Sports
C1: sans Messi, le PSG doit convaincre à Leipzig
Sans sa superstar Lionel Messi, le Paris SG peut effectuer un pas important vers la qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, en cas de succès sur le terrain du RB Leipzig, mercredi (21h00).
Une victoire parisienne viendrait prolonger le bel automne du football français, magnifié mardi par l’exploit de Lille à Séville (2-1).
Cela fait onze matches consécutifs sans défaite pour les clubs hexagonaux dans les trois coupes européennes.
En tête de son groupe après trois journées, le PSG connaît jusque-là un parcours sans grande turbulence, excepté le match nul inaugural à Bruges (1-1).
La phase finale ne se trouve plus qu’à une poignée de points pour les coéquipiers de Marquinhos, vainqueurs de leurs deux derniers matches.
Un troisième succès consécutif ne sera pas synonyme de qualification, mais presque, surtout si Manchester City bat Bruges dans le même temps.
En Angleterre, l’entraîneur des « Sky Blues » Pep Guardiola a assuré mardi que la réception des Belges « était plus importante que le derby (contre United, samedi) ».
Parisiens comme Mancuniens lorgnent la première place du groupe, qui pourrait se jouer entre eux lors de la prochaine journée, le 24 novembre, à l’Etihad Stadium.
Mais au vu de son effectif de superstars, Paris doit aller plus loin que le simple constat comptable: il doit s’imposer avec la manière, ce qu’il n’a pas fait lors du match aller (3-2) le 19 octobre.
Après la rencontre, Kylian Mbappé avait reconnu que son équipe « ne jouait pas bien » et qu’elle « devait faire mieux ».
Di Maria de retour
Depuis ce rendez-vous, les Parisiens n’ont pas montré de signes évidents de progrès. Ils se sont encore imposés in extremis vendredi contre Lille (2-1), en Championnat, avec un but à la 88e minute d’Angel di Maria.
Le retour de suspension de l’ailier argentin ouvre de belles perspectives de développement pour l’entraîneur Mauricio Pochettino.
« Poche » pourra aussi compter sur Mbappé, remis d’une infection ORL qui l’a privé du dernier match, et de Neymar, bon face au Losc.
« Chercher des résultats et le bon fonctionnement, c’est la réalité de l’équipe », a expliqué mardi le technicien argentin qui devrait poursuivre ses expérimentations tactiques, comme la défense à trois.
A Leipzig, « contrôle d’identité », titre mercredi le quotidien sportif L’Equipe. « Pochettino: un sérieux problème de style », lui répond en écho Le Parisien.
En attaque, l’absence de Messi, gêné à une cuisse et à un genou, va retarder les recherches de l’entraîneur argentin, sur la meilleure manière de faire évoluer la « MNM ».
« Pas qu’un seul joueur »
« Toute équipe avec Messi est plus forte. Mais pour +Leo+ comme pour moi, c’est une nouvelle équipe. Il doit encore s’adapter. La différence aujourd’hui, avec ou sans lui, n’est pas si grande », a assuré le milieu Georginio Wijnaldum.
« Le collectif du PSG ne se résume pas qu’à un seul joueur », a expliqué l’entraîneur américain du RBL, Jesse Marsch, qui a préparé ses joueurs à la « tâche difficile, dans les un contre un », de contenir les Parisiens.
La « Pulga », qui avait signé un doublé à l’aller, a rejoint à l’infirmerie Marco Verratti, un autre élément important dans l’animation du jeu parisien.
Ces absences donnent espoir aux Allemands, derniers du groupe, qui ont battu le PSG lors de sa dernière visite dans la Saxe (2-1) l’an dernier. Absent à l’aller, l’international espagnol Dani Olmo devrait aussi pouvoir jouer.
« Tout est ouvert jusqu’à la fin. Nous savons que nous sommes une très bonne équipe. On peut battre n’importe quel club à domicile », a lancé l’attaquant danois Yusuf Poulsen.
Dans les autres rencontres, Liverpool, opposé à l’Atlético de Madrid, et l’Ajax Amsterdam, en visite au Borussia Dortmund, ont l’occasion de valider leur ticket pour les 8es de finale, comme l’ont fait mardi le Bayern Munich et la Juventus Turin.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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