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Covid-19: le déconfinement en question, sueurs froides pour la culture

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La France sortira-t-elle du confinement comme prévu au 15 décembre ? Face à un virus du Covid-19 toujours actif à l’approche de Noël, l’exécutif n’exclut pas de modifier ses plans, donnant des sueurs froides au monde de la culture.

La perspective d’échouer à atteindre mi-décembre le seuil de 5.000 cas détectés du nouveau coronavirus place le gouvernement face à un dilemme, car Emmanuel Macron en a fait une condition pour entrer dans la deuxième phase d’allègement des mesures sanitaires, après la réouverture des commerces le 28 novembre.

« Le 15 décembre, si nous sommes bien arrivés autour des 5.000 contaminations par jour et environ 2.500 à 3.000 personnes en réanimation (…) le confinement pourra être levé » et remplacé par des couvre-feux de 21h à 6h, excepté les 24 et 31 décembre, avait promis le chef de l’Etat. « Nous pourrons donc à nouveau nous déplacer, sans autorisation, y compris entre régions, et passer Noël en famille » tandis que « les salles de cinéma, les théâtres, les musées pourront reprendre leur activité », avait-il aussi dit.

« Est-ce que les chiffres demanderont de revoir la copie annoncée? C’est trop tôt pour le dire », affirme-t-on désormais dans l’entourage du Premier ministre Jean Castex, qui prendra la parole jeudi, au lendemain d’un nouveau conseil de défense.

De quoi plonger les exploitants de cinéma ou de salles de théâtres dans une énième période d’incertitude.vous avez vu ça ? Margaret Keenan s’est fait vacciner …juste avant William Shakespeare… on voit ça qu’outre-Manche.. pardon pour mon chauvinisme… can’t help it

« C’est les montagnes russes émotionnelles, on n’est plus sûrs de rien », témoigne Aurélie Delage, patronne du Mégarama de Garat (Charente) et représentante des exploitants de taille moyenne à la Fédération des cinémas. Ne pas rouvrir le 15, « ce serait un vrai coup dur, un coup de massue » alors que « les salles se sont préparées à rouvrir, ont fait leurs programmes, ont remis en place leurs équipes ».

« impact psychologique »

Après avoir atteint un pic à plus de 50.000, voire 60.000 nouveaux cas enregistrés certains jours fin octobre, la circulation du Covid-19 a diminué sensiblement jusqu’à atteindre 10 à 11.000 cas par jour en moyenne fin novembre.

Mais la semaine dernière, ce nombre s’est maintenu autour de 10.000 nouveaux cas quotidiens et la France est « encore loin de l’objectif de passer sous la barre des 5.000 », qui sera « très difficile » à atteindre, a prévenu le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.

Au niveau hospitalier, le nombre d’entrées sur une semaine stagne aussi depuis plusieurs jours à 8.500 environ, alors qu’il avait fortement baissé aussi.

Principale crainte: que la circulation du virus ne soit pas assez basse au moment critique des fêtes de Noël et du jour de l’An, quand les réunions familiales vont se multiplier et faire courir le risque d’un redémarrage.

Face à cette nouvelle donne, l’exécutif choisira-t-il de réadapter le déconfinement ? Avec des couvre-feux plus tôt ? En se montrant plus strict sur la réouverture des musées, théâtres ou cinémas?

« C’est une balance bénéfice risque. D’un côté il y a le risque de faire redémarrer l’épidémie », mais « je ne pense pas qu’elle redémarrerait à l’intérieur d’un théâtre ou d’un cinéma (…) Et l’impact psychologique, social, économique est quand même de plus en plus important », a fait valoir sur France Inter le chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, Eric Caumes.

« Moi, j’en ai marre. Merde ! Je me pose la question de rouvrir malgré tout, avec un protocole sanitaire bien strict », assure à l’AFP Arnaud Vialle, patron du Rex à Sarlat (Dordogne) qui s’est préparé pour rouvrir le 15 décembre, du sapin de Noël aux séances réservées pour les enfants des écoles de la ville. « Je suis scandalisé, parce que les grandes surfaces peuvent accueillir tout le monde », ajoute-t-il.

« Je ne sais plus combien de fois on a annulé reporté, annulé reporté, on fait ça depuis le mois de mars », soupire aussi Benoît Lavigne, directeur général du Théâtre Lucernaire à Paris. « C’est épuisant et décourageant pour les équipes et pour le public, avec un sentiment d’incompréhension. Dans les théâtres et dans les cinémas, toutes les règles sont respectés et à côté de ça, le 24 et 25 il n’y a aucune restriction, les gens peuvent partir en train et en avion ; ça n’a pas de sens ».

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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