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Covid-19: coup d’accélérateur pour la vaccination, le Pas-de-Calais confiné

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La vaccination a connu un coup d’accélérateur samedi en France, alors que le Pas-de-Calais vit son premier week-end à nouveau confiné pour endiguer l’épidémie de Covid-19, « toujours préoccupante » selon Santé publique France.

Face à la propagation du virus et de variants, des opérations de vaccination de masse ont été lancées dans plusieurs régions où le virus circule le plus activement. Ce week-end sont ciblés d’abord les plus de 75 ans, plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie.

Sur l’ensemble de la région Ile-de-France, plus de 100 centres de vaccination ont été ouverts ce week-end pour écouler plus de 50.000 doses.

Dans un centre éphémère du nord-est parisien, installé dans le centre culturel le 104, Alain Serra, 76 ans, se félicite de la « bonne organisation ». « J’en ai eu pour dix minutes d’attente et même pas mal! ».

« On va vacciner 2.000 personnes » en deux jours, « ce n’était pas évident de relever ce défi, qu’on nous demande de mobiliser autant de médecins et d’infirmiers (…), mais je pense que ça fonctionne », relève le Dr Serge Smadja de SOS médecin.

« Retrouver une vie normale »

Pour éviter les rassemblements à Paris, l’interdiction de consommer de l’alcool a été étendue à de nouvelles zones, dont les quais de Seine, où des centaines de Parisiens profitaient samedi après-midi du soleil. Dans l’ensemble, la consigne était appliquée, mais la police a fait évacuer les quais en milieu d’après-midi, la foule nombreuse ne respectant pas toujours les gestes barrière.

En Haute-Garonne, l’objectif est d’injecter 5.000 premières doses. Dans le centre mobile installé dans le stade toulousain Ernest-Wallon, où une dizaine de personnes faisaient la queue, Laurence explique être « à risque ». « J’attendais ce moment avec impatience. J’espère retrouver une vie normale. Je ne me pose pas la question du vaccin AstraZeneca ou pas. Quel autre choix j’ai? »

Le Pas-de-Calais a ouvert de nouveaux centres de vaccination ce week-end, avec plus de 10.000 doses à administrer, comme à Lens par exemple. « La population est au rendez-vous, ça se passe bien », a assuré le maire PS Sylvain Robert.

Quatre hôpitaux militaires ont ouvert des centres de vaccination à Metz, Toulon, Saint-Mandé (Val-de-Marne) et Villenave d’Ornon (Gironde).

L’objectif du gouvernement: 10 millions de premières injections à la mi-avril, 20 millions à la mi-mai et 30 millions cet été. Actuellement, moins de 3,4 millions de Français ont reçu au moins une dose.

A la date de jeudi, c’était le cas de 5,1% de la population française. Les chiffres sont bas dans certains des 21 départements « sous surveillance renforcée »: 2,8% en Seine-Saint-Denis, 3% en Seine-et-Marne, 4,1% dans le Pas-de-Calais ou encore 4,4% dans le Rhône.

Le gouvernement et l’Ordre des médecins s’inquiètent aussi du faible taux de vaccination chez les soignants, 30% jusqu’à présent.

Le Premier ministre Jean Castex, qui devait se rendre dans l’après-midi dans un centre éphémère de vaccination dans l’Essonne, a promis que le gouvernement allait « mettre le paquet sur la vaccination » en mars et avril car les prochaines semaines resteront « très sensibles ».

Disparités régionales

Le Pas-de-Calais, lui, a été mis sous cloche dans l’espoir de freiner l’épidémie, suivant Dunkerque et Nice déjà confinées le week-end.

Pour plus de deux millions de personnes, cela signifie une attestation dérogatoire pour tout déplacement, et la limite de 5 km et une heure autour du domicile.

C’est aussi une difficulté supplémentaire pour les commerces du département du Pas-de-Calais, qui comme partout ailleurs tentaient de rattraper le samedi les ventes qu’ils ne réalisent pas la semaine en étant contraints de fermer à 18h00. Ceux non essentiels de 5.000 m² ou plus de surface utile ont même été fermés par arrêté préfectoral.

« Je suis soignante donc j’ai eu cette chance d’être vaccinée très vite » et malgré tout, « je suis obligée de porter le masque, je suis obligée d’être confinée », fulminait  Marie-Alice Ferraira. « Mon message c’est +Vaccinez vous, qu’on puisse sortir de tout ça et le plus vite possible+ parce que tout le monde en a assez. »

L’exécutif justifie la mesure par la forte tension sur les capacités hospitalières, remplies à « 90% » selon le préfet, et la prévalence du variant anglais du virus, plus contagieux et détecté dans plus de deux tiers des cas dans le département.

« Les disparités territoriales sont importantes et nécessitent une adaptation à l’échelle locale des mesures de contrôle de l’épidémie », rappelait vendredi Santé publique France, avec comme régions « les plus touchées » Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Hauts-de-France et Ile-de-France.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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