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Début vendredi soir du festival de cinéma de Deauville, Johnny Depp attendu dimanche

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La 47e édition du festival du cinéma américain de Deauville doit débuter vendredi soir avec la projection de « Stillwater », déjà présenté à Cannes, et quatre films en compétition ce weekend, dont « Pleasure », « Blue Bayou » et « Pig », tandis que Johnny Depp sera présent en tête d’affiche dimanche.

Après une 46e édition bridée par le Covid, la 47e devrait avoir plus fière allure, avec masques et pass sanitaires obligatoires, mais sans jauge. Les organisateurs ont d’ores et déjà annoncé que toutes les places pour vendredi et samedi avaient trouvé acquéreurs dans les trois salles du festival.

Sur les treize films indépendants des studios hollywoodiens en compétition, « j’ai douze équipes de films qui sont présentes, ce qui prouve que les Américains », quasi absents l’an passé, « n’ont pas peur de venir à Deauville », a estimé le directeur du festival Bruno Barde, interrogé lundi.

Au total 53 films seront projetés.

Le tapis rouge sera de sortie dès ce soir pour l’ouverture officielle avec la diffusion de « Stillwater » de Tom McCarthy, diffusé à Cannes avec Matt Damon qui incarne un homme taiseux et taciturne qui a longtemps négligé sa famille et qui décide de faire le voyage de l’Oklahoma jusqu’à Marseille pour voir sa fille incarcérée pour meurtre.

Dès samedi matin, les regards devraient être braqués vers deux films en compétition, « Blue Bayou » et « Pleasure ».

Interdit au moins de 18 ans, « Pleasure » est une plongée dans l’univers du X à Los Angeles, avec une jeune Suédoise de 20 ans qui tente d’y faire carrière. « J’ai décidé de me confronter à ce monde. Ça a été une aventure incroyable. J’ai débarqué en pensant que c’était un monde patriarcal, oppressif envers les femmes…et ça l’est », explique la réalisatrice suédoise Ninja Thyberg, interrogée dans le dossier de presse du film attendu dans les salles françaises le 21 octobre.

Le film du réalisateur américain Justin Chon, « Blue Bayou », déjà présenté à Cannes dans la catégorie « Un certain regard », sera également diffusé aux festivaliers samedi: Antonio LeBlanc, né en Corée mais qui a grandi en Louisiane, risque d’être expulsé des Etats-Unis alors qu’il élève une petite fille avec la mère de cette dernière.

Gainsbourg présidente

Oliver Stone de son côté viendra défendre samedi, hors compétition, son « JFK L’Enquête » qui n’a pour l’heure pas trouvé de distributeur, malgré sa présentation à Cannes. Dylan Penn évoquera « Flag Day » un film de son père Sean dans lequel elle joue et qui concourait pour la Palme d’Or en juillet.

Johnny Depp, 58 ans, est attendu dimanche dans la station balnéaire normande. L’acteur, qu’une récente saga judiciaire a opposé à un tabloïd sur fond d’accusations de violences conjugales, présentera hors compétition « City of lies » (Ville de mensonges) dimanche soir. Il y joue un policier à la retraite forcée. Le film, qui repose sur un duo avec Forest Whitaker, est sorti directement en DVD.

A noter que pour la quatrième année de rang une femme sera présidente du jury. Après Sandrine Kiberlain (2018), Catherine Deneuve (2019) et Vanessa Paradis (2020), c’est Charlotte Gainsbourg qui apportera son regard sur les œuvres diffusées et les prix qui seront décernés le 11 septembre.

Pour la seconde année consécutive, le festival propose des inédits français. Claude Lelouch présentera ainsi, avec nombre d’acteurs-stars, « L’amour, c’est mieux que la vie ». Le réalisateur a assuré en octobre à RTL qu’il s’agirait de son dernier film. Laure Calamy (César de la meilleure actrice en mars), Christophe Honoré ou encore Yvan Attal feront également le déplacement en Normandie.

Les organisateurs espèrent une fréquentation en nette hausse par rapport aux 38.000 spectateurs de l’édition 2020, a indiqué M. Barde. Les années précédentes, le festival avait attiré environ 60.000 personnes selon les organisateurs.

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Télévision : C8, c’est fini ! La chaîne perd sa fréquence sur la TNT

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TV : C8, c'est fini ! La chaîne perd sa fréquence sur la TNT
©C8

C’est un tremblement de terre dans le monde de la télévision. C8, candidate à la reconduction de sa fréquence TNT, n’a pas obtenu gain de cause. L’Arcom a en effet décidé de la lui retirer pour 2025, tout comme celle de NRJ12.

La décision de l’Arcom, annoncée mercredi 24 juillet, marque une rupture significative pour C8, qui diffuse notamment l’émission populaire de Cyril Hanouna, TPMP. Cette chaîne, qui a été la plus sanctionnée de la télévision française, ne verra pas sa fréquence TNT renouvelée en 2025. NRJ12, également candidate à la reconduction de sa fréquence, subit le même sort.

En revanche, CNews, une autre chaîne du groupe Canal+ et propriété du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a été sélectionnée pour un renouvellement de sa fréquence. Malgré les nombreux rappels à l’ordre par l’Arcom, CNews conserve sa place sur la TNT.

Les décisions de l’Arcom ont également favorisé de nouveaux projets de chaînes. Le groupe Ouest-France et le milliardaire Daniel Kretinsky ont tous deux vu leurs propositions de chaînes présélectionnées pour des fréquences TNT en 2025. L’Arcom a justifié ses choix en se basant sur « l’intérêt de chaque projet pour le public au regard de l’impératif prioritaire de pluralisme des courants d’expression socio-culturels », selon le communiqué officiel.

Cette annonce marque un tournant pour le paysage audiovisuel français, avec une réorganisation des chaînes disponibles sur la TNT. Les téléspectateurs devront s’adapter à ces changements à partir de 2025, tandis que les groupes médiatiques concernés prépareront leur transition ou leur nouvelle stratégie pour maintenir leur présence sur le petit écran.

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France Inter: Adèle Van Reeth visée par une motion de défiance de la rédaction

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France Inter: Adèle Van Reeth visée par une motion de défiance de la rédaction

La directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, est visée par une motion de défiance de la rédaction, au lendemain de l’annonce du remplacement de Yaël Goosz par Patrick Cohen comme éditorialiste politique de la matinale.

« C’est avec consternation et colère que nous avons appris par la presse que la direction de France Inter avait décidé de retirer l’éditorial politique du matin à Yaël Goosz » qui pourtant « a fourni un travail exemplaire, fiable, indépendant », explique ce texte. Yaël Goosz reste chef du service politique de France Inter mais devra laisser sa place à Patrick Cohen – qui avait présenté la matinale de 2010 à 2017 – pour l’édito politique de 07h44.

Dans cette motion, les signataires (80% des 95 journalistes de la rédaction) dénoncent une décision « d’une brutalité inouïe en termes de management ». « Ce n’est pas une motion contre Patrick Cohen », tient à préciser un journaliste signataire qui préfère rester anonyme, mais bien contre « un choix incompréhensible et des méthodes violentes » de la direction, la rédaction ayant selon lui appris la nouvelle « dans la presse » mercredi.

Selon France Inter mercredi, Yaël Goosz doit se voir proposer un autre créneau pour intervenir sur la grille, qui reste à déterminer. Les signataires de la lettre dénoncent « bien d’autres décisions incompréhensibles prises par la directrice de France Inter ces derniers mois » et l’impossibilité à « continuer à lui faire confiance pour diriger cette radio ».

Le licenciement de Guillaume Meurice pour « faute grave », après qu’il a répété à l’antenne ses propos polémiques sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et « l’affaiblissement » puis l’arrêt de son émission à succès « Le grand dimanche soir », font partie de ces désaccords entre rédaction et direction, précise le journaliste sous couvert d’anonymat. Il déplore une « difficulté récurrente (de la direction) à dialoguer, entendre, écouter une rédaction qui fonctionne et qui donne des résultats ».

Jeudi, la direction n’a pas souhaité faire de commentaire. En dépit des turbulences, France Inter a largement conservé son statut de première radio du pays avec 6,85 millions d’auditeurs chaque jour d’avril à juin, selon les chiffres de Médiamétrie publiés mercredi.

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MeToo cinéma: le parquet requiert la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols

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MeToo cinéma: le parquet requiert la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols

Le mouvement #MeToo continue de secouer le cinéma français. Le parquet de Paris a requis la mise en examen de Benoît Jacquot pour viols et examine les accusations contre Jacques Doillon, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre les violences sexuelles.

L’étau judiciaire se resserre dans une enquête-phare du #MeToo français visant deux cinéastes : le parquet de Paris a requis la mise en examen pour viols de Benoît Jacquot et réfléchit aux « suites à donner » aux accusations visant Jacques Doillon.

Les deux hommes, qui réfutent les accusations les visant, étaient en garde à vue depuis lundi à la brigade de protection des mineurs. Après y avoir passé une nouvelle nuit, Benoît Jacquot, 77 ans, est présenté mercredi à un juge d’instruction, qui doit trancher sur sa mise en examen ou non.

Le parquet a indiqué avoir demandé cette mise en examen pour « viol, agression sexuelle et violences, susceptibles d’avoir été commis entre 2013 et 2018 » au préjudice de l’actrice Julia Roy et pour « viol sur mineur par personne ayant autorité, viol par concubin, susceptibles d’avoir été commis entre 1998 et 2000, et en 2007 » au préjudice de l’actrice Isild Le Besco. Le ministère public a aussi requis son placement sous contrôle judiciaire.

L’avocate de Benoît Jacquot, Me Julia Minkowski, n’a pas souhaité commenter à ce stade. Lundi, elle avait déploré des « atteintes incessantes » à la présomption d’innocence de son client.

L’actrice Julia Roy, quarante-deux ans de moins que Benoît Jacquot et qui a joué dans quatre de ses films de 2016 à 2021, a évoqué « un contexte de violences et de contrainte morale qui a duré plusieurs années », dans sa plainte le visant et dénonçant des viols et des agressions sexuelles, selon une source proche du dossier.

La comédienne Isild Le Besco, aujourd’hui âgée de 41 ans, a tourné six films avec Benoît Jacquot qu’elle a rencontré quand elle avait 16 ans et l’accuse de violences sexuelles, psychologiques et physiques. « Je crois que Benoît n’est pas un homme qui souhaite faire du mal sciemment. Je ne le vois pas étrangler une femme par plaisir en pleine conscience, comme d’autres hommes le font. Benoît, c’est autre chose: il a cette volonté de pouvoir absolu, de contrôle », a-t-elle estimé dans un entretien mercredi au magazine Elle.

L’autre mis en cause, Jacques Doillon, a lui vu sa garde à vue levée mardi soir « pour des raisons médicales », a expliqué le parquet de Paris. Le réalisateur et producteur, 80 ans, a été relâché sans poursuites à ce stade, le ministère public devant encore définir « les modalités des suites à donner » le concernant. Son avocate, Me Marie Dosé, n’a pas souhaité réagir.

« Dans les deux procédures, les plaignantes qui ont dénoncé des faits qui ne figurent pas dans la prévention retenue seront contactées personnellement », a souligné le parquet.

L’enquête préliminaire a été déclenchée après la plainte déposée par une autre actrice, Judith Godrèche, contre les deux cinéastes, qui contestent les accusations. Âgée de 52 ans, l’actrice a accusé publiquement début février Benoît Jacquot de viols puis Jacques Doillon d’agression sexuelle, déclenchant une nouvelle tempête dans le cinéma français, jusqu’à ébranler la cérémonie des César ou le Festival de Cannes.

« Nous prenons acte du défèrement de Benoît Jacquot devant un juge d’instruction pour des faits de même nature que ceux commis à l’encontre de Judith Godrèche dont les faits sont, pour ce qui la concerne, prescrits », a réagi le conseil de l’actrice, Me Laure Heinich.

« Ces plaintes sont non prescrites. La période que j’ai dénoncée est prescrite. Mais je me sens entendue à travers cette décision », a abondé Judith Godrèche dans une publication sur Instagram. « Rien ne s’efface. Rien n’est réparé. Que la loi s’empare de celui qui faisait sa loi sur nous », a-t-elle insisté. « J’apprends également que le parquet n’a pas encore pris de décision concernant Jacques Doillon. Toutes ses victimes et moi-même retenons notre souffle. Notre espoir persiste. »

Une commission d’enquête sur les violences sexuelles dans le cinéma, l’audiovisuel, le spectacle vivant, la mode et la publicité a débuté ses travaux en mai, stoppés net après la dissolution le 9 juin de l’Assemblée nationale.

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