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Covid: pour les moins de 55 ans, un autre vaccin après la première dose d’AstraZeneca

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Les moins de 55 ans ayant déjà reçu une dose d’AstraZeneca se verront proposer un vaccin différent pour la seconde dose, ont annoncé vendredi les autorités de santé, au moment où les tout premiers signes de ralentissement de la troisième vague épidémique de Covid-19 sont observés.

Cette nouvelle règle concerne 533.000 personnes qui avaient reçu leur première injection avant que le vaccin du laboratoire anglo-suédois soit suspendu, le 19 mars, pour ces tranches d’âge, en raison de rares cas de thromboses (caillots sanguins) repérés en Europe.

« Pour ces personnes, nous recommandons aujourd’hui d’administrer un vaccin à ARN messager », autrement dit ceux de Pfizer/BioNtech ou de Moderna, pour la deuxième dose avec un intervalle de 12 semaines entre les deux, a indiqué la présidente de la HAS Dominique Le Guludec, lors d’une visioconférence.

« Il n’y a aucune raison de craindre des effets secondaires particuliers. La seule chose qu’il faut s’assurer est qu’il y ait une bonne réponse immunitaire, ça devrait être le cas », a poursuivi la Pr Elisabeth Bouvet, présidente de la commission technique des vaccinations de la HAS.

Ce choix est « totalement logique », a jugé sur RTL le ministre de la Santé Olivier Véran, lui-même concerné puisqu’il avait reçu sa première injection début février en tant que professionnel de santé.

Mais l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a réitéré vendredi qu’elle ne pouvait faire une telle recommandation « à ce stade », en l’absence de « données adéquates ». Un manque d’études dont la HAS convient également.

Record de piqûres

Pour les autorités sanitaires françaises, il s’agissait de résoudre un nouveau casse-tête lié au vaccin du laboratoire anglo-suédois, au parcours chaotique, entre inquiétudes sur les effets secondaires et baisses de livraisons aux pays de l’Union européenne.

D’abord réservé aux moins de 65 ans, faute de données sur son efficacité chez les plus âgés, il a ensuite été élargi aux seniors, avant de se voir réserver seulement aux plus de 55 ans, quand de rarissimes cas de thromboses, parfois mortelles, ont été observés chez des sujets plus jeunes en Europe.

Reste à savoir quel sera le coût en image pour le vaccin AstraZeneca, alors que des témoignages de médecins, dans les centres de vaccination, ou de pharmaciens, font déjà état de rendez-vous décommandés.

Plus de trois mois après le début de la campagne vaccinale, le ministre de la Santé s’est en tout cas félicité d’un record battu jeudi, avec 437.000 piqûres sur une seule journée, qui a aussi vu la France dépasser les 10 millions de premières doses injectées.

Alors qu’environ 12 millions de doses (tous vaccins confondus) doivent être livrées à la France en avril, Olivier Véran a rappelé les prochains caps fixés par le gouvernement: 20 millions de premières doses injectées à la mi-mai, 30 millions à la mi-juin, en ouvrant la vaccination aux 60-69 ans à la mi-avril.

Pas encore le pic à l’hôpital

La cadence de la campagne est un enjeu crucial, au moment où la France affronte une violente troisième vague épidémique, marquée par un très fort afflux de malades à l’hôpital et dans les services de réanimation, et par un nombre de décès reparti à la hausse la semaine dernière (2.032 contre 1.842 la semaine précédente).

Emmanuel Macron a revêtu charlotte et blouse blanche vendredi matin pour visiter en Eure-et-Loir l’usine du groupe Delpharm, qui a commencé cette semaine, pour la première fois en France, à embouteiller les vaccins de Pfizer/BioNtech.

Après quatre jours d’école à la maison et à la veille de deux semaines de vacances scolaires unifiées et confinées, l’exécutif guette les premiers signes de freinage de la circulation du virus.

« Le nombre de nouvelles infections progresse de manière moindre, avec une diminution du taux de positivité des tests (de 8,2% à 7,5%), ce qui peut témoigner d’un ralentissement de la progression épidémique », observe Santé publique France dans son bulletin.

« Une circulation virale de moindre intensité est observée en Île-de-France et dans les Hauts-de-France, qui pourrait correspondre aux effets bénéfiques des restrictions renforcées prises dans ces régions dès le 20 mars », avec les confinements du week-end, ajoute l’agence sanitaire.

« Les efforts des Français seront payants », a assuré le ministre de la Santé, qui préfère parler prudemment de « tendance à la stabilisation » plutôt que de « reflux ».

Mais le « pic sanitaire » à l’hôpital, « nous ne l’avons pas atteint (…) puisqu’hélas le pic sanitaire succède au pic épidémique », a-t-il ajouté.

La pression sur les services de réanimation reste très forte, avec plus de 5.700 malades du Covid-19 accueillis jeudi, au-dessus des capacités normales du pays, une situation qui oblige les hôpitaux à déprogrammer des opérations moins urgentes pour parer au plus pressé. A l’heure actuelle, près de 8.000 lits de réanimation sont disponibles en France.

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Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l’origine de la pandémie

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Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l'origine de la pandémie

Il est essentiel pour la communauté scientifique de découvrir l’origine de la pandémie, car cela permettrait de mieux anticiper et lutter contre une éventuelle nouvelle vague épidémique.

Le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré lors d’une interview à Fox News le 28 février que l’épidémie de Covid-19 était « très probablement » causée par un accident de laboratoire à Wuhan en Chine. Il a également accusé la Chine de faire obstruction à l’enquête menée par les États-Unis pour découvrir les causes de la pandémie, qui a causé plus de 7 millions de morts dans le monde depuis 2020.

Cette déclaration intervient peu de temps après que le ministère américain de l’Énergie ait émis une hypothèse similaire, après avoir obtenu de nouveaux éléments de renseignement sur l’affaire. Cependant, les médias qui ont relayé cette information soulignent que cette analyse est publiée avec un faible niveau de confiance.

Le renseignement américain est désormais divisé, certains estimant que la transmission naturelle est à l’origine de la pandémie, tandis que d’autres penchent pour une fuite de laboratoire. De son côté, la Chine a vivement contesté la thèse de la fuite de virus. Pour la communauté scientifique, il est crucial de déterminer l’origine de la pandémie afin de mieux se préparer et de lutter contre une prochaine vague épidémique.

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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l’OMS

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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l'OMS

Ce niveau d’alerte est maintenu, trois ans jour pour jour après que l’OMS ait déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale

L’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal sur la pandémie de Covid-19, trois ans jour pour jour après avoir déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a suivi les recommandations du Comité d’urgence sur le Covid-19, des experts qui se réunissaient pour la 14ème fois vendredi, selon un communiqué. Le docteur Tedros avait déjà fait savoir qu’il jugeait prématurée la levée du niveau d’alerte le plus élevé.

Selon le tableau de bord de l’OMS, la maladie avait officiellement fait 6.804.491 morts au 27 janvier, mais l’OMS comme les experts s’accordent à dire que le nombre de morts est beaucoup plus élevé. L’OMS comptait 752.517.552 personnes infectées, là aussi un nombre très inférieur à la réalité, d’autant qu’avec la chute des tests, les nouveaux cas sont loin d’être toujours enregistrés.

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Covid-19 en Chine : Emmanuel Macron demande des mesures adaptées à la protection des Français

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Alors que la Chine a décidé de mettre fin à la politique «zéro Covid», suscitant l’inquiétude de plusieurs pays, le président de la République Emmanuel Macron a demandé des mesures adaptées de protection des Français.

L’inquiétude monte d’un cran. Emmanuel Macron a «demandé des mesures adaptées de protection» des Français au gouvernement, qui assure mercredi «suivre très attentivement l’évolution de la situation en Chine», confrontée à une explosion des cas de Covid.

Au gouvernement, «le ministère de la Santé et de la prévention suit très attentivement l’évolution de la situation en Chine», a-t-il indiqué.

«Il est prêt à étudier toutes les mesures utiles qui pourraient être mises en œuvre en conséquence, en lien avec les partenaires européens de la France, et dans le cadre juridique qui existe aujourd’hui», a-t-il ajouté.

Depuis le 1er août 2022 et l’adoption de la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, peu importe le pays ou la zone de provenance.

Ce texte laisse cependant la possibilité au gouvernement d’imposer, jusqu’au 31 janvier, la présentation d’un test négatif avant l’entrée sur le territoire pour les personnes de plus de 12 ans «en cas d’apparition et de circulation d’un nouveau variant de la Covid-19 susceptible de constituer une menace sanitaire grave».

Des mesures de protection appliquées dans plusieurs pays

La fin brutale ce mois-ci de la politique du «zéro Covid» en Chine a suscité l’inquiétude de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, qui envisagent aussi des restrictions d’entrée pour les voyageurs chinois, alors que la Chine fait face à la plus importante vague de contaminations au monde, amplifiée par l’apparition de nouveaux variants.

L’Italie a décidé d’imposer des tests obligatoires à tous les voyageurs venant de Chine, confrontée à une explosion des cas de Covid, a annoncé mercredi le ministre italien de la Santé.
Le Japon va d’ailleurs rétablir à partir de vendredi les tests PCR obligatoires pour les voyageurs provenant de Chine continentale.

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