Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Covid-19: à deuxième vague, deuxième confinement?

Article

le

covid-19:-a-deuxieme-vague,-deuxieme-confinement?

Un nouveau confinement en France, six mois après la fin du premier? Inimaginable il y a encore 15 jours, l’hypothèse prend désormais corps face à une deuxième vague « brutale » du Covid-19, qui pourrait même être « plus forte que la première ».

« On avait prévu qu’il y aurait cette deuxième vague, mais nous sommes nous-mêmes surpris par la brutalité de ce qui est en train de se passer depuis 10 jours », a souligné lundi sur RTL le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy.

« La deuxième vague va probablement être plus forte que la première » et « beaucoup de nos concitoyens n’ont pas encore pris conscience de ce qui nous attend », a jugé le président de l’instance qui guide le gouvernement, en parlant d’une « situation difficile, voire critique ».

Un nouveau record a ainsi été battu dimanche avec 52.000 cas positifs enregistrés en 24 heures et leur nombre réel pourrait même être « autour de 100.000 par jour », selon le Pr Delfraissy.

Il voit « deux hypothèses » pour tenter de juguler cette deuxième vague.

La première est « d’aller vers un couvre-feu plus massif, à la fois dans ses horaires, dans son étendue au niveau du territoire national, et qui puisse également être mis en place le weekend ». Si cela ne suffit pas, un confinement pourrait ensuite être envisagé.

La deuxième hypothèse est « d’aller directement vers un confinement, moins dur que celui du mois de mars », qui « permettrait probablement de conserver une activité scolaire et un certain nombre d’activités économiques », avec un recours accru au télétravail.

« Ecroulement »

Ce nouveau confinement « pourrait être de plus courte durée » que le premier, qui s’était étendu de mars à mai, et « serait suivi de conditions de déconfinement très particulières, puisqu’on déconfinerait en passant par un couvre-feu », a détaillé le Pr Delfraissy.

« Si reconfinement il doit y avoir dans dix jours ou dans quinze jours, parlons-en déjà maintenant, que l’on prépare les Français », a plaidé le président (LR) de la région Grand Est, Jean Rottner, en réclamant une large « concertation » pour préparer un « reconfinement adapté » aux situations locales.

Car, « si on reconfine totalement comme on l’a fait en mars, ce n’est pas moins 10% de récession qu’on risque, c’est un écroulement de l’économie », a craint le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, sur RMC, avant de participer à une conférence sociale à Matignon.

« On souhaite éviter un reconfinement général, en tout cas on veut trouver un bon équilibre entre la santé des Français et la poursuite de l’activité économique, éducative et culturelle », a pour sa part assuré la ministre du Travail Elisabeth Borne sur LCI.

Si l’hypothèse d’un reconfinement général commence à émerger, la France est déjà de fait entrée dans un confinement partiel, puisque deux Français sur trois sont désormais soumis à un couvre-feu nocturne.

Depuis vendredi soir, cette mesure concerne 54 départements en plus de la Polynésie, soit 46 millions de Français privés de déplacements entre 21H00 et 06H00 du matin.

« Le couvre-feu, c’est un pari risqué (…) Si on n’est pas efficace du tout, il faudra confiner, il n’y aura pas d’autres solutions », a averti sur France Info Éric Caumes, chef du service infectiologie de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP).

Transferts limités

« Un reconfinement paraît plausible, il a été fait en Israël, en Australie avec beaucoup de succès », a également jugé l’épidémiologiste Antoine Flahault sur BFMTV.

L’une des solutions qu’il préconise est de ne pas rouvrir collèges, lycées et universités le 2 novembre après les vacances de la Toussaint.

« Les écoles primaires pourraient rester ouvertes mais devraient imposer le port du masque, même aux enfants de plus de 6 ans », pense le Pr Flahault, alors que le masque n’est pour l’instant obligatoire que pour les plus de 11 ans, à partir du collège.

En mars, le confinement avait été décidé pour éviter que le système hospitalier craque sous un afflux trop important de malades du Covid. Actuellement, 2.575 malades graves du Covid sont hospitalisés en réanimation, pour un total de 5.800 lits de réa dans toute la France.

Lors de la première vague, des patients de régions très touchées avaient été transférés dans des endroits moins atteints pour réduire un peu la pression. Mais ces transferts sont plus compliqués à mettre en oeuvre cette fois-ci car la deuxième vague touche tout le territoire, avertissent les spécialistes.

Après huit malades vendredi, huit autres ont été transférés lundi de la région Auvergne-Rhône-Alpes vers des hôpitaux de Nouvelle-Aquitaine. Mais « dans une semaine, ce ne sera plus possible », a mis en garde Benoît Elleboode, directeur général de l’ARS (Agence régionale de santé) Nouvelle-Aquitaine.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus