Coronavirus
Covid-19: la vie mode d’emploi sous les mesures de couvre-feu
« Chacun chez soi de 21H00 à 06H00 » dans les zones de couvre-feu, sauf attestation dérogatoire, finis les mariages en salle des fêtes, pas plus de six au restaurant quand il est ouvert: voici le mode d’emploi de la nouvelle vie des Français pour les six prochaines semaines.
. Les zones de couvre-feu
Il s’appliquera à partir de vendredi minuit à toute l’Ile-de-France et aux métropoles de Lyon, Lille, Toulouse, Montpellier, Saint-Etienne, Aix-Marseille, Rouen et Grenoble.
Pour près de 20 millions de Français, « chacun devra être chez soi » de 21H00 à 06H00 et tous les lieux, commerces ou services recevant du public seront fermés, a résumé Jean Castex jeudi. Il s’agit par exemple des théâtres, cinémas, restaurants, ou salles de fitness. Seules exceptions à ces fermetures, les établissements de santé et médico-sociaux, les foyers d’accueil des plus précaires, les commissariats, des hôtels ou restaurants faisant de la livraison à domicile.
Il sera autorisé de sortir pour aller à l’hôpital ou à la pharmacie, pour son travail ou pour rendre visite à un proche en situation de dépendance, ou bien encore pour sortir son animal de compagnie. De même, un billet de train ou d’avion arrivant après 21H00 vaudra dérogation.
Par ailleurs, des règles plus strictes continueront de s’appliquer en journée: débits de boissons fermés, salles de sport ouvertes seulement pour les mineurs, jauge de 50% dans les universités.
. Sur tout le territoire
Dans le reste du pays, aux préfets de serrer la vis selon la situation. Mais des règles générales seront applicables à tout le territoire:
– pas de fêtes privées (mariage ou soirée étudiante) dans les salles polyvalentes — sauf celles prévues ce week-end a précisé Matignon à l’AFP, mais il faudra quand même respecter le couvre-feu
– tous les restaurants, dans tout le pays, devront instaurer un protocole sanitaire renforcé, notamment en limitant leur accueil à 6 clients par table maximum et en conservant leurs coordonnées pour les recontacter
– au cinéma, théâtre ou au cirque, un siège devra être laissé libre entre deux personnes, deux familles ou deux groupes d’amis de six maximum, et les jauges de spectateurs limitées entre 1.000 et 5.000 personnes sur décision préfectorale
– dans les centres commerciaux, musées ou foires, jauge limitée à 4 m2 par personne, dans les limites fixées par le préfet
– la règle de 6 personnes s’applique aux restaurants et aux rassemblements dans l’espace public. Le gouvernement le recommande aussi dans le cadre privé, mais il ne peut pas l’imposer
. Le retour de l’attestation
Comme pendant la période de confinement, il faudra pour sortir après 21H00 être muni d’une attestation, qui sera accessible sur le site internet « https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus », téléchargeable sur son téléphone ou à recopier sur papier libre. « L’attestation vaut une heure » si la sortie n’est pas liée au travail, a précisé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
En cas de dérogation professionnelle, il faudra ajouter une déclaration de son employeur.
. Quelles sanctions ?
En cas d’infraction au couvre-feu, une amende de 135 euros sera applicable, la même que pendant le confinement. Au bout de trois fois, le contrevenant risquera six mois de prison et 3.750 euros d’amende.
En plus des effectifs traditionnels et des équipes de police municipales, 12.000 policiers et gendarmes seront chaque nuit spécialement chargés de faire des contrôles, a averti Gérald Darmanin.
. Jusqu’à quand ?
Le gouvernement ne peut décréter l’état d’urgence que pour quatre semaines, mais cette période a vocation à être prolongée au moins jusqu’à fin novembre, soit six semaines, par un vote du Parlement. « Il faut de la patience », a prévenu le ministre de la Santé, Olivier Véran. Il n’a pas exclu que de nouveaux territoires rejoignent la zone de couvre-feu, tout comme certains pourraient voir l’étau se desserrer en cas d’amélioration de la situation.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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