Coronavirus
Ecole, trains: le gouvernement déroule ses nouvelles mesures pour lutter contre le Covid
Protocole sanitaire à l’école, restrictions dans les transports: le gouvernement déroule mercredi ses mesures pour contenir la propagation du Covid, contre lequel plus de 50% des Français sont désormais vaccinés.
Emmanuel Macron doit présider en visioconférence le Conseil des ministres, prévu à 13H00, depuis l’avion qui le ramènera de Polynésie à Paris, dernière réunion gouvernementale avant les vacances de l’exécutif.
Durant sa visite, Emmanuel Macron a répété que la vaccination, que l’exécutif entend accélérer, était le « seul moyen de nous sortir » de la crise.
La France a dépassé mardi soir le seuil symbolique de 50% de sa population entièrement vaccinée, un niveau néanmoins éloigné du seuil d’immunité collective estimé à environ 90% avec le nouveau variant Delta.
Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer a annoncé que seuls les collégiens et lycéens non-vaccinés devront suivre les cours à distance si un cas de Covid était détecté dans leur classe à partir de la rentrée, quand les classes d’écoles primaires fermeraient dès le premier cas positif.
Pour tendre vers un taux de vaccination maximal dans le secondaire, « 6.000 à 7.000 centres de vaccination » seront déployés à partir de la rentrée « dedans ou à côté » des établissements scolaires, a-t-il ajouté.
Le protocole sanitaire pour 2021-2022 a été publié mercredi matin sur le site de l’Education nationale et comprend « quatre scénarios en fonction de quatre degrés de circulation du virus », a précisé M. Blanquer.
« En rodage »
Le gouvernement est surtout dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel, prévue le 5 août, pour la mise en oeuvre des mesures votées le week-end dernier sur la vaccination obligatoire pour certaines professions et pour étendre le pass sanitaire qui gagne du terrain en Europe.
En France, le pass est obligatoire depuis le 21 juillet dans les lieux de loisirs et de culture (cinémas, musées…) qui rassemblent plus de 50 personnes. Il sera étendu début août aux cafés-restaurants, foires et salons, avions, trains et cars longs trajets, ainsi qu’aux établissements médicaux.
L’extension aux transports de longue distance entrera en vigueur « entre le 7 et le 10 août », a affirmé mercredi le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari.
Cette obligation du pass sanitaire concerne notamment les vols intérieurs, les trajets en TGV, Intercités et trains de nuit.
Les détenteurs de billets qui passeraient un test se révélant positif se feront rembourser leur billet, tel que c’est déjà le cas pour le transport aérien.
« On va essayer de faire cela de façon la plus opérationnelle et fluide possible, de manière à avoir un bon taux de contrôle et en même temps de ne pas rendre la vie des voyageurs difficile », a-t-il précisé, disant souhaiter éviter un phénomène de « trop grandes files d’attente ».
Interrogé sur la position affichée par le syndicat SUD-Rail, qui a appelé les cheminots à ne pas contrôler les pass sanitaires, M. Djebbari a suggéré qu’il était possible de « repositionner les contrôleurs qui seraient dans la position assez réfractaire sur ce sujet ».
« Il faut absolument qu’on fasse infuser l’idée que tout le dispositif sera en rodage dans les premières semaines », a par ailleurs expliqué un poids-lourd du gouvernement, alors que les cinémas ou les parcs d’attraction, où le pass sanitaire est déjà en vigueur, accusent des baisses de fréquentation marquées.
« On fera des mesures d’accompagnement », a poursuivi le même ministre.
Accompagnement aussi du monde de la culture, dont des représentants ont déploré mercredi auprès de l’AFP une baisse « massive » de fréquentation des salles de cinéma depuis son instauration. Des représentants doivent être reçus par les ministres de la Culture Roseline Bachelot et de l’Economie Bruno Le Maire dans l’après-midi.
En attendant, face à « une dégradation sanitaire brutale » liée au variant Delta, la préfecture de la Gironde a rendu mardi le port du masque obligatoire à Bordeaux et dans les zones touristiques, mesure qui touche désormais l’essentiel des stations balnéaires atlantiques des Sables-d’Olonne (Vendée) à la frontière espagnole.
La flambée des contaminations se poursuit avec 26.871 enregistrées mardi, le chiffre le plus haut depuis la fin avril. A l’hôpital, le nombre de malades a atteint 7.137 mardi, soit 557 patients de plus en 24 heures, et 121 personnes ont été admises en services de soins critiques, portant le nombre total de malades du Covid-19 dans ces services à 978 personnes.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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