Société
Cannabis et sommeil : l’insomnie serait deux fois plus fréquente chez les étudiants qui en consomment tous les jours

En France, plus de la moitié des étudiants présentent des troubles du sommeil. Ces altérations sont d’autant plus préoccupantes qu’elles peuvent avoir des conséquences sur la réussite de leurs études, ainsi que sur leur santé physique et mentale.
En France, la probabilité de souffrir d’insomnie chez les étudiants est supérieure de 45% chez les consommateurs de cannabis par rapport aux non-consommateurs. Cette probabilité est même deux fois plus élevée chez les consommateurs quotidiens de cannabis par rapport aux consommateurs occasionnels ou rares, révèle une étude réalisée par des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, de l’université et du CHU de Bordeaux, au centre de recherche Bordeaux Population Health. Pour la première fois, ils ont mené une analyse approfondie de l’association entre la consommation de cannabis et les troubles du sommeil.
L’étude, publiée dans Psychiatry Research, a été faite auprès de 14 787 étudiants universitaires. Tous font partie de la cohorte i-Share qui porte sur la santé générale des étudiants, dirigée par Christophe Tzourio, dernier auteur de l’étude. Ils ont tous accepté de répondre à un questionnaire sur leur mode de vie.
Un lien préoccupant
Un baromètre de Santé publique France révèle que les étudiants français sont nombreux à déclarer fumer du cannabis régulièrement. Il y a 13,9% des 18-25 ans qui disent en consommer mensuellement et 4% quotidiennement. Une précédente étude a montré que les jeunes adultes ont du mal à dormir. Ils sont 55% des étudiants à déclarer avoir des troubles du sommeil et 19% disent souffrir d’insomnie.
Les chercheurs restent prudents et précisent qu’ils n’ont pas la preuve scientifique que le cannabis provoque des insomnies mais établissent un lien préoccupant car la consommation de cannabis chez les étudiants pourrait avoir des conséquences sur leur réussite dans les études, ainsi que sur leur santé physique et mentale.
Société
Réforme des retraites : des milliers d’internautes piégés par une photo générée par l’IA

Une photo d’un vieil homme ensanglanté circule sur le web pour dénoncer les violences policières, mais elle aurait été générée par une IA.
Depuis plusieurs jours, une photo d’un vieil homme au visage ensanglanté circule sur les réseaux sociaux pour dénoncer les violences policières en marge des manifestations contre la réforme des retraites. Pourtant, il semblerait que cette photo ait été générée par une intelligence artificielle, mettant en lumière les dangers des fake news. En effet, dans un contexte où l’information circule à grande vitesse, il devient de plus en plus difficile de faire la distinction entre une information authentique et une information falsifiée.
L’image en question a été largement partagée sur les réseaux sociaux, censée illustrer les violences policières lors des manifestations. Cependant, plusieurs internautes ont émis des doutes sur la véracité de cette photo, remarquant certains détails qui semblaient suspects. Des spécialistes d’AFP Factuel se sont alors penchés sur le sujet et ont découvert que la photo avait été générée par une intelligence artificielle.
La photo originale avait été postée sur Facebook le 19 mars dernier, montrant une vue plus large et moins floue que celle qui circule aujourd’hui sur Twitter. Le recadrage de la photo aurait été effectué pour masquer certains éléments qui compromettaient la véracité de l’image générée par l’IA. Les uniformes des policiers n’ont pas les éléments distinctifs habituels et une des visières présente une forme étrange. Certains détails du visage de l’homme semblent également peu naturels. De plus, un outil en ligne de détection d’image issue d’une IA a confirmé que la photo avait été générée par une intelligence artificielle.
Si les intelligences artificielles sont encore perfectibles, elles parviennent de plus en plus à gommer leurs défauts. Cependant, cette précision accrue associée à la surabondance d’informations expose les consommateurs de médias à des risques accrus de fake news. Il est donc important de rester vigilant et de vérifier les sources avant de partager des informations.
Économie
Sophie Binet devient la première femme élue à la tête de la CGT

Ce 53e congrès a déjoué tous les pronostics. Le poste pourtant promis à Marie Buisson ou Céline Verzeletti leur a finalement échappé.
Le 53e congrès de la CGT a connu un dénouement inattendu lorsque Sophie Binet, la responsable du syndicat des cadres (Ugict-CGT), a été élue secrétaire générale, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste en 128 ans d’histoire du syndicat. Cette élection a eu lieu après une longue nuit de discussion entre le Comité confédéral national (CCN) et le comité exécutif confédéral (CEC), qui propose les candidats.
Après que la première proposition pour élire Marie Buisson a été rejetée à deux voix près, les instances ont décidé de se tourner vers Sophie Binet malgré son statut de cadre peu compatible avec l’image de la CGT. Bien qu’elle ait su incarner un profil de rassemblement au sein du syndicat, il reste à voir comment elle réussira à s’imposer face aux puissantes fédérations.
La nouvelle numéro un est maintenant attendue sur la réforme des retraites, alors que l’intersyndicale doit être reçue en début de semaine par la première ministre et que tous les membres se demandent quelle sera la nouvelle position de la CGT sur le sujet.
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France
Covid-19 : les soignants non vaccinés vont être réintégrés

Entre 2.000 et 4.000 soignants sont en ce moment suspendus car non-vaccinés contre le Covid-19, selon les estimations. La Haute autorité de santé (HAS) préconise de lever l’obligation vaccinale des soignants. Et le ministre de la Santé François Braun annonce qu’il « suivra l’avis » de la HAS.
Le ministre de la Santé, François Braun, a annoncé qu’il suivra l’avis de la Haute autorité de santé (HAS), qui s’est prononcée en faveur de la réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid-19 et recommande de lever l’obligation vaccinale. Depuis 2021, tous les soignants et les personnes travaillant en milieu hospitalier doivent être vaccinés contre le virus pour pouvoir exercer leur profession. Cela a conduit entre 2 000 et 4 000 soignants à être suspendus car ils ont refusé de se faire vacciner.
M. Braun a promis de « concerter les fédérations hospitalières et les ordres des professions de santé pour définir les modalités de mise en œuvre » de cette décision, qui fera « rapidement » l’objet d’un décret.
Cette décision met fin à une mesure controversée qui avait été imposée en pleine crise sanitaire à 2,7 millions de personnes : les soignants, mais aussi le personnel des hôpitaux et des maisons de retraite, les ambulanciers, les aides à domicile et les pompiers.
La HAS a souligné « l’intérêt de cette vaccination » et a recommandé que « la vaccination contre la Covid-19 soit fortement recommandée, y compris les rappels à distance de la primovaccination ». En février dernier, la Haute autorité de santé avait ouvert la voie à la fin de la vaccination obligatoire anti-Covid chez les soignants. Plusieurs forces d’opposition – à gauche, la France insoumise (LFI), à l’extrême droite, le Rassemblement national (RN), avaient réclamé la réintégration des soignants non vaccinés.
Les indicateurs du Covid-19 sont en hausse depuis le début du mois de mars, mais cela n’a pas eu d’impact négatif sur les hospitalisations. La semaine dernière, les taux d’incidence et de positivité « continuaient à augmenter, tout en restant à des niveaux bas », selon le dernier bilan de Santé publique France.
« Il y a une reprise claire et nette depuis début mars », a déclaré à l’AFP l’épidémiologiste Mahmoud Zureik. « On recense entre 8 000 et 10 000 nouveaux cas par jour, mais compte tenu de la politique actuelle des tests, ces chiffres sont certainement largement sous-estimés », a-t-il ajouté.
Le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) a également été saisi sur l’obligation vaccinale des soignants et rendra son avis dans les jours qui viennent, en se fondant cette fois sur des critères sociaux et éthiques
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