Coronavirus
Covid-19: les intentions de vaccination en baisse en France
Plus la vaccination contre le Covid-19 approche, moins les Français semblent vouloir se faire vacciner: seule la moitié des personnes interrogées en novembre a l’intention de le faire, contre deux tiers en juillet, selon des chiffres officiels dévoilés vendredi par Santé publique France.
« En novembre 2020, seule la moitié des personnes interrogées (53%) répondait vouloir certainement ou probablement se faire vacciner contre la Covid-19. Ce résultat est en baisse par rapport au mois de juillet quand 64% disaient avoir l’intention de le faire », écrit l’agence sanitaire dans son point hebdomadaire.
Ces données proviennent de l’enquête CoviPrev, sondages régulièrement réalisés par Santé publique France sur un échantillon de 2.000 adultes de France métropolitaine.
« Les hommes, les CSP+ et les personnes les plus âgées sont les plus enclins à se faire vacciner », poursuit Santé publique France.
Chez les plus de 65 ans, catégorie particulièrement à risques, les trois quarts (72%) des personnes interrogées répondent qu’elles se feront « certainement ou probablement » vacciner. Mais seul un tiers (33%) des 25-34 ans en ont l’intention (contre 46% des 18-24 ans, 47% des 35-49 ans et 58% des 50-64 ans).
« En juillet 2020, parmi les 728 personnes (36%) qui ne souhaitaient pas être vaccinées, les raisons citées le plus souvent pour ne pas le faire étaient: +les nouveaux vaccins ne sont pas sûrs+ (67%); +je préfère d’autres moyens de prévention comme les gestes barrières+ (33%); +je suis contre la vaccination en général+ (18%) », selon l’agence sanitaire, qui ne précise pas les raisons invoquées en novembre.
Par ailleurs, plus des deux-tiers (68%) des professionnels de santé libéraux interrogés souhaitent se faire vacciner. Il y a toutefois « des différences importantes entre les professions »: 8 médecins généralistes et pharmaciens sur 10 en ont l’intention, contre 55% des infirmiers interrogés.
En outre, 88% des professionnels de santé libéraux interrogés conseilleraient à leurs patients de se faire vacciner contre le Covid.
Le gouvernement a donné jeudi soir de premiers détails sur la campagne de vaccination en France. Elle va se dérouler en trois phases, en commençant par les résidents des Ehpad à partir de début janvier prochain, avant de s’étendre progressivement à toute la population.
« Avant même de nous immuniser contre le coronavirus, nous devons d’abord nous immuniser contre les peurs », a souligné le ministre de la Santé, Olivier Véran.
« Je m’engage tout au long de la campagne vaccinale à ce que nous fassions preuve de la transparence la plus totale sur l’efficacité du vaccin, acceptabilité de la population, l’évolution des recommandations scientifiques et médicales, l’organisation pratique de la campagne, les éventuels effets indésirables, qu’ils soient graves ou bénins », a-t-il insisté.
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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
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