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Économie

Économie : Dans les rayons des supermarchés, l’inflation est déjà bien présente

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« Ah, le kilo de couscous premier prix est à 1,29 euro! Il y a un an, c’était 0,96 »: dans les rayonnages des grandes surfaces de France, des bénévoles de l’association de consommateurs Familles Rurales relèvent méthodiquement les prix des produits, et l’inflation de nombre d’entre eux est sensible.

En une année, c’est dans ce magasin 34% d’augmentation pour la semoule premier prix ou 12% pour les pâtes de la marque de la grande surface… « Par contre, le riz n’a pas bougé », note Catherine Cahuzac.

Cette énergique retraitée, ingénieure dans le secteur de l’énergie, écume sans chariot ni cabas les rayonnages d’un gigantesque hypermarché du Val-de-Marne, en région parisienne. « Je viens dans ce centre commercial de temps en temps pour les vêtements, mais pour l’alimentaire, c’est bien trop grand pour moi », explique-t-elle jeudi.

Pour la deuxième fois de la semaine, elle va passer plusieurs heures dans le magasin, son téléphone à la main – « il faut penser à bien le recharger avant de venir… » – et une seule préoccupation: trouver le bon prix à reporter dans une application développée par Familles Rurales.

Comme une centaine de « veilleurs » bénévoles de l’association, elle recense ainsi une fois par trimestre les prix pratiqués par les grandes surfaces près de chez elle.

Objectif, pour l’association: calculer le budget que devra consacrer une famille type (deux adultes, un adolescent et un enfant) à son alimentation, pour se nourrir dans le respect du plan national nutrition santé. C’est-à-dire en mangeant sainement, dans le respect de la saisonnalité, de l’environnement et de la santé.

Lors de son dernier observatoire des prix en janvier, l’association avait calculé que le budget alimentation moyen nécessaire pour nourrir cette famille type était au minimum de 450 euros par mois en variant moins les produits, de 696 euros en consommant des produits premiers prix, 765 euros avec des produits de marques nationales (comme Panzani, Danone par exemple) et pouvait grimper jusqu’à 1.148 euros pour du tout bio.

L’exercice est un peu fastidieux pour la bénévole d’Antony. Mais il donne des informations précieuses sur l’inflation dans les rayonnages.

Le recensement en cours montre une flambée des produits à base de blé, notamment sur les premiers prix et les marques de distributeurs, des gammes où la matière première agricole pèse la plus large part du coût total de production.

Nouvelles hausses en vue

« On observe l’inflation attendue », explique la directrice du département consommation de Familles Rurales, Nadia Ziane. « Le pouvoir d’achat est aujourd’hui très altéré pour les familles d’autant que tous les essentiels ont augmenté, pas que le blé, également l’énergie ou le carburant ».

Entre reprise de la consommation post-confinements, hausse des coûts logistiques, des matières premières, offensive russe en Ukraine, le monde entier fait face depuis des mois à une hausse des prix généralisée. La France ne fait pas exception, malgré de nombreuses mesures décidées par le gouvernement pour endiguer le phénomène.

Familles Rurales invite les consommateurs à acheter moins de produits qui ont flambé, comme les pâtes, et plus de produits « également intéressants nutritionnellement » mais moins cher, comme les lentilles.

Mais pas d’alternative pour les fruits et légumes, alors que leur importance « en fait en proportion le budget alimentaire le plus cher », note Nadia Ziane. En début d’année, Familles Rurales avait tiré la sonnette d’alarme sur la flambée de leurs prix, de près de 10% en deux ans, et elle pourrait se poursuivre.

L’association demande que le chèque alimentaire promis par Emmanuel Macron lors de sa campagne porte « sur les produits qui sont valorisés dans le plan national nutrition santé ».

La mesure est en tout cas attendue, car l’inflation sur les denrées alimentaires devrait encore s’aggraver: les négociations annuelles entre le secteur agroalimentaire et la grande distribution n’ont pas suffi à répercuter les coûts de production, et les différents acteurs discutent à nouveau de hausses de prix, qui pourraient s’observer en rayons à la rentrée.

Économie

Musk premier homme à posséder une fortune de plus de 400 milliards de dollars

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Musk premier homme à posséder une fortune de plus de 400 milliards de dollars

Le fondateur de Tesla et SpaceX, Elon Musk, devient le premier individu à voir sa fortune personnelle dépasser la barre symbolique des 400 milliards de dollars.

Elon Musk, déjà connu pour son influence dans le secteur de la technologie et de l’espace, a récemment franchi une étape historique en devenant le premier milliardaire à posséder une fortune personnelle supérieure à 400 milliards de dollars. Selon les données de Bloomberg, cette somme impressionnante résulte de plusieurs facteurs économiques et politiques.

L’augmentation significative de la valeur de Tesla, dont les actions ont bondi de plus de 65% depuis l’élection de Donald Trump en novembre, a été un moteur clé de cette croissance. Parallèlement, SpaceX a vu sa valeur estimée à environ 350 milliards de dollars après que des investisseurs, y compris Musk lui-même, aient acheté pour 1,25 milliard de dollars d’actions de la société. Ces transactions ont directement contribué à l’augmentation de la fortune de Musk, le portant à 440 milliards de dollars.

Outre son succès entrepreneurial, Musk a également marqué l’actualité politique en devenant le plus grand donateur de la campagne électorale récente. Il a investi plus de 270 millions de dollars pour soutenir Donald Trump, selon la Commission électorale américaine (FEC). Cette contribution record d’un donateur non candidat a été relevée par OpenSecrets, une association spécialisée dans le suivi des financements politiques.

La proximité de Musk avec le nouveau président a suscité des inquiétudes quant à d’éventuels conflits d’intérêt, notamment en ce qui concerne les crédits d’impôt sur les véhicules électriques, un domaine où Tesla est en concurrence directe. Cependant, Trump a nommé Musk à la tête d’une commission pour « l’efficacité gouvernementale », un geste qui pourrait lui permettre d’influencer directement les politiques fédérales.

L’ascension financière d’Elon Musk illustre non seulement la puissance de son empire entrepreneurial mais aussi son influence grandissante sur la scène politique américaine. Cette position unique le place à la croisée des chemins entre innovation technologique et pouvoir politique, soulignant les liens étroits entre ces deux sphères dans l’économie contemporaine.

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Économie

Retraites : l’indexation des pensions va couter 6,5 milliards d’euros à l’État

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Retraites : l'indexation des pensions va couter 6,5 milliards d'euros à l'État

La hausse automatique des pensions de retraite, indexée sur l’inflation, entraîne des dépenses considérables pour les finances publiques.

L’ajustement des pensions de retraite au taux d’inflation, prévu pour le 1er janvier prochain, représente une charge financière substantielle pour l’État. Selon les estimations fournies par le ministère du Budget et des Comptes publics, cette indexation devrait coûter environ 6,5 milliards d’euros aux contribuables français.

Initialement, le gouvernement envisageait de différer cette revalorisation de six mois, permettant ainsi de réaliser des économies de quatre milliards d’euros. Cependant, en l’absence d’un budget adopté pour l’année à venir, la loi impose une révision automatique des pensions basée sur l’inflation de l’année précédente. En 2024, celle-ci a été de 2,2%, ce qui signifie une augmentation équivalente des pensions dès le début de l’année 2025.

Cette décision affecte directement les 17 millions de retraités français. Par exemple, un ancien salarié du privé percevant une pension de 1 400 euros nets par mois verra son allocation augmenter de 21,6 euros, tandis qu’un ancien fonctionnaire avec une pension équivalente bénéficiera d’une hausse de 30,2 euros. Il est important de noter que cette augmentation s’ajoute à celle de 5,3% déjà appliquée en 2024, reflétant une inflation en hausse constante.

L’impact financier de cette mesure sur le budget de l’État soulève des questions sur la soutenabilité à long terme des systèmes de retraite. La nécessité de réévaluer régulièrement les pensions pour maintenir leur pouvoir d’achat est incontestable, mais elle met en lumière les défis structurels que pose le financement de la protection sociale dans un contexte de croissance économique modérée et de population vieillissante.

La décision de revaloriser les pensions, bien que nécessaire pour les retraités, impose une réflexion approfondie sur les mécanismes de financement de la retraite. Les autorités devront sans doute envisager des réformes structurelles pour équilibrer les besoins des retraités avec les capacités financières de l’État, tout en assurant une gestion prudente des deniers publics.

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Allemagne: Record à 20.000 points pour le Dax, malgré la crise économique

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Allemagne: Record à 20.000 points pour le Dax, malgré la crise économique

Malgré un contexte économique tumultueux, l’indice allemand Dax 40 continue de briller, atteignant un record historique.

L’indice Dax, qui regroupe les quarante plus grandes entreprises allemandes cotées en Bourse, a franchi la barre symbolique des 20.000 points. Ce nouvel exploit, survenu en début de séance mardi, illustre la résilience et l’attractivité de l’économie allemande sur la scène mondiale, malgré une situation intérieure marquée par la récession.

Le Dax a su naviguer avec succès à travers les turbulences économiques de 2024. Les entreprises composant l’indice ont vu leur capitalisation boursière augmenter de 19% depuis le début de l’année. Certaines d’entre elles, comme Rheinmetall et Siemens Energy, ont même affiché des croissances spectaculaires, profitant de dynamiques sectorielles spécifiques. Cependant, cette performance exceptionnelle ne reflète pas nécessairement la santé de l’ensemble de l’industrie allemande, qui souffre de coûts énergétiques élevés et d’une demande mondiale en berne.

La clé de cette performance réside dans l’internationalisation des entreprises du Dax. Avec 84% de leur chiffre d’affaires réalisé à l’étranger, ces sociétés sont moins dépendantes de la conjoncture nationale. L’orientation vers les marchés dynamiques comme les États-Unis et l’Asie joue un rôle crucial. Les investisseurs sont particulièrement attentifs aux signaux positifs venant de Wall Street, où l’élection de Donald Trump a insufflé un regain d’optimisme avec la promesse de baisses d’impôts et de dérégulations.

Les marchés asiatiques, notamment chinois, apportent également un vent d’optimisme. Les politiques de relance économique mises en place par le gouvernement chinois laissent entrevoir une reprise potentielle, dont les entreprises exportatrices allemandes pourraient tirer profit. Cette internationalisation explique en partie pourquoi le Dax continue de prospérer alors que l’économie allemande prévoit une contraction de 0,2% du PIB pour l’année 2024.

La fin de l’année est également une période propice pour les investisseurs, qui cherchent à optimiser leurs portefeuilles avant la clôture annuelle. Cette pratique, connue sous le nom de « window dressing », contribue à soutenir la hausse des indices. Les investisseurs semblent également anticiper une reprise de l’économie allemande en 2025, espérant que les élections anticipées en Allemagne pourraient aboutir à un gouvernement plus dynamique.

Cependant, des incertitudes demeurent, notamment avec les menaces de Donald Trump de taxer les produits européens. La situation géopolitique mondiale, marquée par des conflits en Ukraine et au Proche-Orient, ajoute une couche de complexité. Mais pour l’instant, les investisseurs préfèrent se concentrer sur les perspectives de croissance à moyen terme, misant sur la capacité de l’Allemagne à rebondir et à surmonter les défis actuels.

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