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Eurobasket-2022: nouveau cauchemar espagnol pour le basket français

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Neuf ans après le seul sacre du basket français, les Bleus ont plié (88-76) face à leur meilleur ennemi l’Espagne, si souvent assassine des rêves tricolores, dimanche à Berlin en finale de l’Eurobasket.

« C’est dur, a soufflé Evan Fournier, la médaille d’argent enlevée de son cou. Ils ont été meilleurs que nous. Ils nous ont dominés de la tête et des épaules. Clairement, ils étaient au-dessus de nous. Il n’y a rien à dire. »

La douleur est vive pour les vice-champions olympiques, « pas venus pour finir deuxièmes », comme ils le répétaient, un an après une autre finale perdue aux JO de Tokyo.

« Perdre deux finales en deux ans, c’est dur », accuse le coup Rudy Gobert (6 points et 6 rebonds). « C’est à moi d’être meilleur. Je n’ai pas su aider mon équipe. »

Pour ajouter à la souffrance, ils s’inclinent face à l’ennemi intime espagnol qui les a déjà dominés à l’Euro-2011 (finale), aux JO-2012, à l’Euro-2015 à domicile ou encore aux JO-2016.

Les Hernangomez dans le rôle des Gasol

Les frères Pau et Marc Gasol retraités, une autre fratrie a enfilé les habits de bourreau des Bleus: Willy et Juancho Hernangomez. Le vétéran de 37 ans Rudy Fernandez, l’homme de la cravate sur Tony Parker lors de la finale perdue de 2011, ne les avait jamais vraiment enlevés.

Touché par la grâce, l’intérieur des Denver Nuggets Juancho Hernangomez (27 points) a brimé les Bleus à distance. Lui qui tournait à 30% de réussite derrière la ligne, a signé un 7/9 (78%).

« Au niveau où il était, il a remplacé au moins un des frères Gasol », a lâché Vincent Collet.

Désigné MVP du tournoi, son frère Willy, pivot des Pelicans de la Nouvelle Orléans a ajouté 14 points.

Un an après la finale des JO de Tokyo, les vice-champions olympiques échouent de nouveau sur la dernière marche.

Sauf que cette fois, ce n’est pas face aux intimidants Etats-Unis mais une équipe espagnole novice, comptant seulement huit joueurs ayant déjà disputé un grand tournoi.

Quand en face, ils étaient autant parmi la bande d’Evan Fournier (23 points) et Rudy Gobert (6 points et 6 rebonds) à avoir participé à l’aventure japonaise. L’absence des deux joueurs majeurs Nicolas Batum et Nando De Colo a pesé lourd dans les accrocs en attaque.

Dépassés par l’enjeu et la furia défensive espagnole, les hommes de Vincent Collet ont laissé filer la finale en première mi-temps. Ils n’ont jamais pu totalement remonter l’écart de 21 points subi dans le deuxième quart-temps (47-26).

« On a été pris par l’enjeu de la finale, confirme Collet. On a eu du mal à se livrer et on a mis quinze minutes à se libérer. »

« Notre problème a fini par nous tuer »

Collet avait prévenu: « la finale doit être une oeuvre. » Ses hommes n’ont pas livré le tableau attendu, le pinceau tremblant s’ajoutant aux imprécisions usuelles (19 pertes de balles).

« Nous savions que la clef était les pertes de balles, a rappelé Vincent Collet. Nous avons encaissé 35 points sur celles-ci, eux 7. Notre problème de tout le tournoi a fini par nous tuer. Nous avons survécu contre la Turquie et l’Italie mais nous aurions pu déjà mourir. »

Finalement, la finale représente fidèlement leur parcours: la parenthèse polonaise à part, rien n’a jamais été simple. « Vous ne lâchez jamais », les applaudissait le sélectionneur après la qualification miraculeuse contre l’Italie, la deuxième de suite après celle contre la Turquie.

Une nouvelle fois ses joueurs n’ont pas coulé au plus fort de la tempête, ils ont même entretenu l’espoir. En particulier Evan Fournier, capitaine retrouvé. Ses cinq points juste avant le retour des vestiaires ont permis de retrouver le parquet avec seulement dix longueurs de retard (47-37).

L’élan de remontada s’est poursuivi, avec un 20-2 infligé, jusqu’à revenir brièvement à trois points (49-46). Sans pouvoir jamais revenir dans cette finale qu’ils n’ont mené qu’une possession (1-0).

« On est tombé sur une grande équipe », a résumé Collet. « C’est l’Espagne, une école de basket. Ce n’est pas que Gasol et (Juan Carlos) Navarro. »

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Tennis : Carlos Alcaraz survole la finale d’Indian Wells et redevient numéro 1 mondial

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Tennis : Carlos Alcaraz survole la finale d'Indian Wells et redevient numéro 1 mondial

Il a survolé le tournoi de bout en bout. Auteur d’une démonstration, porté par un tennis au plus que parfait, Carlos Alcaraz, numéro 2 mondial, s’est adjugé pour la première fois le Masters 1000 d’Indian Wells, dimanche 19 mars en Californie.

Il a surclassé le Russe Daniil Medvedev (6e), en deux sets 6-3, 6-2. L’Espagnol de 19 ans en profite pour reprendre au Serbe Novak Djokovic, absent car non vacciné contre le Covid-19, la couronne de numéro 1 mondial qu’il avait occupée une première fois en septembre 2022, après son sacre à l’US Open.

Ce titre est le huitième de sa carrière, en onze finales disputées. Le troisième dans cette catégorie juste en-dessous des Grands Chelems. Il est le plus jeune des désormais neuf joueurs à avoir réussi le « Sunshine Double », qui consiste à également remporter l’Open de Miami. Vainqueur en Floride l’an passé, le prodige de Murcie aura l’occasion d’y défendre son titre à compter de la fin de semaine prochaine. Et il devra le conserver s’il veut rester au sommet du tennis mondial.

« Gagner de la sorte, en jouant si bien, ça donne une grande confiance évidemment. J’espère bien conserver ce niveau à Miami », a-t-il commenté à chaud. Sur sa route victorieuse dans le désert californien, il n’a pas perdu un seul set. Le dernier lauréat à avoir fait aussi bien est Roger Federer en 2017. Il inflige à Medvedev sa première défaite en vingt matchs. Rarement a-t-on vu Medvedev aussi impuissant sur un court.

« J’espère que tu me laisseras une chance la prochaine fois. J’ai essayé et essayé (de résister) mais c’était trop facile pour toi », a réagi le Russe de 27 ans, constatant l’écrasante supériorité de son adversaire sur ce match.

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Ligue 1 : Lens, dauphin provisoire, met la pression sur l’OM

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Ligue 1 : Lens, dauphin provisoire, met la pression sur l'OM

Peu importe la météo, un grand soleil brille sur le Nord de la France à l’approche du printemps. Les deux clubs de Ligue 1 de la région Hauts-de-France ont en effet le moral au beau fixe, après leurs sorties respectives samedi 18 mars, lors de la 28e journée de Ligue 1.

Le Racing Club de Lens en grande forme

Opposés à la lanterne rouge angevine au stade Bollaert, les Lensois n’ont pas fait dans la dentelle. Larges vainqueurs (3-0), les Artésiens grimpent provisoirement à la deuxième place de Ligue 1, avec un point d’avance sur l’Olympique de Marseille, qui se déplace à Reims en clôture de cette 28e journée.

Loïs Openda frappe encore

Pour retrouver provisoirement cette place de dauphin, qui a longtemps été sienne cette saison, le RC Lens a pu compter sur ses hommes forts. Le capitaine Seko Fofana a d’abord ouvert le score, avant que Loïs Openda n’inscrive un doublé. Le jeune prodige belge reste ainsi sur cinq buts en deux matchs, après son triplé record sur la pelouse de Clermont, lors de la 27e journée.

Le LOSC s’impose après une interruption de match

Un peu plus tôt dans l’après-midi, et après une interruption de match causée par un violent orage, le LOSC s’est imposé à Toulouse (2-0), grâce à des réalisations d’Alexsandro Ribeiro et Mohamed Bayo. Les Lillois en profitent pour s’emparer de la cinquième place, qualificative pour la Ligue Europa Conférence, aux dépens de Rennes qui se déplace au Parc des Princes dimanche, dans l’après-midi.

En bref, les deux clubs de Ligue 1 de la région Hauts-de-France ont assuré le spectacle ce weekend. Le RC Lens, en grande forme, se hisse provisoirement à la deuxième place du championnat, tandis que le LOSC s’impose et conforte sa cinquième place. Une belle journée de football pour les supporters de la région.

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Ligue des champions : deux chocs Real Madrid-Chelsea et Manchester City-Bayern Munich en quarts de finale

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Ligue des champions : deux chocs Real Madrid-Chelsea et Manchester City-Bayern Munich en quarts de finale

Tenant du titre, le Real Madrid de Karim Benzema affrontera Chelsea pour une place dans le dernier carré de la Ligue des champions.

Ce vendredi 17 mars, l’UEFA a organisé le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions. Le Real Madrid, qui a impressionné avec ses victoires contre Liverpool, affrontera Chelsea avec le match aller à domicile. Les deux clubs européens les plus titrés, Manchester City et le Bayern Munich, se disputeront également une place dans le dernier carré.

Les gagnants de ces deux affrontements se rencontreront en demi-finales. De l’autre côté du tableau, l’Inter Milan rencontrera Benfica Lisbonne après avoir éliminé le FC Porto, tandis que le leader de la Serie A, Napoli, affrontera le Milan AC. Les matchs retour auront lieu les 18 et 19 avril.

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