Monde
Coronavirus: le point sur la pandémie

Faits marquants, nouvelles mesures, nouveaux bilans: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.
L’Inde, 2e pays au monde le plus touché
Avec 4,2 millions d’infections, l’Inde est devenue lundi le deuxième pays du monde après les Etats-Unis (6,25 millions de cas) recensant le plus grand nombre de cas de Covid-19, dépassant le Brésil (4,12 millions).
Pour les décès, elle arrive, avec 71.642 morts, derrière les Etats-Unis (188.941) et le Brésil (126.650) parmi les trois pays les plus endeuillés au monde par le virus.
Cela n’a pas empêché le pays de rouvrir, avec de strictes précautions sanitaires, le métro à l’arrêt depuis presque six mois dans ses grandes villes notamment la capitale New Delhi.
Près de 890.000 morts
La pandémie a fait au moins 889.498 morts dans le monde depuis fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles lundi à 11h00 GMT.
Les pays qui ont enregistré le plus de nouveaux décès dans leurs derniers bilans sont l’Equateur avec 3.800 nouveaux morts, l’Inde (1.016) et le Brésil (447).
L’Europe fait également face à une poussée de Covid-19 notamment au Royaume-Uni, en France et en Espagne.
Israël: retour au confinement partiel
Le pays, qui a passé le cap des 1.000 morts ce week-end, a approuvé dimanche « un plan de bouclage nocture » dans une quarantaine de villes avec le taux d’infection le plus élevé et la fermeture de la plupart de leurs écoles, ainsi qu’une limitation des rassemblements.
Après avoir maîtrisé l’épidémie au printemps, Israël est depuis deux semaines le cinquième pays au monde en nombre de cas d’infection par habitant, selon les données de l’AFP.
Des manifestants pointent le gouvernement Netanyahu, mettant en cause un déconfinement trop rapide doublé de faibles mesures d’aide aux plus affectés, poussés à un retour précipité au travail.
Casablanca: écoles fermées pour la rentrée
Casablanca, où 42% des 2.234 nouveaux cas de dimanche ont été recensés, a fermé toutes ses écoles lundi, jour de rentrée. Les autorités imputent cette flambée de cas sur les dernières semaines à l’indiscipline d’une population peu respectueuse des gestes barrières.
La capitale économique du pays a également bloqué l’ensemble des issues de la métropole et impose pour deux semaines des autorisations exceptionnelles pour entrer et sortir dans la ville.
France : la « quatorzaine » en question
Le gouvernement français envisage de réduire la période d’isolement des malades et des cas contacts. Le ministre de la Santé Olivier Véran estime que « cette fameuse quatorzaine (…) est sans doute trop longue ».
La question devrait être abordée lors du prochain Conseil de défense.
Les JO à tout prix
Les Jeux olympiques de Tokyo, reportés cet été, débuteront le 23 juillet de l’année prochaine », s’est engagé John Coates, le vice-président du Comité international olympique (CIO).
« Avec ou sans » le Covid-19, les Jeux de Tokyo auront lieu. « Ce seront les Jeux qui auront vaincu le Covid, la lumière au bout du tunnel », a-t-il affirmé.
Emirates rembourse ses clients
Emirates, la première compagnie aérienne du Moyen-Orient, a remboursé 1,4 milliard de dollars à ses clients à la suite d’annulations de vols en raison du Covid-19.
La compagnie qui employait quelque 60.000 personnes, dont 4.300 pilotes, avant la pandémie, a annoncé une série de suppressions d’emplois, sans en préciser le nombre. Elle espère reprendre l’ensemble de ses vols d’ici l’été 2021.
Monde
Brésil : Lula annonce un nouveau plan contre la déforestation de l’Amazonie

Le président brésilien a fait de la protection de l’environnement l’une de ses priorités et compte mettre fin à la déforestation illégale d’ici 2030.
Il s’agit de l’une des priorités depuis son retour au pouvoir. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a présenté lundi 5 juin un nouveau plan de lutte contre la déforestation illégale en Amazonie.
« Le Brésil, en particulier grâce à la forêt amazonienne, a une grande importance dans l’équilibre climatique de la planète […], empêcher la déforestation de l’Amazonie, c’est aussi aider à réduire le réchauffement global », a déclaré Lula lors d’une réception au palais présidentiel à Brasilia.
Ce plan signe le retour de la thématique en tant que « priorité, après quatre dans l’indifférence et l’abandon », a-t-il ajouté, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement. Le président de gauche, accompagné notamment de sa ministre de l’Environnement Marina Silva, faisait alors référence au mandat de l’ex-dirigeant d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022), durant lequel la déforestation annuelle moyenne a grimpé de 75 % par rapport à la décennie précédente.
Un plan ralenti par l’opposition
Le programme annoncé par Lula reprend celui créé en 2004 au cours de sa première présidence (2003-2006), mais mis en pause par Jair Bolsonaro. Lula, de retour au pouvoir depuis janvier, a fait de la protection de l’environnement l’une de ses priorités, et souhaite voir le Brésil devenir un exemple mondial en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre et en mettant fin à la déforestation illégale d’ici 2030.
La présentation du plan intervient cependant une semaine après que le Congrès conservateur a porté plusieurs coups à Lula et à son agenda en la matière. Le ministère de l’Environnement s’est vu retirer par les députés ses compétences en matière de cadastre des terres rurales – levier essentiel pour surveiller et combattre la déforestation illégale – et la gestion des ressources en eau.
Pour l’exécutif, ces revers sont un moindre mal qui peuvent éviter une restructuration complète de l’équipe composée par Lula. Le gouvernement gardera les mêmes priorités malgré ce pas en arrière, a affirmé Marina Silva devant la presse, assurant que tout serait fait en interne « pour que la mise en œuvre (du plan) ne soit pas compromise ».
Europe
Allemagne : l’extrême droite atteint un de ses plus hauts niveaux depuis l’après-guerre

Selon les derniers sondages, le parti Alternative pour l’Allemagne arriverait au coude-à-coude avec les sociaux-démocrates.
Si les élections se déroulaient ces samedi 3 et dimanche 4 juin en Allemagne, le parti Alternative pour l’Allemagne (AFD) serait, selon les derniers sondages, au coude-à-coude avec les sociaux-démocrates du chancelier Olaf Scholz, à environ 18%, derrière la CDU-CSU (29%) mais nettement devant les écologistes (14%). Dix ans après sa création, l’AFD atteint ainsi un niveau que le parti d’extrême droite n’a connu qu’à une reprise, à l’été 2018.
L’AFD profite en premier lieu de l’impopularité de la coalition au pouvoir, dont l’action, dans un contexte d’inflation, de récession et d’inquiétude liée à la guerre en Ukraine, n’est saluée que par un Allemand sur cinq, selon une enquête publiée jeudi 1er juin par la chaîne ARD (en allemand). De leurs côtés, les conservateurs de la CDU-CSU, dans l’opposition depuis le départ d’Angela Merkel, peinent à incarner une alternative.
Si deux électeurs sur trois de l’AfD placent toujours l’immigration au premier rang de leurs préoccupations, le parti d’extrême droite semble tirer profit de son opposition à la politique climatique du gouvernement. Ce positionnement lui permet ainsi d’atteindre un de ses plus hauts niveaux de popularité depuis l’après-guerre.
Europe
Conseil de l’UE: le Parlement demande que la Hongrie n’exerce pas sa présidence

Les députés européens ont voté une résolution demandant de repousser la présidence hongroise du Conseil de l’UE. Ils estiment que la Hongrie n’est pas apte à diriger ni à représenter l’Union européenne.
Les députés européens ont adopté une résolution le jeudi 1er juin, avec 442 voix contre 144, appelant les 27 pays membres à reporter la présidence hongroise du Conseil de l’UE. Ils expriment leurs inquiétudes concernant l’État de droit en Hongrie et soulignent l’incapacité présumée du gouvernement hongrois à assumer la présidence, à proposer des compromis, à établir des priorités communes et à représenter l’Union européenne.
C’est pourtant ce que la Hongrie devra faire, d’autant qu’elle prend la présidence le 1er juillet 2024, à une date cruciale, juste après les élections européennes et donc au moment du choix des nouveaux présidents des institutions communes.
Les députés soulignent que l’ordre des présidences semestrielles, bien que fixé des années à l’avance, a déjà été chamboulé plusieurs fois, dernièrement pour cause de Brexit et auparavant pour cause d’adhésion de nouveaux États membres dans l’UE.
Si les 27 refusent de repousser la présidence hongroise, certains députés proposent de faire de ces six mois une plateforme pour l’opposition magyare au Parlement européen, de refuser d’organiser des rencontres ou des conférences de presse avec la présidence et surtout de refuser les négociations informelles sur les textes législatifs et de tout soumettre à de longues procédures de vote.
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