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Covid: vers de nouvelles mesures en France face à un regain de l’épidémie

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Moins d’une semaine après de nouvelles mesures anti-Covid-19 dans 16 départements, l’exécutif, dont une deuxième ministre a été hospitalisée, réfléchit à une extension des restrictions dans certains territoires, en attendant une accélération de la vaccination.

La ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, âgée de 74 ans, se trouve dans un « état stable » qui « n’inspire pas d’inquiétudes », a assuré son entourage. La ministre du Travail Elisabeth Borne a elle annoncé sa sortie de l’hôpital où elle était suivie depuis lundi, se disant « soulagée ».

La situation sanitaire, avec des services de réanimation saturés dans certaines régions comme l’île-de-France, inquiète quant à elle fortement le monde médical et le gouvernement qui se démultiplie pour tenter de contenir les critiques.

« Chacun voit que le Covid prend de nouveau une sorte d’expansion et c’est très inquiétant (…) On a devant nous plusieurs semaines difficiles », a convenu le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur RMC.

Au point que le désormais traditionnel Conseil de défense restreint mercredi, avant le Conseil des ministres, doit étudier d’éventuelles nouvelles restrictions, comme la possibilité de limiter les voyages à l’étranger hors motifs impérieux professionnels, estudiantins ou familiaux, a ajouté le ministre.

Le Premier ministre, qui « cherche toujours à éviter un troisième confinement », reconnaît une « situation de départements qui montrent des développements de taux d’incidence très élevé » et le fait que « naturellement » le gouvernement va être « amené à prendre des décisions complémentaires dans d’autres départements », par exemple des régions Bourgogne-France-Comité ou Bouches-du-Rhône, confie à l’AFP une source gouvernementale.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, sera d’ailleurs certainement interrogé sur la stratégie de l’exécutif à l’occasion d’un débat à l’Assemblée nationale sur « le suivi de la crise sanitaire ». Il sera aussi l’invité de l’émission Quotidien sur TMC à partir de 19H20.

« On va dans le mur »

En attendant, une partie du monde médical gronde face à une saturation des services de réanimation dans les zones très touchées par le regain de l’épidémie, estimant qu’un confinement plus strict est nécessaire.

« On marche sur la tête avec des mesures qui sont complètement déconnectées de la réalité », a estimé sur Cnews le Pr Gilles Pialoux, chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Tenon à Paris, dénonçant la fermeture de l’activité opératoire pour soigner des patients atteints du Covid.

Pour lui, le semi-confinement en Ile-de-France est une mesure « hors-temps ». « Je ne vois pas comment ça peut freiner… On va dans le mur », a-t-il estimé, appelant l’exécutif à « ne pas perdre le lien avec le terrain, et se méfier aussi de l’opinion publique ».

Le nombre de malades du Covid soignés en réanimation augmente régulièrement ces derniers jours, de 4.400 dimanche à 4.634 mardi, pour se rapprocher du pic de la 2e vague de l’automne (4.900 le 16 novembre).

Depuis samedi, dans 16 départements, dont toute la région parisienne, les Hauts-de-France, une partie de la Normandie et les Alpes-Maritimes, de nouveaux commerces ont fermé, les déplacements sont limités à 10 km, sauf motif dérogatoire, et le gouvernement a renforcé ses appels au télétravail et à ne pas inviter d’amis chez soi.

Comme ailleurs en Europe, l’exécutif compte sur la vaccination qu’Emmanuel Macron a promis mardi d’accélérer et d’élargir aux 70-75 ans sans comorbidités dès samedi et à partir de mi ou fin avril aux enseignants.

Gérald Darmanin a d’ailleurs annoncé mercredi l’ouverture de 38 vaccinodromes gérés par 25.000 sapeurs-pompiers formés à la vaccination et 2.500 en charge de la logistique.

Selon le dernier bilan du ministère de la Santé, près de 6,6 millions de personnes ont reçu une première dose, dont 2,5 millions ont été vaccinées avec deux.

« Moins de baratin »

L’opposition focalise ses critiques sur des mesures jugées tardives et brouillonnes, avec l’épisode des attestations ratées le week-end dernier, et la lenteur de la vaccination sur fond d’approvisionnement ralenti et de polémique sur AstraZeneca.

« Pourquoi est-ce que le freinage intervient maintenant au mois de mars, alors qu’il aurait dû intervenir au mois de janvier », avec le « risque » désormais de devoir « trier les malades », a interrogé le premier secrétaire du PS Olivier Faure sur Sud Radio.

« Plus de vaccins, moins de baratin », a exhorté de son côté le président du groupe LR à l’Assemblée Damien Abad sur Public Sénat, en réclamant une « vaccination de masse, pas la vaccination par tranches d’âge si l’on veut arriver à 30 millions de personnes vaccinées au 30 juin ».

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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