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Coronavirus: Trump en quarantaine, l’Europe en alerte

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Donald Trump s’est mis en quarantaine après le test positif au Covid-19 d’une proche collaboratrice dans la nuit de jeudi à vendredi, alors qu’en Europe la situation épidémique continuait de se dégrader, notamment en France et en Espagne où de nouvelles restrictions sont entrées en vigueur ou imminentes.

Le président américain a d’abord confirmé sur Fox News une information de presse, selon laquelle Hope Hicks, sa proche conseillère, avait été testée positive.

« La Première dame et moi-même attendons les résultats de notre test » et « pendant ce temps, nous entamons notre processus de quarantaine! », a ensuite ajouté sur Twitter M. Trump, sans davantage de précisions.

Hope Hicks était à bord d’Air Force One avec le président pour se rendre mardi dans l’Ohio au débat face à Joe Biden, puis mardi dans le Minnesota pour un meeting de campagne.

Donald Trump a laissé entendre que sa conseillère pourrait avoir contracté le virus au contact de soldats ou de membres des forces de l’ordre. « C’est très très difficile quand vous êtes avec des membres de l’armée, ou de la police, qu’ils viennent vers vous; ils veulent vous embrasser parce que nous avons vraiment fait du bon boulot pour eux », a-t-il affirmé.

Le président américain se soumet régulièrement à des tests Covid-19 même si la fréquence exacte de ces derniers n’est pas connue. Les collaborateurs qui travaillent au sein de la « West Wing » sont testés quotidiennement, comme les journalistes qui se rendent sur place ou voyagent avec le président.

Toujours aux Etats-Unis, le géant du commerce en ligne Amazon a indiqué jeudi que 19.816 de ses salariés avaient été testés positifs au Covid-19, ce qui correspond à un taux d’infection moins élevé que dans l’ensemble de la population.

En Europe, Paris pourrait passer lundi en alerte maximale. La capitale française et sa proche banlieue pourraient se voir imposer de nouvelles restrictions si la progression de l’épidémie s’y confirme, a déclaré jeudi le ministre français de la Santé, Olivier Véran.

Un tel classement « supposera que les habitants de Paris et de la petite couronne réduisent temporairement leurs interactions sociales de manière drastique, en tout cas plus importante que ce qu’ils font déjà: plus de fêtes de famille, plus de soirées, fermeture totale des bars », a-t-il indiqué.

Le ministre a également relevé une « dégradation » de la situation dans « cinq métropoles, Lille, Lyon, Grenoble, Toulouse et Saint-Etienne », où « l’évolution des derniers jours reste très préoccupante ».

La barre des 32.000 morts a été dépassée jeudi en France.

« Si les mesures (de restrictions déjà prises) ne produisent pas suffisamment d’effet, nous pourrions être conduit à les placer (ces métropoles) en zone d’alerte maximale la semaine prochaine », a prévenu le ministre.

Bouclage par décret

Pour Madrid, c’est déjà fait. Un décret du ministère espagnol de la Santé publié jeudi étend à toute la capitale les mesures déjà en vigueur depuis une semaine dans les zones de la région les plus touchées par le virus et interdit aux habitants de Madrid d’entrer ou de sortir de la ville sauf pour aller travailler, chez le médecin ou emmener les enfants à l’école.

Il ne s’agit donc pas d’un confinement strict comme l’Espagne l’a vécu au printemps.

Cette annonce, qui intervient après un bras de fer de deux semaines entre le gouvernement central de gauche et l’exécutif régional madrilène de droite, a été rejetée par ce dernier. Mais malgré le refus de Madrid et d’autres régions, ces mesures sont obligatoires dans les 48 heures selon le décret.

En Grande-Bretagne, de nouvelles restrictions ont été décrétées à Liverpool: dans cette région de 1,5 million d’habitants, les rencontres entre différents foyers seront interdites en intérieur. Il est recommandé de ne pas assister à des événements sportifs ni de se rendre dans les maisons de retraite ou d’entreprendre des déplacements non essentiels.

De telles restrictions étaient entrées en vigueur mercredi dans une partie du nord-est de l’Angleterre. Elles s’ajoutent à celles déjà valables pour l’ensemble du pays, qui stipulent que les pubs, restaurants et bars doivent fermer à 22H00 et que les réunions sont limitées à six personnes, en intérieur comme en extérieur.

« Alerte rouge »

La pandémie a fait au moins 1.018.634 morts dans le monde, selon un bilan établi par l’AFP. Plus de 34 millions de cas d’infection ont été diagnostiqués.

Les Etats-Unis sont le pays le plus touché, tant en nombre de morts (207.743) que de cas (7.273.943). Suivent le Brésil (144.680 morts), l’Inde (98.678), le Mexique (77.646) et le Royaume-Uni (42.143).

Le nombre de nouveaux cas de coronavirus augmente également au Canada, à 1.572 en moyenne au cours de la dernière semaine, enregistrés très majoritairement dans les deux provinces les plus peuplées, l’Ontario et le Québec.

« La situation est critique au Québec », a déclaré le Premier ministre de la province, François Legault, en faisant état de 16 nouveaux décès ces derniers jours, chiffre inégalé depuis la fin de la première vague de la pandémie, mi-juin. « Comparativement à mi-août, on est passés de 50 nouveaux cas par jour à 900 par jour (…), d’une centaine d’hospitalisations à 275 », a-t-il dit.

Dans cette province la plus durement touchée dans le pays par l’épidémie, les bars, restaurants, cinémas et musées ont refermé leurs portes jeudi dans les régions de Montréal et Québec, passées en « alerte rouge », le plus haut niveau de surveillance.

Les habitants de ces régions, où vivent la majorité des Québécois, ne peuvent plus recevoir d’invités chez eux jusqu’à fin octobre et les rassemblements publics extérieurs sont pratiquement interdits.

Flambée de cas également en Tunisie, dans les régions côtières de Sousse et de Monastir (est), où un couvre-feu a été réinstauré pour 15 jours.

Mais dans certains pays, l’heure est à l’assouplissement.

Tous les voyageurs africains peuvent de nouveau voyager en Afrique du Sud, ainsi que ceux venant de pays jugés à risque « faible ou moyen » en termes d’infections au nouveau coronavirus.

A La Havane, le couvre-feu nocturne en vigueur depuis un mois a été levé et l’activité va être relancée, sans recevoir pour le moment de touristes étrangers.

Dans le monde du sport, l’UEFA a autorisé le retour immédiat du public en compétitions européennes de football, dont la Ligue des champions, dans une limite de 30% des sièges, sans autoriser le déplacement de supporteurs visiteurs.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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