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Coronavirus: l’Inde asphyxiée, polémique en Australie

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La situation sanitaire en Inde reste inquiétante mardi, avec près de 20 millions de cas de Covid et un système sanitaire asphyxié, conduisant l’Australie à interdire de rentrer à des milliers de ses ressortissants coincés en Inde.

Le géant asiatique a recensé près de 220.000 morts, une flambée attribuée à des rassemblements religieux et politiques autorisés ces derniers mois, ainsi qu’à l’inaction du gouvernement de Narendra Modi.

Les hôpitaux sont submergés et à court de réserves d’oxygène, de médicaments, de lits, malgré l’afflux d’aide internationale ces derniers jours.

Mais c’est d’Australie que la colère monte: des milliers d’Australiens sont en effet coincés en Inde, depuis que Canberra a interdit les entrées sur son territoire depuis l’Inde face à la flambée de Covid, y compris pour ses ressortissants.

« Si notre gouvernement se souciait de la sécurité des Australiens, ils nous autoriseraient à rentrer à la maison. C’est une honte!!! Monsieur le Premier ministre, vous avez du sang sur les mains », a notamment tweeté l’ancien joueur de cricket australien Michael Slater, coincé aux Maldives.

De nombreux joueurs de cricket figurent parmi les Australiens coincés en Inde, où ils participaient au championnat national.

L’Australie avait mis en garde samedi ses concitoyens revenant d’Inde par le truchement de vols avec escale qu’ils risquaient cinq ans de prison.

Le Premier ministre australien Scott Morrison a rétropédalé mardi sur la menace d’emprisonnement mais a maintenu sa décision d’empêcher les retours d’Inde.

« Je protégerai nos frontières durant cette période », a-t-il insisté, réfutant avoir du « sang sur les mains ».

Deuxième dose indisponible au Brésil

Pendant ce temps, au Brésil, deuxième pays le plus touché au monde après l’Inde, la livraison de vaccins a pris du retard.

Et dans sept grandes villes brésiliennes, dont Porto Alegre, les injections de la seconde dose du vaccin chinois CoronaVac ont été suspendues faute de doses.

L’Equateur a quant à lui interdit lundi l’exportation d’oxygène médical, utilisé pour traiter les patients atteints du Covid-19, et a plafonné son prix.

« Il est logique que nous donnions la priorité aux besoins de nos compatriotes équatoriens, car il s’agit d’un élément fondamental pour sauver des vies », a déclaré le président du Comité national des opérations d’urgence, Juan Zapata.

Et en Argentine, l’impôt exceptionnel « de solidarité » sur les grandes fortunes instauré pour lutter contre les conséquences économiques de la pandémie, réglé par près de 80% des riches foyers imposables, a rapporté plus de 2 milliards de dollars, a indiqué lundi le gouvernement.

« Les ressources générées seront essentielles pour faire face aux urgences sanitaires et économiques provoquées par la pandémie », a estimé l’agence fiscale argentine.

Restrictions levées en Floride

Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a annoncé lundi la levée de toutes les restrictions liées à la pandémie dans son Etat, mettant en avant l’efficacité de la campagne vaccinale.

« C’est la chose évidente à faire », a déclaré le gouverneur républicain lors d’une conférence de presse, évoquant le fait que près de 9 des 23 millions d’habitants de son Etat avaient désormais reçu au moins une première dose de vaccin.

Ceux qui pensent qu’on a encore besoin de restrictions « ne croient pas dans les vaccins », a-t-il accusé.

« A ce stade, les personnes qui n’ont pas été vaccinées, ce n’est certainement pas à cause d’un manque de disponibilité » des vaccins, a insisté DeSantis, populaire auprès de l’électorat traditionnel de Donald Trump.

L’heure est à l’assouplissement aussi à New York, qui fut l’épicentre de l’épidémie à ses débuts: son gouverneur, Andrew Cuomo, a notamment annoncé lundi la reprise imminente de l’ouverture du métro new-yorkais 24 heures sur 24.

Et à partir du 19 mai, les jauges dans les restaurants, cinémas, magasins et musées seront également revues à la hausse, a précisé le gouverneur.

Cet assouplissement fait écho au mouvement amorcé cette semaine en Europe, notamment en France, où les restrictions de déplacement ont été levées, sur fond de lente décrue des hospitalisations.

La France a également choisi la date du 19 mai pour sa prochaine étape de déconfinement, avec la réouverture limitée des commerces, cinémas, musées, théâtres et terrasses des bars et restaurants.

Les ambassadeurs des 27 Etats membres de l’Union européenne doivent examiner mercredi une proposition de la Commission européenne en faveur de l’entrée dans l’Union aux voyageurs en provenance de pays tiers ayant reçu les doses nécessaires de vaccins.

Des joueurs de foot de clubs italiens ont quant à eux reçu leur première dose de vaccin dans la perspective de l’Euro 2020, qui devrait se tenir en juin.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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