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Covid-19: Véran s’engage à poursuivre le coup d’accélérateur de la vaccination

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Le coup d’accélération donné à la vaccination contre le Covid-19 va se poursuivre après les injections de masse de ce week-end, a assuré le gouvernement dimanche, chiffrant à plus d’un demi-million les vaccinations faites sur trois jours, depuis vendredi.

« A chaque fois qu’un vaccin est disponible sur notre territoire, il faut qu’un Français soit vacciné, que ce soit le lundi, le dimanche, il faut que les vaccins puissent être proposés le plus vite possible », a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran après avoir visité deux centres de vaccinations à Tourcoing (Nord).

Alors que les livraisons de vaccins vont continuer d’augmenter « pour atteindre en avril parfois des fois 5, fois 6, en terme de quantité » par rapport à ces dernières semaines, l’organisation des centres de vaccination – en taille et nombre – sera « adaptée » en conséquence, a-t-il indiqué.

Dans un autre centre de vaccination, à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), il s’était auparavant félicité que l' »effort exceptionnel » du week-end ait permis de réaliser samedi 220.000 injections « contre 80.000-85.000 habituellement les samedis ».

« 585.000 Français ont été vaccinés depuis vendredi. Une nouvelle étape dans notre bataille contre le virus a été franchie ce week-end », a de son côté tweeté en fin d’après-midi le Premier ministre Jean Castex.

Cependant, les chiffres quotidiens tempèrent l’enthousiasme. Le nombre de patients hospitalisés en réanimation, donc les cas les plus graves, a grimpé dimanche au plus haut depuis fin novembre, à 3.743 selon Santé publique France.

Le nombre de nouveaux cas restait élevé, avec 21.825 sur les dernières 24 heures.

A l’autre bout de la France, le maire LR de Nice Christian Estrosi a salué « une prouesse logistique » avec la vaccination sur la métropole de 12.800 personnes ce week-end.

« J’ai le sentiment que l’addition des mesures de confinement et de vaccination va conduire à une baisse de la circulation virale suffisamment significative pour ne plus avoir besoin de reconfiner la population lors des prochains week-ends », a-t-il escompté.

Tant à Nice que dans le Dunkerquois, les autorités vont devoir trancher sur une reconduction ou non des confinements imposés pour deux week-ends.

Mettant en avant un « engouement qui monte chez les soignants » pour se faire vacciner, M. Véran s’est aussi dit « convaincu que le taux d’adhésion à la vaccination des soignants rejoindra le taux général des Français ».

Dans une lettre diffusée vendredi, il avait appelé les soignants à se faire vacciner « rapidement » au nom de la « sécurité collective », un appel repris dimanche par sept ordres des professions de santé. Dans un communiqué, ces ordres soulignent qu’il s’agit d’un « devoir déontologique ».

Interrogé sur l’éventualité de rendre obligatoire la vaccination pour les soignants, M. Véran a indiqué privilégier « pour l’instant le dialogue et la conviction ».

Il a déploré que le vaccin AstraZeneca pâtisse d’une « mauvaise image », alors qu’il est « sûr et hyper efficace ».

En matière de dotation territoriale, « lorsqu’il y a une inéquité qui se crée, quelles qu’en soient les raisons, nous devons évidemment la corriger », a-t-il aussi relevé, alors que les apports de vaccins ont été renforcés dans les Hauts-de-France après que de nombreux élus eurent dénoncé un retard.

Le ministre a justifié les quatre week-ends de confinement imposés en mars au Pas-de-Calais par une « tendance épidémique élevée » associée à une « tension hospitalière et en réanimation au même niveau qu’au cours de la deuxième vague ».

« En Seine-Saint-Denis, le taux d’occupation hospitalier est un peu différent (…) et il y a la réalité territoriale. Si vous confinez la Seine-Saint-Denis, vous confinez l’Ile de France », a-t-il affirmé en réponse aux critiques sur un traitement discriminatoire infligé au Pas-de-Calais.

« Pour « rattraper le retard sur les Hauts-de-France (…), nous aurons 6.000 doses toutes les semaines à partir de cette semaine », ce qui représente « environ 10% de vaccinations en plus possible chaque semaine », a de son côté indiqué Benoît Vallet, directeur de l’Agence régionale de santé des Hauts-de-France.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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