Coronavirus
Covid: l’Ile-de-France « en sursis », entre transferts de malades et menace de confinement

« En sursis », bientôt « hors de contrôle »: l’exécutif compte sur les transferts de malades pour soulager les hôpitaux d’Ile-de-France saturés par le Covid-19, mais il devra aussi trancher rapidement sur un possible reconfinement de la région parisienne.
Avec six évacuations quotidiennes par voie aérienne à partir de lundi, puis une « opération plus massive » par TGV médicalisés en fin de semaine, selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, les autorités sanitaires estiment à une centaine au total les transferts de patients soignés en services de réanimation de l’Ile-de-France vers d’autres régions d’ici la semaine prochaine.
L’opération doit permettre d’atténuer la charge que subissent les soignants des hôpitaux franciliens, où le total des capacités initiales a été atteint avec plus de 1.100 malades du Covid-19 en réa dimanche. Au niveau national, il y avait ce week-end plus de 4.100 patients dans ces services de soins réservés aux cas les plus graves, encore sous le pic de la 2e vague de l’automne (4.900).
« L’Île-de-France est clairement en sursis » car « le variant anglais (du virus), majoritaire, n’est pas seulement plus contagieux, il est aussi plus mortel », et « nos capacités de réanimation sont saturées », a exposé sur France 2 la présidente de la région, Valérie Pécresse, disant ne pas s’opposer à des mesures « justifiées, si elles sont proportionnées et accompagnées ».
« Il n’y a que deux traitements qui sont connus comme efficaces aujourd’hui contre l’épidémie, le confinement et la vaccination. Et la vaccination n’aura des effets que dans plusieurs mois alors que là, on raisonne en terme de semaines », a ajouté sur France Inter le directeur médical de crise de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Bruno Riou. Plus de 5 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin, dont 2,2 millions ont été vaccinées avec deux doses.
Le vaccin AstraZeneca, suspendu par plusieurs pays européens, n’en finit pas d’accumuler les déconvenues: les pompiers des Bouches-du-Rhône ont suspendu lundi son utilisation sur leur personnel après des effets indésirables.
« Marre »
Pour Bruno Riou, les transferts de malades ne sont qu' »une soupape de soulagement » et si la situation « n’est pas encore hors de contrôle », « elle va l’être ». Le virus circule toujours activement en région parisienne, où le taux d’incidence grimpait, au 11 mars, à 391 nouveaux cas pour 100.000 habitants sur sept jours, contre 348 une semaine plus tôt. Trois départements d’Ile-de-France (Seine-Saint-Denis, Val d’Oise, Val-de-Marne) dépassent désormais le taux d’incidence du Pas-de-Calais, où des confinements le week-end sont en vigueur.
Sans exclure une solution de ce type pour la région parisienne, Jean Castex a répété dimanche, sur le réseau Twitch, qu' »il faut qu’on utilise toutes les armes à notre disposition pour l’éviter », car les Français « en ont marre ». Le Premier ministre s’exprimera aussi mardi soir sur BFMTV, à la veille d’un nouveau conseil de défense sanitaire à l’Elysée.
Malgré un contexte sanitaire très tendu, le gouvernement veut tenter de se projeter à plus long terme en discutant lundi avec les partenaires sociaux de la « sortie de crise ». Au menu notamment le « débranchement progressif des aides » à l’économie.
Un an après le premier confinement, le Covid-19 pèse toujours lourdement sur les vies quotidiennes: couvre-feu à 18h en métropole, restaurants, bars, lieux culturels et salles de sport privées fermées, étudiants accueillis au compte-gouttes dans les universités.
« J’entends beaucoup dire qu’une semaine sans confinement est une semaine gagnée (…) pour moi c’est une semaine perdue », a déclaré, en allusion à la stratégie de l’exécutif, le professeur Riou, en pointant les « conséquences considérables », notamment en termes de décès, de séquelles pour les malades ou de déprogrammations d’autres soins.
La semaine dernière, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France avait donné l' »ordre ferme » aux hôpitaux et cliniques de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales.
Au niveau national, après un tassement du nombre de cas détectés durant la première semaine du mois de mars, ils sont repartis à la hausse : 115.270 personnes ont été testées positives entre lundi et jeudi derniers, contre 103.747 les mêmes jours de la semaine précédente.
La semaine dernière, 1.855 malades atteints du Covid-19 sont décédés à l’hôpital ou en Ehpad, pour un total depuis le début de l’épidémie de 90.429 morts.
Coronavirus
Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l’origine de la pandémie

Il est essentiel pour la communauté scientifique de découvrir l’origine de la pandémie, car cela permettrait de mieux anticiper et lutter contre une éventuelle nouvelle vague épidémique.
Le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré lors d’une interview à Fox News le 28 février que l’épidémie de Covid-19 était « très probablement » causée par un accident de laboratoire à Wuhan en Chine. Il a également accusé la Chine de faire obstruction à l’enquête menée par les États-Unis pour découvrir les causes de la pandémie, qui a causé plus de 7 millions de morts dans le monde depuis 2020.
Cette déclaration intervient peu de temps après que le ministère américain de l’Énergie ait émis une hypothèse similaire, après avoir obtenu de nouveaux éléments de renseignement sur l’affaire. Cependant, les médias qui ont relayé cette information soulignent que cette analyse est publiée avec un faible niveau de confiance.
Le renseignement américain est désormais divisé, certains estimant que la transmission naturelle est à l’origine de la pandémie, tandis que d’autres penchent pour une fuite de laboratoire. De son côté, la Chine a vivement contesté la thèse de la fuite de virus. Pour la communauté scientifique, il est crucial de déterminer l’origine de la pandémie afin de mieux se préparer et de lutter contre une prochaine vague épidémique.
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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l’OMS

Ce niveau d’alerte est maintenu, trois ans jour pour jour après que l’OMS ait déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale
L’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal sur la pandémie de Covid-19, trois ans jour pour jour après avoir déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a suivi les recommandations du Comité d’urgence sur le Covid-19, des experts qui se réunissaient pour la 14ème fois vendredi, selon un communiqué. Le docteur Tedros avait déjà fait savoir qu’il jugeait prématurée la levée du niveau d’alerte le plus élevé.
Selon le tableau de bord de l’OMS, la maladie avait officiellement fait 6.804.491 morts au 27 janvier, mais l’OMS comme les experts s’accordent à dire que le nombre de morts est beaucoup plus élevé. L’OMS comptait 752.517.552 personnes infectées, là aussi un nombre très inférieur à la réalité, d’autant qu’avec la chute des tests, les nouveaux cas sont loin d’être toujours enregistrés.
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Covid-19 en Chine : Emmanuel Macron demande des mesures adaptées à la protection des Français

Alors que la Chine a décidé de mettre fin à la politique «zéro Covid», suscitant l’inquiétude de plusieurs pays, le président de la République Emmanuel Macron a demandé des mesures adaptées de protection des Français.
L’inquiétude monte d’un cran. Emmanuel Macron a «demandé des mesures adaptées de protection» des Français au gouvernement, qui assure mercredi «suivre très attentivement l’évolution de la situation en Chine», confrontée à une explosion des cas de Covid.
Au gouvernement, «le ministère de la Santé et de la prévention suit très attentivement l’évolution de la situation en Chine», a-t-il indiqué.
«Il est prêt à étudier toutes les mesures utiles qui pourraient être mises en œuvre en conséquence, en lien avec les partenaires européens de la France, et dans le cadre juridique qui existe aujourd’hui», a-t-il ajouté.
Depuis le 1er août 2022 et l’adoption de la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, peu importe le pays ou la zone de provenance.
Ce texte laisse cependant la possibilité au gouvernement d’imposer, jusqu’au 31 janvier, la présentation d’un test négatif avant l’entrée sur le territoire pour les personnes de plus de 12 ans «en cas d’apparition et de circulation d’un nouveau variant de la Covid-19 susceptible de constituer une menace sanitaire grave».
Des mesures de protection appliquées dans plusieurs pays
La fin brutale ce mois-ci de la politique du «zéro Covid» en Chine a suscité l’inquiétude de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, qui envisagent aussi des restrictions d’entrée pour les voyageurs chinois, alors que la Chine fait face à la plus importante vague de contaminations au monde, amplifiée par l’apparition de nouveaux variants.
L’Italie a décidé d’imposer des tests obligatoires à tous les voyageurs venant de Chine, confrontée à une explosion des cas de Covid, a annoncé mercredi le ministre italien de la Santé.
Le Japon va d’ailleurs rétablir à partir de vendredi les tests PCR obligatoires pour les voyageurs provenant de Chine continentale.
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