Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Covid-19: des décisions à prendre pour les autorités

Article

le

covid-19:-des-decisions-a-prendre-pour-les-autorites

Un Conseil de défense sanitaire pourrait décider mercredi de nouvelles mesures pour contenir la hausse des contaminations au coronavirus et affronter sa variante la plus contagieuse, qui commence à s’installer en France.

Après la réunion prévue à l’Elysée, il reviendra au gouvernement de Jean Castex d’en présenter les conclusions jeudi. Les autorités devraient tirer le bilan des fêtes de fin d’année et évaluer ses retombées sur l’épidémie de Covid-19.

Le chef du gouvernement, qui a jugé mardi que les Français s’étaient « bien comportés » à cette occasion, a indiqué la veille que « le couvre-feu suffit », semblant écarter un troisième reconfinement dans l’immédiat.

En revanche, l’ajout de territoires aux 25 départements déjà sous couvre-feu dès 18h00, voire sa généralisation à l’ensemble du pays, est envisagé, selon plusieurs sources proches du gouvernement.

Car les chiffres liés à l’épidémie inquiètent les autorités et le Conseil scientifique qui lui fournit des recommandations sur la conduite à tenir pour y faire face.

Le Covid-19 pèse toujours autant sur le système de santé français, avec 1.660 patients malades du Covid-19 admis en 24 heures, et plus de 19.000 nouveaux cas de contaminations enregistrés sur la même période, selon les chiffres de Santé publique France mardi soir.

« Bon élève »

Le pays n’en est pas moins « plutôt un bon élève » en la matière, selon le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, qui s’exprimait sur TF1 mardi soir.

Il a évoqué un sujet d’inquiétude, avec l’apparition sur le sol français du variant britannique du virus. Réputé plus contagieux, il a provoqué une flambée épidémique au Royaume-Uni.

Ce variant représente environ 1% des tests positifs au Covid-19 en France, selon les résultats préliminaires d’une enquête menée sur deux jours la semaine passée, a indiqué mardi le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Mardi l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte-d’Azur a annoncé qu’un cluster marseillais, en lien avec ce variant, est « maîtrisé et sous contrôle ».

L’ARS a précisé que les 24 malades de ce foyer épidémique ont probablement bien été tous infectés par cette souche.

M. Delfraissy a alerté sur la nécessité d' »essayer de limiter la vitesse d’apparition » du variant dit « anglais ». Il a aussi pointé du doigt l’apparition d’un variant « dit sud-africain, qui est probablement un peu plus toxique » que l’anglais. Et appelé à « lui barrer la route ».

Pour le scientifique, le « meilleur barrage » contre toutes les souches du virus restent les gestes barrières. Il a également évoqué d' »éventuelles restrictions de voyage » avec des pays où le « virus anglais » est très présent, et « probablement des mesures plus strictes » en général.

Volontarisme

Dans ce contexte, les autorités ont affiché leur volontarisme pour accélérer la campagne de vaccination, après un démarrage poussif par rapport à d’autres pays.

A ce jour, près de 190.000 personnes ont été vaccinées en France depuis le début de la campagne le 26 décembre.

Le gouvernement espère atteindre les 400.000 personnes vaccinées contre le Covid-19 à la fin de la semaine, notamment dans les Ehpad où jusqu’ici moins de 30.000 résidents ont reçu le vaccin, a indiqué mardi la ministre déléguée chargée de l’Autonomie, Brigitte Bourguignon.

Le ministre de la Santé Olivier Véran a défendu pour sa part mardi la désignation de plateformes privées de prise de rendez-vous médical en ligne « solides » et « françaises » pour la vaccination du grand public. Doctolib, Maiia et Keldoc avaient indiqué lundi avoir été sélectionnées par l’Etat pour la campagne de vaccination contre le Covid-19.

La France disposait la semaine dernière d’environ 1 million de doses du vaccin Pfizer/BioNTech, dont elle attend 500.000 doses hebdomadaires, auxquels s’ajoutent 50.000 doses cette semaine du vaccin de l’Américain Moderna. Au total, le gouvernement attend 2,6 millions de doses en janvier.

Lourd tribut

Relativement épargnés par le Covid-19  les jeunes, et particulièrement les étudiants, n’en paient pas moins un « lourd tribut » aux conséquences de la pandémie, a reconnu le Premier ministre lors de la séance des questions au gouvernement.

Il a décrit une population en « situation d’isolement, de solitude, de difficultés pédagogiques », mais pour laquelle la situation sanitaire laissait selon lui « peu de marge de manœuvre ».

Un rapport parlementaire issu d’une commission d’enquête, présenté en décembre par l’ancienne ministre communiste Marie-George Buffet, a souligné que les enfants et les jeunes, bien que peu malades du Covid-19, subissaient « de plein fouet » la crise sanitaire sur le plan psychologique, social ou matériel.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus