Coronavirus
Covid-19 – L’exécutif doit trancher sur un couvre-feu national dès 18h00
Le couvre-feu dès 18H00 élargi à d’autres départements, voire généralisé à l’ensemble du pays ? L’exécutif doit trancher jeudi sur de nouvelles restrictions face au Covid-19, alors que la vaccination entre dans une nouvelle phase avec l’ouverture des inscriptions pour les 75 ans et plus.
Au lendemain d’un nouveau Conseil de défense sanitaire, Jean Castex tient une conférence de presse à 18H00, entouré de pas moins de six ministres: Olivier Véran (Santé), Jean-Michel Blanquer (Education nationale), Bruno Le Maire (Economie et Finances), Elisabeth Borne (Travail), Roselyne Bachelot (Culture) et Frédérique Vidal (Enseignement supérieur).
Dans la matinée, le Premier ministre se rendra d’abord à Metz, sur le thème de la vaccination qui, après un démarrage critiqué pour sa lenteur, doit continuer sa montée en régime: quelque cinq millions de personnes de plus de 75 ans pourront s’inscrire dès jeudi, sur internet ou par téléphone, pour se faire vacciner à partir de lundi prochain.
Si l’extension du couvre-feu dès 18H00 au-delà des 25 départements déjà concernés par la mesure, semble acquise, reste à en déterminer son ampleur.
« L’intérêt, c’est de contrer +l’effet apéro+, » a reconnu mercredi soir le patron de La République en marche, Stanislas Guerini pour justifier la mesure qui, selon lui, a déjà permis « une circulation moins importante » du virus dans les territoires où elle s’applique déjà.
Un reconfinement semble en revanche pour l’instant écarté, selon plusieurs sources gouvernementales, même si l’exécutif s’inquiète de la circulation du variant « VOC 202012/01 », qui a provoqué une flambée épidémique au Royaume-Uni.
Alors que plusieurs autres voisins européens – dernier en date, le Portugal – ont décidé de se reconfiner, les Français semblent eux-mêmes s’y résigner: selon un sondage Elabe, ils sont 83% à penser qu’un troisième confinement aura lieu « dans les prochaines semaines ».
La situation sanitaire française est « paradoxale », a mis en exergue mercredi le président du Conseil scientifique qui guide les choix de l’exécutif, Jean-François Delfraissy.
« D’un côté, on a une France qui se situe mieux que l’ensemble des pays européens (au niveau des contaminations); de l’autre, on a des chiffres qui stagnent, voire en légère augmentation depuis la mi-décembre, on n’a pas encore le retentissement exact des conséquences des fêtes du 31 décembre, et on a un taux d’occupation des lits en hospitalisation et réanimation relativement élevé, mais qui ne s’emballe pas », a-t-il développé sur France Info.
Appels à la patience
« On n’est pas dans l’extrême urgence », a encore estimé l’immunologue, qui recommande de laisser les écoles ouvertes. L’exécutif a déjà annoncé qu’il ne fermerait les écoles qu’en « ultime recours », mais un protocole plus strict encore dans les cantines n’est pas exclu.
Environ 20.000 nouveaux cas sont comptabilisés chaque jour, loin des 5.000 espérés à la mi-décembre par le gouvernement.
Mercredi, plus de 23.000 contaminations ont été enregistrée en 24 heures et la pression hospitalière ne faiblit pas, selon les données de Santé publique France.
« On est dans une sorte de course de vitesse entre l’apparition de ce variant » et « la vaccination des personnes les plus fragiles », a déclaré M. Delfraissy.
Devant les sénateurs, Jean Castex a vigoureusement défendu mercredi la stratégie française en exhortant à ne pas « s’auto-flageller », tout en multipliant les appels à la patience, alors que la campagne nationale de vaccination des plus de 75 ans est lancée officiellement jeudi.
La carte des centres de vaccination doit être mise en ligne dans la journée sur le site public sante.fr, qui renverra vers les trois plateformes privées sélectionnées par l’Etat (Doctolib, Keldoc, Maiia).
Selon le dernier bilan, plus de 247.000 personnes ont reçu leur première injection, alors que la France disposait la semaine dernière d’un million de doses du vaccin Pfizer/BioNTech.
Les chiffres ont connu une nette accélération après l’ouverture de la vaccination aux professionnels de santé, pompiers, et aides à domicile de plus de 50 ans ou à risques. Mardi matin, moins de 30.000 résidents âgés des Ehpad avaient reçu le vaccin.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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