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Économie

Des milliers de véhicules dangereux toujours en circulation en Guadeloupe

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_**La préfecture alerte sur la persistance de 16 000 automobiles équipées de dispositifs défectueux, malgré les risques avérés et les mesures coercitives annoncées.**_

Les autorités guadeloupéennes ont fait état d’une situation préoccupante concernant les véhicules munis d’airbags défectueux du fabricant Takata. Selon les derniers chiffres communiqués, seize mille automobiles circuleraient encore avec ces équipements, sur un parc initial de quarante-deux mille identifié comme concerné. La préfecture a souligné la difficulté à localiser avec précision l’ensemble de ces véhicules, certains ayant pu être revendus ou retirés de la circulation sans que l’information ne soit remontée.

Un renforcement significatif du cadre réglementaire est intervenu récemment. Depuis le début de l’année, tout véhicule présenté au contrôle technique et reconnu comme porteur d’un airbag Takata critique se voit immédiatement immobilisé. Cette vérification est également intégrée aux contrôles routiers habituels effectués par les forces de l’ordre. L’objectif est d’accélérer le remplacement de ces composants, une opération pourtant prise en charge gratuitement par les constructeurs.

Le défaut à l’origine de ce rappel massif mondial est lié à la dégradation dans le temps d’un propergol à base de nitrate d’ammonium, particulièrement sensible aux climats chauds et humides. Cette altération peut provoquer, en cas de déclenchement, une projection violente de métal et de plastique à l’intérieur de l’habitacle. Le bilan national fait état de plusieurs dizaines d’accidents attribués à ce dysfonctionnement, ayant entraîné des pertes humaines et de graves blessures, avec une surreprésentation notable dans les départements et régions d’outre-mer.

Malgré la communication répétée des pouvoirs publics et la procédure de rappel en place depuis des années, de nombreux propriétaires ne se sont toujours pas manifestés pour faire procéder à l’échange. Cette inertie persiste alors que le risque est documenté et que les conséquences d’un défaut de mise en conformité sont désormais très concrètes, avec l’immobilisation administrative du véhicule. La situation appelle à une vigilance accrue de la part des automobilistes concernés.

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