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Économie

Covid-19: Omicron détecté dans un nombre croissant de pays, craintes du FMI pour la croissance

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Un nombre toujours grandissant de pays signalaient vendredi des cas du variant du coronavirus Omicron qui, même si l’OMS dit n’avoir à cette heure pas connaissance de cas mortels, inquiète  au point que le Fonds monétaire international (FMI) envisage de réviser ses prévisions de croissance mondiale.

Plus d’une semaine après l’annonce par l’Afrique du Sud de sa découverte, ce nouveau variant a été recensé dans 38 pays et fait souffler un vent de panique sur la planète, poussant nombre de pays à durcir leurs mesures sanitaires mais aussi à fermer leurs frontières.

En se propageant aussi rapidement, Omicron « peut ébranler la confiance » et provoquer « probablement des révisions à la baisse de nos projections d’octobre pour la croissance mondiale », a indiqué vendredi la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.

Dans le même temps, la pandémie de Covid-19 continue de faire des ravages dans certains pays: selon son agence statistique, la Russie a enregistré près de 75.000 morts durant le seul mois d’octobre, le plus meurtrier à ce jour dans le pays de 145 millions d’habitants depuis le début de la pandémie qui y a au total tué 520.000 personnes.

A travers l’Espace économique européen (Union européenne plus Norvège, Islande et Liechtenstein), 109 cas étaient recensés vendredi à la mi-journée, selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

En France, 12 cas ont été recensés, selon les autorités sanitaires, les Etats-Unis en comptant pour leur part 10 au total, dont deux concernant des malades n’ayant pas voyagé à l’étranger, signe que les transmissions sont désormais aussi locales.

L’Australie a pour sa part annoncé vendredi trois premiers cas à Sidney, malgré l’interdiction faite aux étrangers d’entrer sur son territoire et les restrictions de vols vers l’Afrique australe.

L’Espagne aussi a détecté son premier cas de contamination locale, un homme vacciné de 62 ans n’ayant effectué aucun voyage.

La Tunisie et le Mexique ont eux annoncé vendredi leurs premiers cas.

En octobre, le FMI avait déjà révisé en baisse ses prévisions de hausse du PIB mondial à 5,9% cette année, en raison notamment d’une vaccination inégale à travers le monde.

Selon les statistiques de l’ONU, environ 65% des habitants des pays les plus développés ont reçu au moins une dose d’un vaccin contre le Covid-19, contre seulement 7% dans les pays les moins développés

L’émergence du variant est « la preuve ultime » du danger des inégalités, a déclaré le président de la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FICR), Francesco Rocca, rappelant la menace de voir des « variants très nouveaux dans des endroits où le taux de vaccination est très faible ».

Nombreuses inconnues

Si le nouveau variant semble extrêmement contagieux, un porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Christian Lindmeier, a expliqué vendredi n’avoir reçu « aucune information rapportant des décès liés à Omicron ».

De plus en plus de pays faisant des tests pour détecter le nouveau variant, « nous aurons plus de cas, plus d’informations, et – bien que j’espère que non – possiblement des morts », a-t-il souligné.

Au total, Omicron a été détecté dans 38 pays et le variant est désormais répandu dans les six régions de l’OMS, a indiqué la responsable technique de l’organisation pour le Covid-19, Maria Van Kerkhove, durant le même point presse.

L’OMS juge « probable » que le variant se répande au niveau mondial d’autant que, selon une étude sud-africaine, le risque d’attraper une nouvelle fois le Covid-19 est trois fois plus important avec Omicron qu’avec les variants Beta et Delta.

En Afrique du Sud, le nouveau variant est déjà dominant et les autorités sanitaires ont signalé un pic de contaminations chez les enfants, sans qu’on sache pour le moment s’il est lié à Omicron.

Nouvelles restrictions en cascade

Jamais un variant du Covid-19 n’avait provoqué une telle panique depuis l’émergence de Delta, actuellement dominant et déjà très contagieux. Partout dans le monde, les annonces de mesures radicales et de restrictions des déplacements se multiplient.

Après l’Autriche, l’Allemagne s’oriente vers la vaccination obligatoire, une loi en ce sens devant être examinée par le Parlement d’ici la fin de l’année.

Le gouvernement irlandais a lui annoncé vendredi soir de nouvelles restrictions, dont la fermeture des discothèques du 7 décembre au 9 janvier tandis que la Grèce a raccourci les délais pour obtenir une troisième dose.

La Suisse va supprimer samedi la quarantaine obligatoire à l’entrée du pays pour les vaccinés, mais va durcir les exigences de tests.

En Asie, au lendemain de l’annonce par Singapour de deux cas, la Malaisie et le Sri Lanka ont signalé leurs premiers cas vendredi, à chaque fois des voyageurs revenant d’Afrique.

Pour l’heure, a souligné le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’insuffisance de la couverture vaccinale et du niveau de dépistage, notamment en Afrique, constituent « une recette parfaite pour que des variants se reproduisent et s’amplifient ».

Divers laboratoires, dont Moderna, AstraZeneca, Pfizer/BioNTech et Novavax, se sont dits confiants dans leur capacité à créer un vaccin contre Omicron. La Russie travaille elle aussi sur une version de son Spoutnik V ciblant spécifiquement ce variant.

Le Covid-19 a fait au moins 5.233.111 morts dans le monde et contaminé près de 265 millions de personnes depuis fin 2019.

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Économie

EDF : Record de bénéfice net à 7 milliards d’euros, une hausse de 21% au premier semestre

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EDF : Record de bénéfice net à 7 milliards d'euros, une hausse de 21% au premier semestre

EDF a amélioré son bénéfice net de 21% à 7 milliards d’euros au premier semestre, fort du redressement de la production nucléaire et hydraulique, mais s’attend à ce que la baisse des prix de l’électricité sur les marchés pèse sur ses résultats à la fin de l’année.

EDF a enregistré une hausse record de 21% de son bénéfice net, atteignant 7 milliards d’euros au premier semestre. Cette performance est attribuée à l’augmentation de la production nucléaire et hydraulique, signe des efforts importants des équipes d’EDF pour restaurer une production électrique élevée, selon le PDG Luc Rémont.

En France, la production nucléaire a progressé de 19,4 térawattheures (TWh) pour atteindre 177,4 TWh. EDF prévoit que la production nucléaire en 2024 atteindra le haut de la fourchette estimée de 315-345 TWh, et confirme les prévisions pour 2025 et 2026 à 335-365 TWh.

Le groupe a surmonté une année difficile en 2022, marquée par des problèmes de corrosion dans ses centrales et une baisse de production nucléaire, clôturant 2023 avec un bénéfice net de 10 milliards d’euros. En 2022, EDF avait été contraint de vendre de l’électricité à prix réduit à ses concurrents, ce qui l’avait empêché de profiter de la hausse des prix. Cette restriction n’a pas été reconduite en 2023, permettant à EDF de tirer parti des prix élevés de l’électricité.

Cependant, la tendance s’inverse avec une baisse rapide des prix sur les marchés, ce qui devrait affecter négativement la rentabilité d’EDF au second semestre 2024. Le groupe anticipe un recul significatif de l’Ebitda par rapport à l’année précédente, en raison de cette baisse des prix. Luc Rémont a souligné la nécessité pour EDF d’anticiper cette baisse en mettant en œuvre des mesures de transformation et de performance économique pour maintenir une capacité de financement suffisante pour les investissements dans la transition énergétique.

EDF, toujours lourdement endetté à hauteur de 54,2 milliards d’euros, doit gérer des défis industriels et financiers majeurs, nécessitant environ 25 milliards d’euros d’investissements annuels. En plus de la gestion de son parc vieillissant, EDF doit financer la construction de nouveaux réacteurs, l’essor de sa production éolienne et solaire, et a récemment inscrit une provision de 3,3 milliards d’euros pour l’entreposage des combustibles usés.

Le groupe met actuellement la dernière touche aux opérations de démarrage de son réacteur de nouvelle génération EPR à Flamanville, avec une première réaction nucléaire imminente et une connexion au réseau prévue quelques semaines après. EDF mise sur son plan « Ambitions 2035 » pour accompagner les clients dans la réduction de leur empreinte carbone, produire plus d’électricité décarbonée, développer les réseaux et accélérer sur les solutions de flexibilité pour répondre aux besoins du système électrique.

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Économie : la France a perdu environ 2.000 distributeurs de billets l’an dernier

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Économie : la France a perdu environ 2.000 distributeurs de billets l'an dernier

Le nombre de distributeurs automatiques de billets (DAB) en France a chuté de manière significative, passant de 46.249 fin 2022 à 44.123 à la fin de l’année dernière, selon un rapport publié mercredi par la Banque de France. Cette diminution de plus de 2.000 DAB, soit 4,6 % du parc, est la plus marquée observée ces dernières années.

Depuis fin 2018, la France a vu disparaître plus de 8.500 distributeurs automatiques de billets. Malgré cette tendance à la baisse, la Banque de France, en collaboration avec le ministère de l’Économie, a affirmé que l’accessibilité aux espèces reste à un niveau satisfaisant en métropole. La diminution totale des points d’accès aux espèces, qui incluent également les services chez les commerçants, a été de 2,3 % en un an, passant à 71.541 en fin d’année dernière.

Cependant, les services de distribution d’espèces chez les commerçants, bien que complémentaires, ne remplacent pas entièrement les DAB traditionnels. Par exemple, les relais CA du Crédit Agricole limitent les retraits à 100 euros et ne sont accessibles qu’aux clients du réseau et pendant les heures d’ouverture des commerces, contrairement aux DAB disponibles 24 heures sur 24.

Cette diminution des DAB affecte particulièrement les communes françaises, où plus de la moitié ne disposent ni d’un DAB ni d’un autre point d’accès aux espèces. La tendance à la baisse devrait se poursuivre avec l’initiative « Cash Services », un programme de mutualisation des automates lancé par Société Générale, BNP Paribas et Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Ce programme, actuellement en phase de test avec un premier DAB installé au parc des expositions de Mulhouse, vise à réduire le nombre de sites de distribution d’espèces à 7.000 d’ici 2026, soit une diminution de 30 % par rapport aux 10.000 sites actuels.

En revanche, le nombre de DAB installés par des opérateurs externes comme Euronet, Loomis et Brink’s a augmenté de 19 % l’année dernière, passant de 571 à 679. Cette augmentation contraste avec la tendance générale de réduction du nombre de distributeurs, montrant une diversification des fournisseurs de ce service essentiel.

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Consommation : le prix des fruits et légumes en baisse par rapport à 2023

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Consommation : le prix des fruits et légumes en baisse par rapport à 2023

Après une forte augmentation l’année dernière, le prix des fruits et légumes a baissé en 2024. Mais cette diminution sur un an ne compense pas la flambée des prix observée entre 2021 et 2023.

Le prix des fruits et légumes, qui avait flambé de 25 % entre 2021 et 2023, a globalement reculé en 2024 par rapport à l’année précédente, a annoncé lundi 22 juillet l’association de défense des consommateurs Familles rurales. 118 relevés de prix ont été effectués du 7 au 22 juin dans les rayons des hypermarchés, supermarchés, discounters et magasins spécialisés bio de 42 départements français.

Globalement, les prix moyens des fruits et légumes conventionnels ont reculé respectivement de 5 % et 9 %, et celui des légumes issus de l’agriculture biologique a perdu 3 %. Parmi les baisses les plus significatives : les citrons jaunes sont 19 % moins chers qu’en juin 2023, la carotte conventionnelle est en recul de 14 %, et les tomates grappe connaissent une baisse de 31 %.

Il existe des contre-exemples comme le concombre, l’abricot ou encore la laitue. Les fruits « bio » sont eux 2 % plus chers que l’année précédente. Mais cette dernière moyenne est « faussée » par la forte augmentation du prix des cerises, 22 % plus onéreuses qu’un an plus tôt. « En la retirant, le prix moyen des fruits bio baisse de 4 % », observe Familles rurales.

Par ailleurs, les baisses sur un an ne compensent pas les flambées des années précédentes. Et la tendance sur le long terme est préoccupante aux yeux de l’association : sur dix ans, « le prix des fruits a augmenté de près de 50 % et celui des légumes de plus de 67 %. » Selon les calculs de l’association, manger au minimum 400 grammes de fruits et légumes par jour et par personne, conformément aux recommandations de santé publique, coûte en France chaque mois entre 66 euros et 241 euros en mangeant « tout bio ».

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