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Dordogne: le forcené arrêté et blessé dans un échange de tirs avec les gendarmes

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Traqué depuis dimanche matin dans une forêt de Dordogne, l’ancien militaire lourdement armé a été grièvement blessé lors d’un tir de riposte et arrêté lundi par les gendarmes du GIGN, au grand soulagement des habitants du village proche du Lardin-Saint-Lazare, jusque là confinés.

« Au contact des militaires du GIGN », l’homme, identifié dans un appel à témoin de la gendarmerie comme Terry Dupin, 29 ans, « a ouvert le feu à plusieurs reprises sur eux. Et suite à un de ses derniers tirs, il y a eu un tir de riposte qui a amené à le neutraliser », a annoncé en milieu de journée à la presse le général André Pétillot, commandant de la région de gendarmerie de Nouvelle Aquitaine.

« Il n’y a aucun blessé parmi les forces de l’ordre », a souligné le général, selon qui les blessures du suspect sont « graves » et de nature à mettre sa vie en danger.

Selon une source proche de l’enquête et selon Francine Bourra, maire du Lardin-Saint-Lazare, 1.800 habitants, l’homme a été touché à la gorge. L’interpellation est intervenue dans une « zone résidentielle » de la commune voisine de Condat-sur-Vézère, a précisé la maire.

L’ancien militaire, toujours « dans la logique suicidaire », avait été localisé en bordure de la zone bouclée par les forces de l’ordre d’où il a cherché à sortir, selon le général Pétillot.

La gendarmerie de Dordogne venait de diffuser un appel à témoins avec la photo de Terry Dupin, né le 14 avril 1992, cheveux rasés sur les côtés et longue barbe, qualifié d' »individu dangereux ».

Au Lardin Saint-Lazare, « je crois que tout le monde est soulagé », a estimé Mme Bourra. « C’est un dénouement comme on le souhaitait. La population n’a pas été impactée, de même que la gendarmerie », a-t-elle ajouté en « remerciant les habitants qui ont respecté à la lettre les consignes: ils ont montré beaucoup de patience alors qu’un nouveau confinement leur a été imposé ».

« On est soulagé »

« On a eu peur, c’est quelqu’un qui était armé », témoigne Delphine Huguet, 52 ans. « On ne pouvait pas sortir, donc aujourd’hui on est soulagé. »

« Ce n’est pas la première fois qu’on (le village) a à faire avec lui », ajoute Benoît, qui vient d’aller chercher les roses qui n’ont pu être offertes la veille, pour la fête des Mères. « En 2017, on avait déjà eu les gendarmes, les hélicoptères, il s’était passé exactement la même chose. Il était passé chez son ex-compagne, il avait foutu la merde », dit-il.

L’ex-militaire, quatre fois condamné pour violences conjugales contre son ex-compagne, s’était présenté dans la nuit de samedi à dimanche au domicile de la jeune femme. L’homme, qui portait un bracelet électronique lui interdisant d’approcher de chez elle, avait alors commis des violences sur la mère de ses trois enfants et tiré sur son nouveau compagnon, sans l’atteindre, avant de prendre la fuite, selon la procureure de Périgueux Solène Belaouar.

Depuis dimanche, les GIGN de Toulouse et de Satory, en région parisienne, et plus de 300 gendarmes ainsi que des équipes cynophiles, appuyés par au moins sept engins blindés et sept hélicoptères, tentaient de débusquer l’homme réfugié dans une zone escarpée, pierreuse et boisée, difficile d’accès, d’environ 4 km2.

L’ex-militaire, dans l’armée de 2011 à 2016 et ayant appartenu au régiment d’infanterie de Brive, était armé d’une carabine de chasse, une Winchester de calibre 30-30 dont il avait déjà fait usage à plusieurs reprises dans sa fuite contre les forces de l’ordre, endommageant des véhicules de la gendarmerie.

« C’est un individu aguerri, endurant, il a l’habitude de vivre plusieurs jours en autonomie », avait souligné le général Pétillot.

Pour les détails de l’enquête, la procureure a indiqué n’être pas en mesure de communiquer lundi.

Dans l’entreprise de travaux publics de Dordogne où l’homme travaillait depuis fin août en CDI comme chauffeur poids-lourd, « jamais on ne se serait douté d’un truc comme ça », a dit à l’AFP la dirigeante de la société, souhaitant rester anonyme.

« C’était un employé modèle, on n’a rien à lui reprocher, (…) quelqu’un d’exemplaire, très calme, posé, poli, très respectueux », qui « dialoguait quand on avait envie de dialoguer », selon elle.

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

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Faits-Divers : un facteur jugé pour avoir stocké 13 000 lettres non distribuées

Mis à pied, le facteur en CDI sera jugé pour abus de confiance « au préjudice de La Poste » pour avoir stocké 13 000 lettres afin d’écourter ses tournées.

Un facteur de l’Isère, en CDI, sera jugé en janvier 2025 pour abus de confiance après avoir stocké 13 000 lettres non distribuées dans son garage à L’Isle-d’Abeau. C’est sa compagne qui a alerté les autorités, inquiète de la présence d’un katana et du volume de courrier accumulé.

La perquisition, menée début juillet, a révélé des lettres encore ficelées. En garde à vue, le postier a admis ne pas avoir distribué le courrier, affirmant qu’il était débordé par ses tournées. Delphine Moncuit, vice-procureure de Vienne, a confirmé que l’homme fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

La Poste, qui a déposé plainte et entamé une enquête disciplinaire, précise que le postier, affecté à la plateforme de Bourgoin-Jallieu, était un « facteur volant » couvrant un périmètre de 50 kilomètres.

Le suspect, trentenaire, a exprimé sa détresse face à la charge de travail à laquelle il faisait face. « Je me disais qu’à chaque fois, je terminerais ma tournée plus tard… Et du coup, je ne l’ai jamais fait. J’ai subi toute cette pression au niveau du boulot car je voulais une embauche en CDI », a-t-il déclaré. Il espérait ainsi assurer un avenir stable pour sa femme et ses deux enfants.

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Europe

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Un policier attaqué au couteau à Paris, l’agresseur neutralisé par balle

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Un policier attaqué au couteau à Paris, l'agresseur neutralisé par balle

Un policier a été blessé au couteau jeudi soir à Paris par un individu qui a ensuite été grièvement blessé par balle par un autre agent. L’incident s’est produit près des Champs-Élysées, suscitant une réponse massive des forces de l’ordre.

Jeudi soir, un policier parisien a été attaqué au couteau par un individu, ce dernier étant ensuite grièvement blessé par un autre agent. Selon une source policière, l’agresseur avait été refoulé d’une boutique Louis Vuitton avant de prendre la fuite, un couteau à la main. Lors de son arrestation, l’homme a fait volte-face et blessé un policier à l’oreille.

L’agent blessé appartient à la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a exprimé son soutien aux forces de l’ordre sur les réseaux sociaux, soulignant l’efficacité de l’intervention des policiers.

La scène s’est déroulée non loin des Champs-Élysées, où un impressionnant dispositif de sécurité a été rapidement mis en place. Des camions de déminage et plusieurs véhicules de gendarmerie et de police ont encerclé la zone, la rendant inaccessible aux passants.

Selon Jeanne d’Hauteserre, maire du VIIIe arrondissement, l’individu, soupçonné de vol à la tire, a résisté à son arrestation en blessant un policier au bras avec un couteau. En réaction, un collègue a riposté par balle, atteignant l’assaillant à l’abdomen. L’homme a été réanimé sur place avant d’être transporté à l’hôpital.

Linda Kebbab, secrétaire nationale du syndicat de police Un1té, a salué le sang-froid et le professionnalisme du policier qui a neutralisé l’assaillant, notant que ce dernier n’était sur le terrain que depuis deux jours.

Cet incident survient à seulement huit jours de l’ouverture des Jeux Olympiques à Paris, un événement pour lequel la capitale prévoit de déployer un important dispositif de sécurité.

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