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Espagne: un clasico singulier, entre huis clos et crise larvée

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Un clasico aussi crucial qu’inhabituel au Camp Nou: à huis clos pour cause de pandémie, un FC Barcelone en crise et un Real Madrid sous pression s’affrontent pour la première fois sans public samedi en Liga (16h00), avec l’obligation de gagner pour ne pas sombrer.

Pour le match de clubs le plus regardé du monde avec 650 millions de téléspectateurs attendus selon la Ligue espagnole (LaLiga), le plus grand stade d’Europe et ses 99.000 places seront vides: en raison de la pandémie de Covid-19, l’affiche entre Barça et Real n’aura aucun témoin dans les gradins, une première dans l’histoire de cette rivalité plus que centenaire.

« N’importe quel match de football perd de son importance s’il est disputé sans public », a reconnu dans un entretien à l’AFP Javier Tebas, le patron de la Ligue espagnole de football (LaLiga). « Mais le clasico reste le clasico. C’est le match de football entre clubs le plus important au monde », assure-t-il.

Dans un pays souvent polarisé sur cette rencontre, même les bars et les habituels lieux de rassemblements des supporters autour du stade seront fermés. C’est à la télévision que les fans du monde entier devront suivre les exploits de Lionel Messi, Antoine Griezmann, Karim Benzema et consorts.

Alors que l’épidémie regagne du terrain en Espagne, où l’on a dépassé les trois millions de cas, « la situation est grave », a résumé le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez.

Atmosphère pesante

C’est dans cette atmosphère pesante que s’affronteront les deux mastodontes du football espagnol samedi après-midi.

Et aucune certitude n’accompagne les deux équipes: le FC Barcelone reste englué dans une des « plus graves crises de sa récente existence » selon les médias espagnols, avec une direction toujours sur la sellette, tandis que le Real de Zinédine Zidane, sacré champion d’Espagne avec autorité en juillet, a perdu de sa superbe.

Le week-end dernier, le Barça a posé un genou à terre à Getafe (défaite 1-0), ce qui a valu des critiques à Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé, les deux attaquants français du Barça jugés trop inefficaces. Toutefois, le club catalan a réussi à se relever immédiatement en étrillant le club hongrois de Ferencvaros (5-1) pour la première journée de Ligue des champions, mardi.

Le Real, en revanche, sort de deux défaites consécutives : la première en Liga samedi à domicile contre le promu Cadix (1-0), et la deuxième, cinglante, mercredi en Ligue des champions contre l’équipe B du Shakhtar Donetsk (3-2), toujours à domicile.

Autant dire que le Barça, en reconstruction avec son nouvel entraîneur Ronald Koeman, défie le Real Madrid d’un Zinédine Zidane sous pression.

« Demain (samedi), c’est un scénario parfait pour changer notre image. On a une opportunité pour faire un grand match. Il y aura des moments difficiles, mais c’est là que se révèlent les gros caractères et les joueurs de qualité », a souligné « Zizou » vendredi en conférence de presse.

Messi, une série à clore

Les joueurs ont tout fait pour ne pas manquer ce grand rendez-vous: le capitaine madrilène Sergio Ramos, victime d’un violent coup au genou gauche, a repris l’entraînement vendredi. « Il s’est remis, il sera avec nous », a assuré Zidane vendredi.

Côté catalan, c’est le latéral gauche Jordi Alba qui a retrouvé ses partenaires vendredi, après une blessure à la cuisse droite début octobre. « On décidera demain (samedi) », a assuré Koeman, qui s’apprête à vivre son premier clasico sur le banc, avant d’ajouter: « Il a de grandes probabilités de jouer. »

Qui sera le héros de ce premier clasico de la saison ? Alors que les deux formations sont portées par leurs jeunes pousses depuis la reprise, le prodige Ansu Fati (17 ans) côté catalan, et les talentueux Brésiliens Rodrygo et Vinicius côté madrilène, les regards seront portés vers les stars habituelles.

Lionel Messi, qui a voulu quitter le Barça avant de se raviser cet été, voudra sans nul doute effacer la série de 900 jours sans marquer face au Real qui le hante depuis près de trois ans.

Et Karim Benzema, qui n’a marqué qu’un petit but lors des six premiers matches de la saison (face à Levante le 4 octobre), aura à cœur de retrouver toute son efficacité dans ce clasico si singulier, mais si capital.

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Football – EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

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Football - EDF : Kolo Muani porte les bleus contre le Chili à Marseille

Trois jours après leur défaite face à l’Allemagne, les Bleus ont retrouvé le chemin de la victoire en battant le Chili 3-2 à Marseille. Malgré une performance en dents de scie, l’équipe française a su rebondir grâce notamment à Randal Kolo Muani, auteur d’un but et d’une passe décisive, dans un match marqué par les blessures de Jonathan Clauss et d’Eduardo Camavinga.

L’équipe de France, remaniée depuis son dernier match, a connu un début difficile en encaissant un but dès les premières minutes du match. Cependant, elle a rapidement réagi avec des offensives plus abouties, permettant à Youssouf Fofana d’égaliser rapidement. Peu après, Randal Kolo Muani a donné l’avantage aux Bleus d’une tête bien placée.

Malgré quelques frayeurs, notamment avec un tir sur le poteau du gardien Mike Maignan, les Français ont su maintenir leur avance grâce à un but d’Olivier Giroud. Le Chili a réduit l’écart en marquant un deuxième but, mais la France a tenu bon jusqu’au coup de sifflet final.

Cette victoire permet à l’équipe de France de rebondir après sa défaite contre l’Allemagne et de regagner en confiance avant les prochaines échéances, notamment l’Euro de football qui débutera en juin.

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l’Angleterre

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Tournoi des Six Nations 2024 : Victoire des Bleues contre l'Angleterre

Le XV de France clôture le Tournoi des Six Nations 2024 avec une victoire épique face à l’Angleterre (33-31), mais les apparences sont parfois trompeuses. Malgré cette performance, qui assure une deuxième place dans le tournoi, l’équipe française reste confrontée à plusieurs défis majeurs.

Sur le papier, les statistiques semblent encourageantes : une deuxième place derrière l’Irlande, la quatrième en cinq ans ; la deuxième meilleure attaque du tournoi ; Thomas Ramos sacré meilleur réalisateur avec 63 points à son actif.

Cependant, ces chiffres dissimulent une réalité plus mitigée pour le XV de France, qui a connu un Tournoi laborieux. Le début chaotique avec une défaite face à l’Irlande (17-38), suivie d’une victoire laborieuse en Écosse (20-16) et d’un nul décevant contre l’Italie (13-13), a été suivi de deux victoires éclatantes au Pays de Galles (45-24) et contre l’Angleterre.

Le sélectionneur Fabien Galthié a qualifié ce tournoi d' »enfer » où l’équipe a dû faire preuve de solidité et de résilience. Près de six mois après la déception du quart de finale de la Coupe du Monde 2023, les Bleus peinent encore à digérer cette sortie prématurée de la compétition.

Malgré des moments difficiles, les joueurs ont su montrer leur unité et leur détermination. Louis Bielle-Biarrey a souligné que ces épreuves allaient renforcer l’équipe à l’avenir.

La défense, point fort autrefois, a été le talon d’Achille de l’équipe avec quatorze essais encaissés, le pire bilan depuis l’arrivée de Fabien Galthié. Malgré tout, le XV de France a pu compter sur ses talents individuels, avec des actions décisives de joueurs comme Gaël Fickou, Damian Penaud ou Léo Barré.

Cette épreuve a également permis à certains joueurs de se révéler, tandis que les cadres ont retrouvé leur rang, en l’absence de joueurs clés comme Antoine Dupont ou Romain Ntamack. La discipline de l’équipe s’est améliorée, bien que quelques cartons jaunes et rouges aient été distribués au cours du tournoi.

Maintenant, les regards se tournent vers la tournée estivale en Argentine, où l’équipe devra confirmer ses progrès et renforcer sa cohésion.

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MMA : Doumbè perd face à Baki lors d’une soirée décevante pour le PFL à l’Accor Arena

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MMA : Doumbè perd face à Baki lors d'une soirée décevante pour le PFL à l'Accor Arena
©pfl

L’arrêt polémique de l’arbitre met fin à un combat très attendu entre Doumbè et Baki, concluant une soirée mitigée pour le PFL à Paris.

Lors de la première soirée de la Professional Fighters League (PFL) à l’Accor Arena de Paris, le Franco-Camerounais Cédric Doumbè a subi une défaite controversée face à son compatriote Baysangur « Baki » Chamsoudinov. Cette décision de l’arbitre, survenue lors du combat le plus attendu de la soirée, a clôturé un événement décevant pour l’organisation américaine de MMA.

Le combat entre Doumbè et Baki était le point culminant de la soirée, avec une attente énorme de la part des fans pour ce choc entre deux combattants français de renom. Cependant, la soirée dans son ensemble n’a pas réussi à impressionner le public, malgré les efforts du PFL pour dynamiser l’événement.

Bien que plusieurs combattants français aient participé à la soirée, aucun combat n’a vraiment réussi à capter l’attention du public. Même si certains combattants comme Yazid Chouchane ont montré de la promesse, les performances globales n’ont pas été à la hauteur des attentes.

Dans le combat principal, Doumbè et Baki se sont affrontés dans un combat intense, avec des rebondissements des deux côtés. Alors que Doumbè semblait prendre le dessus dans la deuxième reprise, une blessure au pied a provoqué un arrêt controversé de l’arbitre, mettant fin au combat et laissant les spectateurs déçus et frustrés.

Après le combat, Doumbè a exprimé sa déception face à la décision de l’arbitre, regrettant de ne pas avoir pu offrir un spectacle à la hauteur de l’événement. Baki, quant à lui, a accepté la victoire avec humilité, soulignant que les imprévus font partie du sport.

Cette conclusion décevante marque un revers pour le PFL, qui espérait organiser un événement mémorable à Paris pour rivaliser avec l’UFC. La soirée souligne les défis auxquels l’organisation américaine est confrontée pour s’imposer dans le monde du MMA.

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