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Départementales : Véronique Calueba et Gabriel Blasco lancent la campagne

La bataille pour les prochaines élections départementales prévues les dimanches 20 et 27 Juin 2021 est officiellement lancée par le PCF à Sète.

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@LeSingulier

A deux mois du premier tour des élections départementales, la vice-présidente du département de l’Hérault doit repartir de l’avant et oublier la trahison dont elle a été victime lors des dernières élections municipales 2020 de la part de Sébastien Denaja. C’est aux côtés du jeune Gabriel Blasco que Véronique Calueba non encartée PCF est candidate à sa propre succession sur le canton de Sète.

Dans un contexte de crise sanitaire, « nous n’allons pas pouvoir faire ce qu’on aime et ce qu’on fait habituellement c’est à dire la rencontre avec les gens », explique la candidate sortante en préambule de cette conférence de presse qui s’est déroulée sur le site des Pierres Blanches dans le respect des gestes barrières. « On a imaginé des rencontres, des cafés campagnes, apéros campagnes ou des thé campagne pour rencontrer 3/4 personnes dans un jardin quand le temps le permet », ajoute-t-elle concernant le déroulé de cette campagne pour aller au contact des Sétois.

Véronique Calueba souhaite, « poursuivre lors de ces élections départementales l’élan de la dynamique citoyenne qui s’était créé lors des élections municipales ». « Les remplaçants des deux binômes seront issus de cet élan citoyen », nous explique la vice-présidente du département de l’Hérault. « Nous souhaitons continuer à avoir cet élan d’ouverture qui a été fait lors des dernières élections municipales vers le monde associatif et à l’engagement citoyen », précise-t-elle.

La solidarité à la personne, le soutien au monde associatif et culturel mais aussi sportif voilà les grandes lignes de l’action que ce binôme souhaite continuer à apporter au canton de Sète.

Le PCF mise sur la jeunesse pour cette élection départementale

Gabriel Blasco (34 ans) prend donc la place de François Liberti (74 ans) aux cotés de Véronique Calueba pour tenter de décrocher pour le PCF une nouvelle victoire sur le canton de Sète.

Ce jeune cadre dans le médico-social et jouteur à la jeune Lance Sétoise se dit, « fier et ravi d’être nommé candidat à ces élections départementales par le PCF sur proposition des adhérents locaux ». Militant au PCF depuis 4 ans, Gabriel Blasco est lancé pour la première fois devant le suffrage universel. Ce jeune trentenaire aura la lourde tâche de prendre la succession de Francois Liberti (Andral) dans ce binôme avec Véronique Calueba.

« Écouter et faire participer les sétoises et les sétois est la solution pour réduire le gouffre entre les citoyens et les politiques devant une confiance qui se perd », explique Gabriel Blasco. « La confiance se regagnera par une présence forte des élus départementaux sur le terrain notamment par la tenue de permanences », ajoute-t-il.

Gabriel Blasco est favorable à la mise en place du Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC), « c’est un outil qui est développé dans une quarantaine de pays et aujourd’hui en France on le stoppe, on l’empêche de le déployer », explique-t-il. « Il y a une bataille politique a faire autour de ce domaine là et l’on doit essayer de l’inscrire dans les gênes de la politique », ajoute t-il.

Celui qui va combattre ces prochaines semaines aux côtés de Véronique Calueba, souhaite peser de tout son poids sur les décisions du Département de l’Hérault. « Le département de l’Hérault balaye énormément de compétences et il a dans son coeur et son ADN l’humain et la solidarité », explique-t-il.

Et de conclure, « Je souhaite apporter la parole de ceux qui ne sont jamais entendus ».

Marseillan

Marseillan : Les tarifs de la ZAC Terra Ostrea soulèvent l’indignation des habitants

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Marseillan : Les tarifs de la ZAC Terra Ostrea soulèvent l'indignation des habitants
©VilledeMarseillan

La ZAC Terra Ostrea, nouvel aménagement urbain à Marseillan, suscite des polémiques concernant les tarifs imposés par le promoteur Angelotti. Des décisions municipales favorisant ce dernier sont vivement critiquées par les habitants, mettant en lumière un accès difficile pour la population locale.

La nouvelle Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) Terra Ostrea, qui s’étend de la route de Marseillan-Plage à la route d’Agde, est au centre d’une vive controverse. Confiée au promoteur immobilier Angelotti, la ZAC prévoit la construction de 147 logements, dont 60 sociaux, ainsi que 35 maisons individuelles et 32 appartements en collectif. Si l’initiative vise à diversifier l’offre de logements, les modalités de sa mise en œuvre soulèvent des questions.

Les propriétaires des terrains concernés ont été contraints de vendre à Angelotti à un prix de 40 euros le mètre carré, une décision conjointe du maire de Marseillan, Yves Michel, qui cumule également la fonction de président du Syndicat mixte. Les prix de vente des terrains et des logements proposés par Angelotti, largement supérieurs, ont provoqué l’indignation des habitants. Le tarif des terrains aménagés nus est de 560 euros le mètre carré, tandis qu’un appartement T2 de 49 m² est proposé à 220 000 euros, soit 4 500 euros le mètre carré.

Ces coûts élevés rendent les logements inaccessibles pour une grande partie des Marseillanais, dont le revenu moyen ne permet pas de telles acquisitions. En effet, un remboursement mensuel de 1 378 euros sur 20 ans pour un appartement de 220 000 euros requiert un revenu mensuel de 4 000 euros, un montant éloigné de la réalité économique locale.

Les décisions du maire Yves Michel de prendre en charge la création d’un giratoire à 600 000 euros HT, initialement à la charge d’Angelotti, et d’exonérer le promoteur de la Taxe Locale d’Aménagement (TLE) ont également été fortement critiquées. Ces mesures, bien que légales, ont entraîné une perte de plusieurs centaines de milliers d’euros pour la ville sans qu’aucune nouvelle infrastructure publique bénéfique à la population ne soit imposée.

La situation à Marseillan souligne une fracture entre les ambitions d’aménagement urbain et les besoins réels de ses habitants. Alors que la ZAC Terra Ostrea est censée répondre à une demande générationnelle et sociale variée, les tarifs prohibitifs laissent les Marseillanais dans une position difficile, exacerbant les tensions autour de la gestion municipale et des choix de développement urbain.

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Marseillan

Marseillan : Démission d’une adjointe de poids, Yves Michel sous pression

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Marseillan : Démission d'une adjointe de poids, Yves Michel sous pression
©Marie-Christine Fabre de Roussac

Marseillan traverse une nouvelle tourmente politique avec la démission de la deuxième adjointe et conseillère communautaire, Marie-Christine Fabre de Roussac. Ce départ révèle des tensions croissantes autour de la gestion controversée du maire Yves Michel.

La vie politique à Marseillan est une fois de plus secouée par une démission de poids. Après le départ de Ludovic Fabre, adjoint au sport emblématique, c’est maintenant Marie-Christine Fabre de Roussac qui quitte ses fonctions d’adjointe en charge de la culture et du tourisme, ainsi que son mandat de conseillère communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée. Cette démission marque une rupture significative avec le maire affairiste de Marseillan, Yves Michel.

Également conseillère départementale de l’Hérault aux côtés de Sébastien Frey, maire d’Agde, elle a officialisé sa démission auprès du Préfet de l’Hérault le 16 juillet 2024, tout en conservant son mandat départemental. Son départ survient dans un contexte où les critiques contre Yves Michel s’intensifient, notamment en raison de sa gestion opaque, de l’augmentation de la dette municipale et des taux d’imposition parmi les plus élevés du département de l’Hérault.

Selon nos informations, Marie-Christine Fabre de Roussac en a assez d’un système qui manque de transparence et de rigueur dans la gestion des finances publiques. Elle reproche également à Yves Michel de soumettre des décisions de ses propres délégations sans consultation préalable et de faire pression pour voter des décisions à Sète Agglopôle Méditerranée, souvent contraires à son propre jugement et à ses convictions. L’opacité qui règne tant à Marseillan qu’à Sète Agglopole Méditerranée, où les élus découvrent les décisions au dernier moment, est devenue insupportable pour l’adjointe démissionnaire.

Marie-Christine Fabre de Roussac refuse de continuer à subir cette gestion opaque des affaires publiques et les pressions incessantes, qu’elle qualifie en privé de quasi-harcèlement pour ceux qui osent poser des questions. Son abstention courageuse lors d’un vote polémique sur les hausses d’impôts à Sète Agglopole Méditerranée lui a valu les foudres d’Yves Michel. Par cette démission, elle marque son profond désaccord avec la gestion de Marseillan et la politique menée à Sète Agglopole Méditerranée, se libérant ainsi d’un système affairiste auquel elle a pourtant participé pendant 16 ans (2008-2024).

Le conseil municipal de Marseillan, qui se réunira le 23 juillet prochain, devra acter cette nouvelle démission, désigner un nouvel adjoint et un conseiller communautaire pour siéger aux côtés d’Yves Michel. Cette réunion sera cruciale pour déterminer la direction future de la municipalité et tenter de stabiliser une situation politique de plus en plus fragile.

Ce nouvel électrochoc parviendra-t-il à réveiller les électeurs et à leur faire prendre conscience de la grave crise de gouvernance et économique que traverse la commune de Marseillan ? Une réflexion profonde sur l’avenir de la gestion locale est désormais indispensable pour redresser la situation. La confiance des citoyens s’effrite dangereusement, tandis que le Rassemblement National enregistre des scores records dans cette commune. Il est impératif d’agir sans tarder pour éviter un naufrage irréversible.

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Sète

Sète : La justice fait obstacle à l’expulsion d’un commerçant des Halles

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Sète : La justice fait obstacle à l'expulsion d'un commerçant des Halles
©VilledeSète

La tentative de la commune de Sète d’expulser l’EURL Pedro’s Kingdom des étals n°110 et n°112 des halles vient de se heurter à un mur judiciaire. Le juge des référés a rejeté la demande de la municipalité, laissant l’exploitant en place pour l’instant. 

L’histoire commence en décembre 2023, lorsque l’EURL Pedro’s Kingdom, exploitant des étals n°110 et n°112 des halles de Sète sous l’enseigne « Don Pepe », est informée de la fin de son occupation. La municipalité, en quête d’un nouvel exploitant, lance une procédure de mise en concurrence. En février 2024, un nouveau gestionnaire est désigné, prêt à prendre les rênes le 1er avril 2024.

Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu. L’ancien exploitant reste en place, empêchant le nouveau gestionnaire d’entrer dans les lieux. Face à cette situation bloquée, la commune de Sète décide de saisir la justice en urgence, demandant l’expulsion immédiate de l’EURL Pedro’s Kingdom. La municipalité réclame également 3 000 euros pour les frais de justice et menace de recourir à la force publique si nécessaire.

Le juge des référés, se penche alors sur le dossier. Pour justifier une expulsion en urgence, la commune doit prouver que la situation cause un préjudice grave et immédiat à l’intérêt public. Mais après examen des arguments présentés, le juge conclut que la municipalité n’a pas apporté de preuves suffisantes pour justifier cette urgence.

Ainsi, la requête de la commune de Sète est rejetée. Le juge rappelle que les mesures d’urgence doivent être strictement justifiées et que, dans ce cas, l’absence de preuves claires et convaincantes ne permet pas de procéder à l’expulsion immédiate. L’EURL Pedro’s Kingdom peut donc rester sur les étals n°110 et n°112, du moins pour le moment.

Cette décision soulève des questions sur la gestion de cette situation par la commune. Pourquoi n’a-t-elle pas anticipé les difficultés liées à la transition entre les exploitants ? Et surtout, comment se fait-il qu’elle n’ait pas réussi à prouver l’urgence de la situation devant le juge ?

La commune de Sète a encore la possibilité de poursuivre l’affaire sur le fond, où les arguments des deux parties seront examinés plus en profondeur. Mais pour l’instant, l’EURL Pedro’s Kingdom reste en place, et la municipalité doit revoir sa stratégie.

Cette affaire met en lumière les complexités et les défis auxquels les autorités locales sont confrontées lorsqu’elles doivent gérer les espaces publics et les relations avec les commerçants. Elle rappelle également l’importance de préparer des dossiers solides et bien documentés lorsqu’il s’agit de mesures d’urgence.

Ainsi, les halles de Sète continueront d’abriter ‘Don Pepe’ pour un certain temps encore, tandis que la municipalité réfléchit à ses prochaines étapes. L’attention est désormais focalisée sur la suite de cette saga judiciaire, qui pourrait bien réserver encore quelques surprises compte tenu du manque de rigueur manifesté par les services de la commune.

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