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Coronavirus: la galère de la dernière jonque hongkongaise

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Voilà plus de 60 ans que « Duk Ling », la dernière authentique jonque hongkongkaise, promenait ses élégantes voiles rouges dans le « Port aux parfums ». Mais son avenir est désormais incertain, car de nouvelles restrictions contre le coronavirus l’empêchent d’accueillir les touristes.

Le gouvernement local a récemment durci les mesures pour faire face à un regain de cas de Covid-19 dans l’ex-colonie britannique.

Et il a cette fois promis de durcir les contrôles contre toute infraction aux règles limitant les rassemblements dans les lieux publics comme privés, au point d’ouvrir une ligne téléphonique pour permettre à la population de dénoncer les éventuels contrevenants.

« Il sera très difficile à court terme de rester en vie », confie à l’AFP la directrice du développement de Dukling Limited, Charlotte Li, qui gère la jonque.

Car ce trois-mâts de 18 mètres qui transporte les touristes doit être manoeuvré par quatre personnes lors de ses sorties. Or deux ont quitté le navire en raison de la baisse de leur salaire.

« Nous devons respecter la loi. Mais comment maintenir les salaires de nos employés qui font vivre leurs familles? », interroge Mme Li.

Elle en veut au gouvernement local de ne pas prendre soin des petites entreprises comme la sienne qui sont exclues des dispositifs d’aides publiques au secteur touristique, lesquelles sont accordées aux agences de voyages, aux guides touristiques ou aux parcs d’attraction.

« Je sais que le gouvernement ne peut aider tout le monde, mais il devrait avoir une pensée plus globale pour ce qui est du secteur touristique », dit-elle.

Les jonques, dont l’utilisation remonte à la dynastie des Han, au troisième siècle avant JC, furent pendant des siècles le bateau privilégié dans la région pour la pêche ou le transport.

Construite en 1955 à Macao, « Duk Ling » est la seule jonque authentique qui existe encore à Hong Kong. Les autres sont toutes des répliques modernes.

Elle a appartenu pendant 20 ans à un pêcheur qui vivait à bord avec sa famille. Puis elle est devenue une attraction pour les touristes et une vision emblématique sur Victoria Harbour, le détroit qui sépare l’île de Hong Kong de la péninsule de Kowloon.

C’est en embarquant des Hongkongais et des scolaires que la petite entreprise a su se maintenir à flot pendant des mois cette année, en dépit de la chute du nombre de visiteurs étrangers à Hong Kong provoquée par l’épidémie.

Pour plaire au public hongkongais, il a bien fallu corriger le cap: changer les parcours et troquer les commentaires en anglais pour les explications en cantonais.

Mais les nouvelles restrictions au rassemblement font que même cette source locale de revenus s’est tarie.

Mme Li en appelle désormais à la responsabilité des autorités qui doivent selon elle soutenir ce qui est un pan du patrimoine local.

« C’est un vieux bateau, qui a une longue histoire et qui est plein d’histoires », dit-elle.

« C’est un musée flottant, un musée de la pêche. »

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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