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Covid-19: la France intensifie les contrôles face à une situation « critique »

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Face à une situation épidémique « critique » les autorités ont intensifié samedi les contrôles aux aéroports et péages routiers pour faire respecter l’interdiction de se déplacer, des mesures très en deçà des restrictions plus strictes que réclament nombre d’experts.

Trois départements, le Rhône, l’Aube et la Nièvre sont soumis depuis vendredi minuit aux mesures de restrictions déjà en vigueur dans 16 départements, dont Paris et sa région. Au programme: pas de déplacements à plus de 10 km sans dérogation, pas de sortie du territoire sans motif impérieux, commerces fermés et demi-classes en lycée.

Parallèlement, 24 autres départements sont sous vigilance renforcée. Dans le reste du pays, un couvre-feu est en vigueur de 19H00 à 06H00. Partout, bars, restaurants, lieux culturels sont fermés.

Alors que la troisième vague de Covid-19 ne cesse de monter, laissant le pays dans une situation « critique », selon le Premier ministre Jean Castex, les autorités intensifient les contrôles aux aéroports et péages.

Des contrôles tout le weekend

Samedi matin, gare Montparnasse à Paris, « une dizaine d’équipes sont mobilisées contre deux à trois en temps normal », explique à l’AFP un capitaine de police, précisant que les contrôles sont accentués « aux heures de pointe ».

Maëlle, 22 ans, est en partance pour Lorient, en Bretagne. Infirmière « en renfort Covid » à Paris, elle rentre voir sa famille pour quelques jours. Elle a attendu le dernier moment pour prendre son billet, craignant que ce déplacement lui soit interdit: « J’ai un papier de l’AP-HP, et, sur mon portable, j’ai rempli l’attestation en cochant la case +déplacement entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle+ ».

En gare de Bordeaux, des policiers ont contrôlé samedi matin les passagers de deux trains en provenance de Paris. Au total, 17 personnes ont été verbalisées pour absence de justificatif de déplacement, selon la police, qui indique toutefois que la plupart des passagers avaient des justificatifs.

Les contrôles vont se poursuivre tout le weekend.

Jeudi, le chef de l’Etat Emmanuel Macron, qui a refusé tout mea culpa après son refus de confiner le pays en janvier malgré les prévisions des experts, avait indiqué que les semaines à venir seraient « difficiles ».

Un conseil de défense doit se tenir mercredi soir pour décider d’un éventuel durcissement des sanctions.

Dans ce contexte, le débat sur un nouveau report des élections régionales et départementales prévues les 13 et 20 juin est relancé. L’exécutif a indiqué qu’il allait se conformer « strictement » à l’avis du conseil scientifique, qui doit en principe remettre ses recommandations dimanche à Matignon.

Le nombre de malades en réanimation s’élevait vendredi soir à 4.766, se rapprochant toujours plus du pic de la deuxième vague à l’automne (4.900). La barre des 200.000 nouveaux cas hebdomadaires a été franchie. Au total, 94.302 personnes sont mortes depuis le début de l’épidémie.

Dans un tweet et une tribune publiée dans l’Obs, le maire PS de Saint-Denis Mathieu Hanotin s’alarme du fait que l’épidémie soit désormais « hors de contrôle » dans son département, et réclame l’extension de la vaccination à tous les travailleurs « actifs en première ligne ».

Fermer les écoles ?

Poussée par le variant anglais, jugé plus contagieux et plus virulent, l’épidémie a progressé quasiment partout en France en mars, un scénario prévu par les épidémiologistes dès janvier.

Il faudrait un confinement « au minimum (d’)un mois à partir de ce weekend », selon l’un d’eux, Eric D’Ortenzio, cité samedi dans les colonnes du journal Le Parisien. « D’après mes modèles, il serait nécessaire de confiner de manière stricte, comme en mars 2020, au moins pour six semaines », renchérit dans le même journal Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie à l’université de Montpellier.

Objectif: retrouver un taux d’incidence en deçà de 5.000 nouveaux cas par jour, le seuil fixé par Emmanuel Macron en novembre.

L’autre question qui se pose tourne autour des écoles. Contrairement à nombre de ses voisins européens, la France refuse de les fermer.

Vendredi, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a annoncé que les classes fermeraient désormais dès l’apparition d’un premier malade dans les départements reconfinés. Mais de nombreuses voix demandent une fermeture complète des établissements.

Chez les 0-14 ans le taux d’incidence a augmenté de 31% du 15 au 21 mars par rapport à la semaine précédente, selon le point épidémiologique publié vendredi par l’agence sanitaire.

Sur le plan vaccinal, 7,5 millions de personnes ont reçu au moins une injection, dont 2,6 millions deux doses. La France a donc dépassé les 10 millions d’injections.

Et la ministre déléguée à l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé samedi sur Europe 1 que près de 3 millions de doses supplémentaires allaient arriver la semaine prochaine dans le pays.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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