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Covid-19: tours de vis sanitaires à travers le monde pour échapper au reconfinement

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De la France au Canada en passant par le Royaume-Uni, les tours de vis sanitaires se multiplient dans le monde face à la progression galopante de la pandémie de Covid-19, les gouvernements cherchant à tout prix à éviter un reconfinement aux conséquences économiques désastreuses.

« Ce qu’on est en train de voir dans les chiffres ces jours-ci devrait inquiéter tout le monde », s’est alarmé lundi le Premier ministre canadien Justin Trudeau, dont le pays a recensé ce weekend plus de 1.300 nouveaux cas, un niveau inédit depuis le début de l’été.

« La dernière chose que nous voulons revivre cet automne, c’est un confinement comme au printemps », a averti M. Trudeau en rappelant l’importance de suivre les consignes de santé publique.

Si un reconfinement généralisé, tel que celui décrété en Israël pour au moins trois semaines, n’est pas encore à l’ordre du jour dans la plupart des pays, certains responsables n’hésitent plus à en brandir la menace.

« Je tiens à être parfaitement clair: toutes les options sont sur la table », a ainsi affirmé Doug Ford le Premier ministre de l’Ontario, la province la plus peuplée du Canada.

La situation est également préoccupante en France, où plus de 6.000 nouvelles infections ont encore été rencensées lundi, après un pic de 10.561 cas samedi. Interdiction des fêtes d’étudiants, des sorties scolaires ou des rassemblements de plus de dix personnes: de nouvelles batteries de mesures restrictives ont été annoncées lundi dans plusieurs grandes villes, notamment à Marseille et Bordeaux (sud).

Toujours en France, les craintes liées au Covid-19 ont entraîné l’annulation de la Foire internationale d’art contemporain (FIAC), un des principaux rendez-vous mondiaux de l’art, prévue à Paris fin octobre.

Birmingham, deuxième ville la plus peuplée du Royaume-Uni, interdit à partir de mardi toutes les rencontres entre familles ou amis. Dans toute l’Angleterre, il est déjà interdit depuis lundi de se se réunir à plus de six personnes issues de foyers différents.

« Bombe humanitaire » en prison

La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 924.968 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles lundi à 11H00 GMT.

Dimanche, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait enregistré un nombre quotidien record de près de 308.000 nouveaux cas à travers la planète. « Nous sommes loin d’êtres tirés d’affaire », a reconnu lundi le patron de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Au Liban, le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Beyrouth, Melhem Khalaf, a alerté sur la menace de propagation de la maladie dans la prison surpeuplée de Roumieh, près de la capitale, où 4.000 détenus s’entassent dans un espace prévu pour en accueillir trois fois moins.

« Le virus dans la prison de Roumieh est semblable à une bombe humanitaire que personne n’est capable de prendre en charge », a-t-il dit à l’AFP.

A l’inverse, la situation semble s’améliorer au Pérou, un des pays d’Amérique latine les plus durement frappés par la pandémie qui y a fait près de 31.000 morts. Un total de 102 nouveaux décès y ont été recensés lundi, le chiffre le plus bas depuis le 24 mai.

Alors que le monde est encore loin de voir le bout de l’actuelle pandémie, un panel international a averti lundi que la prochaine était inévitable, et qu’elle pourrait être encore pire.

« Si on ne tire pas les leçons du Covid-19 ou si l’on n’agit pas en y mettant les moyens et l’engagement nécessaire, la prochaine pandémie –qui est une certitude– sera encore plus dévastatrice », a mis en garde le Conseil de supervision de la préparation globale (GPMB), un organe de contrôle indépendant lancé en 2018 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque mondiale.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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