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Commémorations du 8-Mai : trois moments forts à retenir de cette journée d’hommage à la Résistance et à Jean Moulin

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Emmanuel Macron a rendu hommage à Jean Moulin à Lyon, lundi après-midi, après la traditionnelle cérémonie parisienne à l’Arc de triomphe.

Après une commémoration du 8-Mai sur des Champs-Elysées quasiment vides, Emmanuel Macron est arrivé lundi 8 mai à Lyon pour visiter l’ancienne prison de Montluc. Quelques milliers d’opposants l’attendaient, tenus à bonne distance par les forces de l’ordre. Il a ensuite tenu un discours pour saluer la mémoire de Jean Moulin et rendre hommage à la Résistance. Franceinfo revient sur les temps forts de cette journée.

1 Le chef de l’Etat ravive la flamme du Soldat inconnu sur des Champs-Elysées presque vides

Comme à chaque célébration de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le chef de l’Etat a remonté en fin de matinée les Champs-Elysées, accompagné par la grande escorte de la Garde républicaine, à cheval et motorisée. En présence de la Première ministre Elisabeth Borne, il a déposé une gerbe et ravivé la flamme du Soldat inconnu.

Pour éviter les risques de casserolades, récurrents depuis l’adoption de la réforme des retraites, tout rassemblement a été interdit aux abords de la célèbre avenue. Des filtrages stricts ont aussi été mis en place et le public, tenu à bonne distance du défilé.

2 Emmanuel Macron visite la prison de Montluc pendant que 3 000 personnes manifestent

Le président de la République est arrivé vers 15 heures à l’ancienne prison de Montluc, à Lyon, où Jean Moulin et d’autres résistants furent détenus, pour un hommage à la « Résistance française et aux victimes de la barbarie nazie ». Il était accompagné du garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, du ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye et de la secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire Patricia Miralles.

Après avoir déposé une gerbe, il a effectué une visite du Mémorial en compagnie d’un survivant. Il a notamment pénétré dans la cellule où était détenu Jean Moulin. Dans le même temps, à Lyon, où tout rassemblement était prohibé dans un large périmètre autour de la prison de Montluc, environ 3 000 personnes ont manifesté en bordure de la zone interdite, selon la préfecture.

3 Dans son discours en hommage à Jean Moulin, le président choisit ses références historiques et culturelles

La République est « nécessaire, vitale et juste », a déclaré Emmanuel Macron lors d’un discours depuis le Mémorial de la prison de Montluc. Il a associé le nom de l’ancien préfet et chef de la Résistance Jean Moulin, mort sous la torture, à l’historien Marc Bloch, mort en déportation : « Moulin et Bloch nous disent que la République française n’est par définition ni bonne ni mauvaise, elle est nécessaire, vitale, juste ». « Ayons confiance en nous et en ceux qui nous suivront », a-t-il ajouté en référence au devoir de mémoire et de transmission.

En guise de clôture de son discours, le président de la République a repris les mots qui figurent en exergue du film L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville, sorti en 1969 et adapté du roman du même nom de Joseph Kessel. « Mauvais souvenirs, soyez pourtant les bienvenus, vous êtes notre jeunesse lointaine », a-t-il cité.

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

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JO Paris 2024 : la Pologne enverra des soldats pour aider à la sécurisation de la compétition

La Pologne va prêter main forte à la France. Le ministre polonais de la Défense a annoncé que son pays allait envoyer « une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs » pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques de Paris.

Le ministre polonais de la Défense a annoncé jeudi que son pays allait envoyer des renforts militaires pour aider à la sécurisation des Jeux olympiques à Paris, alors que la France est en alerte maximale face à la menace d’attentats.

« Les forces armées polonaises rejoindront la coalition internationale mise en place par la France pour soutenir la préparation et la sécurité des Jeux olympiques d’été 2024 », a déclaré sur le réseau social X Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, sans préciser le nombre de soldats déployés. « Une force opérationnelle composée de nos soldats, y compris avec des chiens renifleurs, sera déployée à Paris. Son objectif principal sera d’entreprendre des opérations de détection d’explosifs et de lutte contre le terrorisme », a ajouté le ministre.

Selon la porte-parole de l’état-major de l’armée polonaise, « les décisions ont déjà été prises ». « Nous sommes en train de construire une ‘task force’ pour les JO », a indiqué Joanna Klejszmit, en ajoutant que le chef d’état-major des armées françaises, Thierry Burkhard, effectuait jeudi une visite en Pologne.

Le gouvernement français a décidé dimanche dernier, immédiatement après l’attentat contre la salle de concert de Moscou où 143 personnes ont péri, de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat », à quatre mois des Jeux olympiques à Paris.

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

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Algérie : le massacre du 17 octobre 1961 condamné par l’Assemblée nationale

Jeudi, l’Assemblée nationale a approuvé une proposition de résolution condamnant la répression meurtrière des Algériens lors du massacre du 17 octobre 1961 sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon. Le texte préconise également l’inscription d’une journée de commémoration de cet événement dans l’agenda des journées nationales et des cérémonies officielles.

La proposition de loi, portée par l’écologiste Sabrina Sebaihi et la députée Renaissance Julie Delpech, a été votée par 67 députés, tandis que 11 ont voté contre, provenant principalement du Rassemblement national.

Mme Sebaihi a salué ce vote comme une « première étape » dans le travail de reconnaissance de ce « crime colonial » et de « crime d’Etat ». Bien que le terme « crime d’Etat » ne soit pas inclus dans le texte final, il représente néanmoins un pas significatif vers la reconnaissance de cet événement tragique.

La proposition de résolution a été élaborée avec le parti présidentiel et l’Elysée dans le but de parvenir à un consensus. Mme Sebaihi a souligné l’importance de se souvenir des victimes et de leurs familles, tout en reconnaissant le travail de mémoire déjà entrepris. En 2012, le président François Hollande avait rendu hommage aux victimes, suivi par Emmanuel Macron en 2021, déclarant que les crimes commis étaient « inexcusables pour la République ».

Cependant, certaines réserves ont été exprimées quant à l’instauration d’une journée de commémoration spécifique pour le 17 octobre 1961. La députée socialiste Valérie Faure a souligné l’existence de trois dates pour commémorer les événements liés à la guerre d’Algérie, estimant qu’il était essentiel de laisser l’histoire faire son travail avant d’envisager une nouvelle journée commémorative.

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Voile à l’école: vague d’indignation après le départ d’un proviseur menacé de mort

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Voile à l'école: vague d'indignation après le départ d'un proviseur menacé de mort

Le départ anticipé du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après un incident lié au port du voile par une élève, provoque une vague d’indignation.

Le départ du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel, menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, a déclenché une vague d’indignation et de réactions politiques. Après l’altercation avec l’élève, des menaces de mort à l’encontre du proviseur avaient été proférées sur internet, suscitant une enquête pour cyberharcèlement.

Malgré le soutien exprimé par la ministre de l’Éducation nationale, les attaques contre le proviseur ont persisté, le forçant à quitter ses fonctions pour des raisons de sécurité. Son départ anticipé à la retraite a été attribué aux événements récents et à leur impact sur lui.

Cette décision a provoqué une réaction forte dans la classe politique, avec des accusations d’échec collectif et de défaite de l’État face à la montée de l’islamisme. Des responsables politiques ont dénoncé la passivité et le renoncement face à cette situation, soulignant la nécessité de lutter contre la mouvance islamiste.

Le nouveau proviseur intérimaire, soutenu par l’équipe de direction et la communauté éducative, prend en charge la situation exceptionnelle dans l’établissement. Le ministère de l’Éducation nationale a affirmé son engagement à soutenir ses agents face aux menaces et à accompagner le proviseur dans toutes ses démarches.

Malgré les mesures prises pour protéger le proviseur et sécuriser l’établissement, le départ de ce dernier soulève des inquiétudes quant à la capacité de l’État à garantir la sécurité des personnels éducatifs et à lutter contre les menaces et le harcèlement en ligne.

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