Nous rejoindre sur les réseaux

Europe

Covid-19: les contaminations explosent en Europe cette semaine

Article

le

covid-19:-les-contaminations-explosent-en-europe-cette-semaine

Le nombre de personnes contaminées par le nouveau coronavirus a continué d’exploser en Europe mais a diminué en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Asie: voici les évolutions hebdomadaires marquantes, tirées d’une base de données de l’AFP.

Indicateur important, le nombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu’une fraction du nombre réel de contaminations et les comparaisons entre pays sont à prendre avec des pincettes, les politiques de tests différant d’un pays à l’autre.

Explosion en Europe

La pandémie a poursuivi son accélération cette semaine avec 342.550 nouveaux cas quotidiens, soit 9% de plus que la semaine précédente, selon un bilan établi par l’AFP vendredi à 11H00 GMT.

C’est en Europe que la progression est la plus forte (+44%). Le nombre de nouveaux cas quotidiens s’établit autour de 121.227 contre 84.400 la semaine précédente.

La tendance est également à l’accélération en Océanie (+66% mais avec une moyenne de cent cas quotidiens), en Amérique du Nord (+17%) et en Afrique (+16%).

En revanche, le nombre de contaminations a diminué en Amérique latine/Caraïbes et au Moyen-Orient (-15%) ainsi qu’en Asie (-7%) pour une nouvelle semaine consécutive.

Principales accélérations

Parmi les pays ayant enregistré plus de 1.000 cas quotidiens pendant la semaine écoulée, la Suisse est le pays où l’épidémie a progressé le plus (+146%, 1.771 nouveaux cas quotidiens). Suivent la Belgique (+125%, 6.235), la Pologne (+111%, 5.472), l’Italie (+106%, 6.172) et la Slovaquie (+78%, 1.214).

Plus fortes décrues

La plus forte décrue est observée en Israël qui est sorti en début de semaine d’un second confinement généralisé (-60%, 2.114 nouveaux cas quotidiens). Suivent le Mexique (-46%, 4.346), le Brésil (-22%, 20.135) et comme la semaine précédente l’Irak (-18%, 3.175) et l’Inde (-10%, 67.349).

Le plus de contaminations

L’Inde reste le pays ayant enregistré le plus grand nombre de nouvelles contaminations cette semaine (67.349 cas en moyenne par jour) devant les Etats-Unis (53.746) et le Brésil (35.235). Si la tendance est à la décrue en Inde et au Brésil, elle se détériore aux Etats-Unis (+18%).

Suivent la France (19.714, +47%), le Royaume-Uni (15.972, +32%), la Russie (13.437, +26%) et l’Argentine (13.242, +1%).

Décès

L’Inde reste le pays enregistrant le plus de décès (820 par jour, -16%) devant les Etats-Unis (724, +5%), le Brésil (500, -18%), l’Argentine (376, +9%) et le Mexique (313, -56%).

Bilan global

La pandémie a fait au moins 1,099 million de morts depuis son apparition fin décembre, pour plus de 38,97 millions de contaminations confirmées. Les Etats-Unis restent le pays le plus endeuillé avec au moins 217.717 décès, devant le Brésil (152.460 morts) et l’Inde (112.161).

Europe

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Article

le

Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

Lire Plus

Europe

Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Article

le

Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

Lire Plus

Europe

Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

Article

le

Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

Lire Plus

Les + Lus