Coronavirus
Covid-19: envolée des cas, la France touchée de plein fouet par la deuxième vague

Une semaine après l’entrée en vigueur du confinement, le nombre de nouvelles contaminations s’envole, faisant craindre des jours difficiles avant que les premiers résultats des mesures pour ralentir la circulation du virus ne se fassent sentir.
Au moins 60.486 cas positifs au Covid-19 ont été enregistrés entre jeudi et vendredi, selon Santé publique France (SpF). Un nouveau record et une accélération brutale puisque c’est le double des niveaux constatés à la mi-octobre.
La situation pourrait être plus grave qu’annoncée, l’agence sanitaire SpF ayant prévenu que les données sur les contaminations sont incomplètes depuis plusieurs jours, en raison d’un embouteillage informatique, qui gêne la remontée des résultats de tests.
La pression s’accroît mécaniquement sur les services de réanimation, qui comptaient vendredi 4.321 patients, contre 3.721 au début de la semaine. La capacité totale d’accueil a été elle portée de 5.000 à 6.400 lits, avec un objectif à 7.500, qui pourrait encore être relevé à 10.500 lits.
Nettement au-dessus du pic d' »environ 6.000″ patients que le ministre de la Santé Olivier Véran a dit attendre jeudi, dans l’hypothèse d’un confinement « bien respecté ».
Premiers transferts
La pression sur les services hospitaliers n’en reste pas moins préoccupante, comme témoignent les premiers transferts de patients Covid-19 entre régions françaises, et jeudi et vendredi de malades de la région Grand-Est vers l’Allemagne.
L’épidémie a fait 405 morts à l’hôpital en 24 heures, a indiqué l’agence sanitaire. Le coronavirus a causé 39.865 décès en France depuis le début de l’épidémie.
« 60.000 (cas) positifs par jour c’est un niveau catastrophique, c’est énorme », a estimé samedi matin sur France Inter la Pr Karine Lacombe, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine.
« On ne comprend pas comment on a pu en arriver là, alors qu’on a connu la 1ère vague, qu’on a maintenant beaucoup d’outils de prévention », a ajouté l’infectiologue, en supposant qu’ils ont été « mal utilisés ».
Dès jeudi, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, avait jugé impératif de « freiner la propagation du virus vite et fort ».
– Mobilité –
Le Premier ministre Jean Castex a appelé à respecter « plus que jamais » le confinement entré en vigueur le 30 octobre, « de la manière la plus stricte possible », dans un entretien aux quotidiens régionaux du groupe Ebra samedi.
Il a estimé que les Français respectaient « globalement » les mesures de restriction, tout en déplorant « une résistance de la part de gens qui veulent se rendre à leur travail et de certaines entreprises qui ne jouent pas le jeu ».
Le caractère moins strict du deuxième confinement se traduit par une plus grande mobilité des Français, qui se déplacent deux à trois fois plus depuis le 30 octobre que lors du premier confinement, selon les données de plusieurs opérateurs.
Le phénomène est encore plus marqué dans les transports en commun d’Ile-de-France, avec une moyenne de fréquentation de 30% par rapport à la normale, contre des chiffres entre 5% et 10% au printemps.
Pour autant le gouvernement s’est retenu d’imposer de nouvelles restrictions. Le ministre de la Santé a notamment exclu vendredi l’idée d’imposer un confinement aux plus vulnérables, notamment les personnes âgées.
Dérogation
Pour s’assurer que les Français confinés ne manqueront pas de nourriture, le gouvernement a autorisé samedi exceptionnellement les poids lourds de plus de 7,5 tonnes transportant des denrées alimentaires à circuler dimanche jusqu’à midi. Une dérogation qui sera étendue aux déménageurs et aux transporteurs de colis pour le mercredi 11 novembre, fête de l’Armistice.
La seule exception aura été un tour de vis dans l’Education nationale face aux demandes insistantes dans la communauté médicale de fermeture des lycées et des collèges, et à la colère dans les établissement scolaires face à un protocole sanitaire jugé insuffisant.
Le ministre, Jean-Michel Blanquer, à encouragé davantage de cours à distance pour les lycéens, tout en conservant un minimum de 50% en présentiel.
A Paris, pour limiter les concentrations de personnes, la livraison et la vente à emporter par les restaurants et bars, ainsi que la vente et la consommation d’alcool sur la voie publique sont désormais interdites de 22H00 et 6H00 depuis vendredi.
Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
Coronavirus
Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.
Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.
« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.
Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.
Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.
Coronavirus
Covid-19 : 67 millions d’enfants ont été privés au moins partiellement de vaccins à cause de la pandémie

Selon l’Unicef, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points jusqu’à atteindre 81%.
Les effets du Covid-19 se font encore sentir. Entre 2019 et 2021, 67 millions d’enfants ont été privés totalement ou partiellement de vaccins vitaux en raison des perturbations liées à la pandémie, s’est alarmé l’ONU dans un rapport publié mercredi 19 avril. En trois ans, en raison des contraintes subies par les systèmes de santé ou des confinements imposés à la population, « plus d’une décennie d’avancées en termes d’immunisation de routine des enfants a été sapée » et « se remettre sur la bonne voie va être un défi », souligne le rapport, qui s’inquiète de risques d’épidémies de rougeole ou de polio.
Selon l’agence onusienne, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points, à 81%, du jamais-vu depuis 2008. Ainsi, 48 millions d’enfants n’ont reçu aucune dose d’aucune sorte. Une situation d’autant plus inquiétante que ce déclin s’est produit à la fin d’une décennie où « la croissance de la vaccination infantile stagnait », après la hausse massive des années 1980, souligne l’agence onusienne.
L’immunisation des enfants sauve ainsi 4,4 millions de vies chaque année, souligne l’Unicef, un nombre qui pourrait grimper à 5,8 millions si le monde parvenait d’ici 2030 à réduire de moitié le nombre d’enfants privés de vaccins essentiels et à atteindre 90% de couverture pour les vaccins vitaux clés.
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