Sports
Coupe d’Europe de rugby: le Racing 92 en finale en s’offrant les Saracens sur le fil
Exploit du Racing 92! Le club francilien s’est hissé en finale de la Coupe d’Europe en réussissant à écarter les Saracens (19-15), tenants du titre, samedi à Nanterre, au terme d’un match cadenassé digne d’un jeu d’échecs.
L’ailier argentin Juan Imhoff a délivré les siens en inscrivant le seul essai de la partie à quatre minutes de la fin. A la manière d’un « numéro neuf au foot », a-t-il commenté.
Après leurs échecs en 2016 et 2018, les Ciel et Blanc se sont donc offerts une troisième opportunité de décrocher leur première étoile européenne.
Ce sera le 17 octobre face au Stade toulousain ou à Exeter, qui s’affrontaient dans l’autre demi-finale en Angleterre dans l’après-midi.
Dans cette rencontre très fermée, le club ciel et blanc a su relever le défi de la mêlée fermée imposé par les Sarries, une semaine après avoir décroché un succès net à Clermont (36-27). Son manque de consistance dans le jeu aérien ne l’a finalement pas pénalisé, tant sa défense et sa patience ont été admirables.
Les chiffres ne jouaient pourtant pas en faveur des hommes de Laurent Travers qui n’avaient remporté que deux de leur huit confrontations avec le club de Watford. Ils s’étaient certes imposés largement à Nanterre en novembre (30-10) mais c’était face à des Sarries très diminués.
Leur courte défaite (24-27) en janvier, dans la banlieue de Londres face à, cette fois-ci, l’équipe-type des Sarries avait fait naître de solides espoirs. D’autant que les partenaires de Teddy Iribaren se présentaient à cette demi-finale la confiance au beau fixe après trois succès en autant de matches depuis la reprise en septembre.
Mais la motivation des Sarries, intraitables avec les Irlandais du Leinster le week-end dernier, est décuplée depuis qu’ils savent qu’il évolueront en deuxième division anglais la saison prochaine.
La sanction infligée au club anglais pour plusieurs manquements au plafond salarial a regonflé à bloc ses joueurs. Même s’il ont perdu quelques éléments (Will Skelton, Liam Williams, George Kruis…), les Sarries ont conservé bon nombre de leurs internationaux.
Cinq (Billy et Mako Vunipola, Elliot Daly, Maro Itoje et Jamie George) étaient ainsi titulaires lors de la finale de Coupe du monde 2019 perdue par l’Angleterre face aux Springboks.
Et c’est sans compter le capitaine et buteur du XV de la Rose Owen Farrell, suspendu.
Déjà excellent en quart de finale face aux Irlandais du Leinster, Alex Goode l’a encore bien suppléé dans le jeu au pied. C’est lui qui a permis aux Sarries de rester à portée des Racingmen à la pause en transformant deux pénalités (9-6).
Force mentale
Plusieurs fautes de main des Franciliens (Simon Zebo, Teddy Thomas, Camille Chat) ont donné quelques opportunités au club anglais. Mais le Racing 92 a tenu bon pendant 40 minutes grâce à sa dureté en défense et la solidité de son paquet d’avants.
Une chevauchée côté gauche de Thomas, qui jouait son premier match de la saison, n’était pas très loin de faire mouche avant la pause.
Les Racingmen, muselés en attaque, ont payé leur indiscipline dès le retour des vestiaires. Goode, chirurgical au pied, a permis aux Sarries de creuser l’écart (9-15).
Mais ils ont admirablement réagi dans le dernier quart d’heure. Maxime Machenaud, entré à la place d’Iribaren, a rapproché son équipe (12-15) qui s’est créé une belle occasion sur une percée ébouriffante de Virimi Vakatawa à dix minutes du terme. Mais les Sarries l’ont annihilée. Encore.
Les jeunes avants, entrés en jeu, comme Hassane Kolingar, ont apporté de la fraicheur et fait suer les Sarries. Ces derniers ont fini par céder sur la fin grâce à Imhoff, bien lancé par Finn Russell, avant la transformation de Machenaud (19-15).
« Quand on va chercher ce genre de rencontre, ça veut dire que l’équipe est très forte mentalement », a salué le coach Laurent Travers.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
-
Balaruc-les-BainsEn Ligne 2 semaines
Balaruc-les-Bains : 784 000 euros perdus aux Thermes, un camouflet pour la commune
-
MarseillanEn Ligne 2 semaines
Marseillan : Les propriétaires n’en peuvent plus des hausses d’impôts !
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète : Quand François Commeinhes échange le béton pour la douceur marocaine
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète : François Commeinhes économise 1,1M€ d’impôts grâce à des montages fiscaux
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète : La ville condamnée pour une promesse d’embauche non respectée
-
MarseillanEn Ligne 2 semaines
Marseillan : nouveau revers judiciaire pour la mairie face au Préfet, sur un projet d’antenne-relais
-
MèzeEn Ligne 3 semaines
Mèze : une opposition absente, les mèzois lâchés face aux hausses tarifaires
-
ThauEn Ligne 2 semaines
Le Singulier se réinvente avec le lancement de son podcast