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Crise Iran-Israël : Washington joue la montre avant des pourparlers en Suisse

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Alors que les tensions atteignent un niveau critique, les États-Unis retardent leur décision d’intervenir militairement, laissant une chance aux discussions diplomatiques prévues ce vendredi.

Le président américain a annoncé qu’il se donnerait deux semaines pour décider d’une éventuelle participation aux frappes israéliennes contre l’Iran. Cette temporisation survient à la veille d’une rencontre cruciale en Suisse entre des ministres européens et des responsables iraniens, dans l’espoir de désamorcer la crise.

Depuis le début des hostilités le 13 juin, les frappes israéliennes et les ripostes iraniennes se sont enchaînées, faisant des centaines de victimes des deux côtés. Israël justifie ses attaques par la nécessité de neutraliser le programme nucléaire iranien, que Téhéran affirme être strictement civil. Les déclarations américaines oscillent entre fermeté et ouverture, la porte-parole de la Maison Blanche soulignant que la diplomatie reste une option, tout en mettant en garde contre l’urgence de la situation.

La réunion prévue en Suisse rassemblera les ministres des Affaires étrangères britannique, français, allemand et une représentante de l’UE, avec pour objectif de relancer les négociations sur le nucléaire iranien. Paris a confirmé que les États-Unis étaient prêts à un dialogue direct avec Téhéran, sous certaines conditions.

Sur le terrain, les affrontements se poursuivent. Un drone iranien a été intercepté près de Haïfa, tandis qu’Israël a averti les civils iraniens d’évacuer une zone industrielle ciblée. Les frappes israéliennes ont déjà endommagé ou détruit plusieurs infrastructures militaires et nucléaires en Iran, selon Tel-Aviv. En réponse, Téhéran assure que ses attaques ne visent que des objectifs légitimes, conformément au droit international.

La situation humanitaire se dégrade, avec des coupures d’internet prolongées en Iran et des hôpitaux touchés en Israël. Les deux camps campent sur leurs positions : l’ayatollah Khamenei a juré que son pays ne capitulerait pas, tandis qu’Israël promet de faire payer un lourd tribut à ses adversaires.

Dans ce contexte explosif, la communauté internationale retient son souffle, espérant que la voie diplomatique l’emportera avant une escalade irréversible.

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