, dont la date exacte n’est pas encore connue.

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La Russie a commencé le transfert d’armes nucléaires vers la Biélorussie

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La Russie a commencé le transfert d'armes nucléaires vers la Biélorussie

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a affirmé ce jeudi 25 mai que la Russie avait commencé à transférer des armes nucléaires vers son pays, concrétisant le déploiement annoncé en mars par Vladimir Poutine.

« Le transfert des charges nucléaires a commencé », a déclaré Alexandre Loukachenko, répondant à une question d’un journaliste russe dans une vidéo diffusée par la chaîne Telegram officieuse de la présidence biélorusse, Pul Pervogo. Le président de la Biélorussie, qui était à Moscou ce jeudi 25 mai pour un sommet régional, n’était cependant pas en mesure d’indiquer si les armes en question étaient déjà dans son pays. Il a expliqué que Vladimir Poutine lui avait indiqué la veille avoir signé le décret permettant le transfert.

Le président russe avait annoncé le 25 mars que Moscou allait déployer des armes nucléaires « tactiques » sur le territoire de Biélorussie, un pays situé aux portes de l’Union européenne, nourrissant la crainte d’une d’escalade du conflit en Ukraine. L’annonce avait alors suscité des critiques de la communauté internationale, les Occidentaux en particulier, d’autant que le dirigeant russe a depuis le début de son assaut contre son voisin ukrainien en février 2022 évoqué la possibilité d’un recours à l’arme atomique.

« Une nouvelle menace pour toute l’Europe »

L’opposante biélorusse en exil, Svetalana Tikhanovskaïa, a dénoncé une menace pour tout le continent européen. « Ça ne met pas juste en danger la vie des Biélorusses, mais crée aussi une nouvelle menace pour l’Ukraine, pour toute l’Europe », a-t-elle écrit sur Twitter. « Lorsqu’on parle d’armes nucléaires tactiques, la plupart sont aussi puissantes que celle qui a tué 140 000 personnes à Hiroshima », a-t-elle ajouté. Les armements nucléaires dits « tactiques » peuvent provoquer d’immenses dégâts, mais leur rayon de destruction est plus limité que celui d’armes nucléaires « stratégiques ».

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