Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Covid-19 – les Madrilènes restent à la maison, les Etats-Unis frôlent les 200.000 morts

Article

le

virus:-les-madrilenes-restent-a-la-maison,-les-etats-unis-frolent-les-200.000-morts

Près d’un million d’habitants de la région de Madrid se verront lundi priés « de rester chez eux la majorité du temps », tandis que les Etats-Unis frôlent désormais la barre hautement symbolique des 200.000 morts du coronavirus.

Ils demeurent de loin le pays le plus touché au monde avec 199.474 décès à ce jour selon les dernières données diffusées par l’université américaine Johns Hopkins dans la nuit de dimanche à lundi.

En Inde, deuxième pays le plus affecté par la pandémie, le Taj Mahal, joyau architectural de l’art indo-islamique, va rouvrir après six mois de fermeture, en dépit d’une flambée de nouvelles contaminations.

En Europe, l’Espagne a dévoilé vendredi de strictes limitations à la liberté de mouvement de quelque 850.000 personnes de la région de Madrid. A partir de lundi, elles ne pourront sortir de leur quartier que pour des raisons de première nécessité comme aller travailler, aller chez le médecin ou amener leurs enfants à l’école.

Il ne s’agit pas pour autant d’un retour aux sévères mesures imposées au printemps, ont affirmé les autorités. Le Premier ministre Pedro Sanchez a assuré samedi soir « ne pas envisager un confinement du pays ».

« C’est vrai que nous ne pouvons fermer aucune porte car évidemment le virus est un agent inconnu (…) mais je crois que nous avons désormais les outils (…) pour pouvoir contenir et infléchir la courbe » des contagions, a-t-il ajouté.

Certains restent toutefois sceptiques. « On a l’impression qu’on se moque de nous: nous pourrons continuer à aller travailler dans d’autres zones qui ne sont pas confinées au risque d’augmenter la transmission, et nous pourrons aussi nous infecter à l’intérieur de notre zone », a dénoncé Bethania Perez, infirmière de 31 ans, lors d’une manifestation contre les nouvelles mesures.

Soirée « PandEmmys »

Aux Etats-Unis, les stars des séries télé ont assisté dimanche depuis leur salon ou leur chambre à la soirée des Emmy Awards, équivalent des Oscars pour le petit écran aux Etats-Unis, rebaptisés « PandEmmys » par le présentateur en raison du contexte exceptionnel lié au virus.

Catherine O’Hara, sacrée « meilleure actrice » dans une série comique pour « Schitt’s Creek », s’est ainsi vu remettre la statuette dorée des mains d’un homme revêtu d’une combinaison intégrale de protection biologique.

En Inde, où le Taj Mahal, monument emblématique de l’Inde, rouvre lundi après six mois de fermeture liée au coronavirus, le gouvernement desserre graduellement l’étau pour donner de l’air à l’économie, bien que le pays enregistre actuellement près de 100.000 nouveaux cas supplémentaires chaque jour.

« En Inde, mais aussi dans le monde entier, une lassitude s’installe envers les mesures extrêmes prises pour contrer l’avancée du coronavirus », explique à l’AFP Gautam Menon, professeur de physique et biologie à l’Université Ashoka qui s’attend à une augmentation des cas.

Forte hausse au Liban

La pandémie a fait au moins 957.948 morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP dimanche à 11H00 GMT.

La situation paraît notamment préoccupante en Belgique, où le nombre de cas positifs a franchi les 100.000 dimanche, en France, où plus de 10.000 nouveaux cas ont été recensés en 24 heures, ou au Liban, où le nombre de contaminations a bondi depuis l’explosion le 4 août au port de Beyrouth.

« Je n’ai pas pu dormir la nuit dernière. Les nombres du coronavirus sont choquants », s’est alarmé sur Twitter le docteur Firass Abiad, directeur de l’hôpital universitaire Rafic Hariri à Beyrouth. Même si une augmentation était prévisible, « la nette hausse des décès, dont celui d’un jeune homme de 18 ans, a été une terrible nouvelle », a-t-il ajouté.

En Israël, pays reconfiné depuis vendredi, plusieurs milliers de manifestants ont été autorisés à manifester dimanche soir à Jérusalem pour réclamer le départ du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, inculpé pour corruption et accusé de mauvaise gestion de la crise sanitaire.

Ce reconfinement généralisé prévu pour au moins trois semaines suscite le mécontentement d’une grande partie de la population.

Mais pour le prince Charles, héritier de la couronne britannique, la pandémie doit avant tout faire figure d' »avertissement que nous ne pouvons ignorer » des menaces que fait planer le changement climatique sur la planète.

« La crise (environnementale) existe depuis de trop nombreuses années – dénoncée, dénigrée et niée », a-t-il averti dimanche. « Cela devient maintenant une catastrophe générale qui va éclipser l’impact de la pandémie de nouveau coronavirus ».

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus