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Covid: la Haute autorité de santé recommande de vacciner en premier les résidents des Ehpad

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Les autorités sanitaires ont recommandé lundi de vacciner en priorité les résidents des Ehpad contre le Covid-19, posant le calendrier d’une campagne à hauts risques pour le gouvernement, qui devra convaincre les réticents et assurer une logistique sans faille.

Qui protéger en priorité ? « Les plus vulnérables et ceux qui s’en occupent », a résumé lundi la présidente de la Haute autorité de santé (HAS), Dominique Le Guludec, au cours d’un point presse en ligne.

Dans cette optique et sans grande surprise, la HAS a préconisé que les personnes âgées vivant dans les Ehpad, environ 750.000 personnes, et les salariés de ces établissements présentant « un risque de forme grave » en raison de leur âge ou de leur santé, soit 90.000 à 100.000 personnes, soient visés par la première phase de vaccination.

Avec plus de 16.000 morts parmi leurs résidents (sur un total de 52.000) et des restrictions de visites drastiques des familles, les Ehpad ont payé un très lourd tribut à l’épidémie de Covid-19.

Le calendrier proposé par la HAS se décline ensuite en quatre autres phases: les personnes âgées (d’abord les plus de 75 ans, puis les 65-74 ans) et les personnels sanitaires, puis les plus de 50 ans, ensuite les personnes dont le métier favorise une infection et les personnes vulnérables et en précarité, et, enfin le reste de la population.

Défi

Emmanuel Macron avait assuré que la première étape commencerait « vraisemblablement dès fin décembre, début janvier, sous réserve de validation par les autorités sanitaires », en premier lieu l’Agence européenne du médicament (EMA), qui examine trois candidats vaccins (Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca/Université d’Oxford). Les groupes pharmaceutiques ont rivalisé d’annonces prometteuses sur leur efficacité, mais sans publication scientifique détaillée.

Le Premier ministre, Jean Castex, a aussi promis jeudi que « la stratégie et l’organisation que nous mettons en place pour le vaccin » seraient présentées cette semaine, alors que des questions restent posées sur le rôle confié aux médecins généralistes et aux collectivités territoriales.

Une telle campagne de vaccination représente un défi logistique énorme, pour l’approvisionnement et le stockage des vaccins – ceux de Pfizer et Moderna nécessitent d’être conservés à très basse température – ainsi que pour toucher les populations concernées.

Le gouvernement est aussi placé devant un défi de taille: convaincre de l’utilité et de l’efficacité d’un vaccin, alors que les enquêtes d’opinion font état d’une population réticente.

La vie normale

« Je pense que les choses vont évoluer à partir du moment où les vaccins seront disponibles, administrés », a espéré la présidente de la HAS. « Probablement que là, il va y avoir autre chose qui se passera, il va y avoir une information concrète. Là on est dans du spéculatif, avec beaucoup de fausses informations qui circulent », a ajouté Dominique Le Guludec.

Dans tous les cas, le retour à une vie normale prendra plusieurs mois. Pas avant « l’automne » 2021 et à condition que « 80 à 90% » de la population se fasse vacciner, avait estimé la semaine dernière l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, qui guide les choix du gouvernement.

D’ici là, le risque d’un rebond épidémique et d’une troisième vague n’est pas écarté, avertissent les experts sanitaires. Dimanche, 9.784 nouveaux cas positifs avaient été enregistrés dans les 24 dernières heures par Santé publique France, loin du pic de près de 60.000 nouveaux cas comptabilisés en moins de 24 h début novembre. Le nombre d’hospitalisations liées au Covid-19 est stable, avec 28.284 patients dimanche (contre 28.139 samedi et 28.620 vendredi), après un pic de plus de 33.000 le 16 novembre.

La France a pu entamer une nouvelle phase de confinement allégé ce week-end, avec la réouverture des commerces et des limitations de déplacement pour se promener un peu moins strictes (3h et 20 km contre 1h et 1km depuis le 30 octobre). Emmanuel Macron a annoncé que si la situation s’améliore, en fixant l’objectif de 5.000 contaminations par jour, ce serait au tour des cinémas, théâtres et musées de rouvrir au 15 décembre, quand seront également supprimées les restrictions de déplacement en prévision des fêtes de fin d’année.

Dimanche, le gouvernement a subi un nouveau camouflet, le Conseil d’Etat lui ordonnant de revenir « dans les trois jours » sur sa mesure limitant les cérémonies religieuses à 30 personnes.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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