Coronavirus
Covid-19 : la deuxième vague loin d’être finie, malgré l’impatience

Malgré des signes encourageants sur la circulation du virus, la 2e vague de Covid-19 est loin d’être terminée pour les hôpitaux, qui voient toujours affluer les malades, et la réouverture des petits commerces n’est pas à l’ordre du jour.
Un nouveau conseil de défense dédié au Covid sera réuni jeudi autour du président de la République et le Premier ministre Jean Castex tiendra une conférence de presse à 18H00 ce jour-là à Matignon.
« On ne s’oriente pas du tout vers un desserrage pour les commerces. C’est un peu tôt », a expliqué à l’AFP un conseiller de l’exécutif.
« L’objectif est que d’ici le 1er décembre on puisse alléger la contrainte pour que les courses de Noël puissent se dérouler normalement », a ajouté un cadre de la majorité, sous couvert d’anonymat.
Fleuristes, coiffeurs, magasins de jouets, libraires, bars et restaurants… après avoir subi le premier confinement du printemps, de nombreux commerces dits « non essentiels » voient le reconfinement menacer leur chiffre d’affaires à l’approche de la période cruciale des fêtes.
« On ne peut pas passer le mois de décembre avec des magasins fermés. Ce serait un tsunami économique », a averti dans un entretien au Monde le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux. Il a appelé à rouvrir « tous les commerces, le plus rapidement possible », quitte à imposer des jauges plus strictes ou « un système de rendez-vous », des propositions étudiées à Bercy.
Le pic devant
Malgré un renforcement du protocole sanitaire dans les lycées, 8,78% des enseignants du primaire et 10,36% dans le secondaire, selon le ministère, étaient en grève de leur côté mardi pour réclamer une limitation du brassage des élèves à l’école et au collège. Davantage selon les syndicats.
Pour faire face au reconfinement qui a démarré le 30 octobre, l’Assemblée nationale s’empare mardi du quatrième et dernier projet de budget 2020, avec encore 20 milliards de dépenses supplémentaires en direction principalement des entreprises et des indépendants, soit un total de 86 milliards d’euros cette année.
Le taux de chômage a lui bondi au 3e trimestre pour s’établir à 9% (+1,9) de la population active en France (hors Mayotte), selon les chiffres de l’Insee, une situation qui risque de s’aggraver dans les mois à venir.
Dix jours après le début d’un confinement plus léger que celui du printemps, près d’un mois après les couvre-feux dans les grandes métropoles, et sous l’effet probable des vacances de la Toussaint qui ont ralenti l’activité, les premiers signes d’un ralentissement de la progression de l’épidémie de Covid-19 se font sentir.
Mais « le pic de l’épidémie est devant nous, la 2e vague progresse toujours », a prévenu lundi soir le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, tout en observant « une progression plus lente » de l’épidémie « partout où ont été appliquées des mesures de freinage précoce, en particulier le couvre-feu ».
Pression hospitalière continue
Ainsi, le taux d’incidence, l’indicateur qui mesure les nouveaux cas durant les sept derniers jours sur une population de 100.000 habitants, a entamé une baisse au niveau national la semaine dernière et le taux de positifs sur le nombre total de tests est repassé sous les 20%, selon les données diffusées lundi soir par l’agence Santé publique France.
« Trois ou quatre jours, ce n’est pas suffisant, fin septembre ou a eu aussi trois ou quatre jours comme ça et puis c’est reparti à la hausse », a mis en garde, sur RMC, le président de la Commission médicale de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Rémi Salomon.
Cette tendance ne permet pas dans l’immédiat d’entrevoir une baisse de la pression sur les hôpitaux, à cause du décalage entre les contaminations et le développement de symptômes. Lundi, le nombre total d’hospitalisations s’affichait encore en hausse, à 31.125, tout près du maximum connu lors de la 1ère vague (32.292 le 14 avril).
Le nombre de patients Covid-19 accueillis en réanimation ne faiblit pas non plus, avec 484 nouveaux malades lundi (4.690 au total) et le nombre de morts à l’hôpital a battu son record pour la 2e vague lundi, avec 551 décès.
« Pour l’instant, on reporte les interventions des patients qui peuvent réellement attendre sans que cela ne mette leur vie en danger. Mais cela risque de changer si la situation se complique », témoigne, sous couvert d’anonymat, un anesthésiste-réanimateur, dans son journal de bord de la crise sanitaire.
La deuxième vague ? Elle « ne fait que commencer… », résume-t-il.
Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
Coronavirus
Covid-19 : 67 millions d’enfants ont été privés au moins partiellement de vaccins à cause de la pandémie

Selon l’Unicef, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points jusqu’à atteindre 81%.
Les effets du Covid-19 se font encore sentir. Entre 2019 et 2021, 67 millions d’enfants ont été privés totalement ou partiellement de vaccins vitaux en raison des perturbations liées à la pandémie, s’est alarmé l’ONU dans un rapport publié mercredi 19 avril. En trois ans, en raison des contraintes subies par les systèmes de santé ou des confinements imposés à la population, « plus d’une décennie d’avancées en termes d’immunisation de routine des enfants a été sapée » et « se remettre sur la bonne voie va être un défi », souligne le rapport, qui s’inquiète de risques d’épidémies de rougeole ou de polio.
Selon l’agence onusienne, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points, à 81%, du jamais-vu depuis 2008. Ainsi, 48 millions d’enfants n’ont reçu aucune dose d’aucune sorte. Une situation d’autant plus inquiétante que ce déclin s’est produit à la fin d’une décennie où « la croissance de la vaccination infantile stagnait », après la hausse massive des années 1980, souligne l’agence onusienne.
L’immunisation des enfants sauve ainsi 4,4 millions de vies chaque année, souligne l’Unicef, un nombre qui pourrait grimper à 5,8 millions si le monde parvenait d’ici 2030 à réduire de moitié le nombre d’enfants privés de vaccins essentiels et à atteindre 90% de couverture pour les vaccins vitaux clés.
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