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C1: pour le PSG, la qualification dans la souffrance

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La peur au ventre, le Paris SG a subi face au FC Barcelone (1-1), mercredi, mais il s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions, grâce à son succès de l’aller (4-1).

Le nouvel entraîneur Mauricio Pochettino a beau assurer que « le passé ne l’affectait pas », sur le terrain, son équipe a montré une fébrilité digne de la « remontada » de 2017 (0-4, 6-1).

Il a fallu un match exceptionnel du gardien Keylor Navas, qui a notamment arrêté un penalty de Lionel Messi (45e+1), pour éviter aux Parisiens un nouveau cauchemar.

Paris a aussi eu de la réussite, en bénéficiant d’un penalty sur une faute de Clément Lenglet sur Mauro Icardi (27e), signalée par l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR).

Et dire que le buteur argentin n’était même pas dangereux sur l’action… Kylian Mbappé a donné l’avantage à une équipe qui ne s’était créée aucune occasion jusque-là (30e).

Lionel Messi a répondu peu après (38e), d’un pétard de trente mètres qui porte la marque de son énorme talent.

Dominés par la suite, les hommes de « Poche » ont fait le dos rond, sans montrer l’enthousiasme perceptible au Camp Nou.

« C’est comme ça le football, il y a les bons et les mauvais moments, il faut tenir dans les moments difficiles, et on l’a fait avec l’aide de notre grand gardien », a relativisé Marquinhos, à RMC Sport.

« C’est une fierté d’être en quarts. L’histoire (de la remontada) va rester, mais on a joué et on a sorti le grand Barcelone, on est contents », a assuré le président Nasser Al-Khelaïfi, sur la même chaîne.

Navas plus fort que Messi

L’essentiel est donc assuré, mais sa prestation indigne d’un finaliste sortant fait mesurer au PSG à quel point Istanbul, hôte de la finale le 29 mai, est loin.

Le retour attendu de Neymar, privé de retrouvailles avec son ancienne équipe, lui donne un motif d’être optimiste, avant le tirage au sort le 19 mars, à condition de mieux aborder ses chocs à domicile: le PSG n’a battu aucun gros chez lui cette saison.

S’il ne voit pas les quarts pour la première fois depuis 2007, le Barça a, lui, montré un visage séduisant, peut-être de quoi conserver sa superstar Messi, en fin de contrat l’été prochain.

« Leo constate que l’équipe est sur une phase ascendante », a lancé à Movistar l’entraîneur blaugrana Ronald Koeman, pour le Barça « méritait mieux. »

En tout cas, Paris, sur les rangs pour recruter la « Pulga », n’a pas montré son meilleur visage.

Un dégagement raté de Navas, une relance dans le vide de Leandro Paredes… Le début de match, que Pochettino voulait tonique, suintait la peur du côté parisien.

Le contraste était saisissant entre le banc du PSG, silencieux, et celui, bruyant, du Barça, qui remplissait le huis clos du Parc des princes par ses encouragements.

La fébrilité des Parisiens, incapables de conserver la balle, évoquait bien la « remontada », ou « le come-back », un autre huitième retour qui les hante, quand Manchester United était venu s’imposer en 2019 (3-1).

Sauf que cette fois, le PSG a pu compter sur un gardien infranchissable.

Navas a multiplié les arrêts, face à Ousmane Dembélé (11e, 13e, 19e, 35e) et, surtout, Sergino Dest, dont il a détourné la frappe puissante sur la barre (35e).

Paris pas loin du hold-up

La prestation du Costaricien, triple vainqueur de la C1 avec le Real, a culminé dans le temps additionnel de la première période quand il a repoussé sur la barre transversale un penalty de Messi consécutif à une faute de Layvin Kurzawa.

La superstar argentine enregistrait là son quatrième échec dans l’exercice dans la compétition depuis ses débuts en 2004.

« Cet arrêt nous a soulagés, et nous a redonné de l’énergie, a expliqué Pochettino. C’est un top gardien mondial, et ça s’est vu ce soir. »

En seconde période, le Costaricien a récidivé sur une tête de Sergio Busquets (69e).

Plus tôt, c’est Marquinhos qui avait dégagé le danger (61e), d’un tacle en urgence sur Messi.

En fin de match, Paris aurait pu réaliser le hold-up, mais Kylian Mbappé, seul face à Marc-André ter Stegen, a dévissé sa frappe (90e). Paris est qualifié, mais il est encore loin du compte.

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

Pour son entrée en lice dans le tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’Orange Vélodrome, la France ne s’est pas ratée contre les États-Unis (3-0). Les hommes de Thierry Henry lancent idéalement leur compétition.

L’équipe de France de football a débuté de manière éclatante son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en s’imposant 3-0 face aux États-Unis. Le match, disputé à l’Orange Vélodrome, a vu les hommes de Thierry Henry prendre du temps pour marquer leur premier but, mais une fois lancés, ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

La rencontre a débuté avec une certaine difficulté pour les Bleuets, qui ont eu du mal à trouver leurs marques. Leur gardien, Guillaume Restes, a été déterminant en première période, réalisant des arrêts cruciaux face à Robinson (12′) et Aaronson (38′). De l’autre côté, Manu Koné a tenté de débloquer la situation, mais le gardien américain Patrick Schulte a également été vigilant.

Après une première mi-temps sans but, la France a progressivement pris l’ascendant. À l’heure de jeu, le capitaine Alexandre Lacazette a libéré son équipe avec une frappe puissante de vingt mètres (1-0, 61′). Ce but a réveillé les Français, qui ont ensuite dominé le match. Michael Olise a doublé la mise avec un tir enroulé magnifique (2-0, 69′), avant que Loïc Badé ne scelle le score d’une tête bien placée (3-0, 85′).

Les États-Unis n’ont pas baissé les bras après le premier but et ont continué à mettre la pression, mais Guillaume Restes a su repousser les assauts adverses, notamment une tête d’Aaronson (63′) et un tir de Tolkin (64′) qui a touché le poteau.

Cette victoire permet à la France de démarrer idéalement la compétition et de se projeter vers les quarts de finale. Les Bleuets affronteront la Guinée le 27 juillet prochain, une victoire leur assurant pratiquement une place en phase finale. Dans l’autre match du groupe, la Guinée a été battue par la Nouvelle-Zélande (1-2), avec une passe décisive du joueur de l’OGC Nice, Aliou Baldé.

Les joueurs français, initialement crispés par la pression de ce premier match, ont montré leur capacité à se libérer et à dominer leurs adversaires. « C’était un match compliqué car les Américains formaient un bloc compact derrière. On a mis du temps à se libérer, ça fait du bien d’ouvrir le score et d’avoir aidé l’équipe. On doit maintenant se reposer pour préparer le prochain match », a déclaré Alexandre Lacazette à l’issue de la rencontre.

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Le CIO attribue « sous conditions » les JO-2030 aux Alpes françaises

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Le CIO attribue "sous conditions" les JO-2030 aux Alpes françaises

Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi « sous conditions » les JO d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, soit une deuxième édition olympique en six ans pour le pays après les Jeux d’été qui s’ouvrent vendredi à Paris.

Seule en lice depuis qu’elle a supplanté la Suède et la Suisse en novembre dernier, la France a été désignée pour organiser les 26e Jeux d’hiver, sous réserve de fournir les garanties financières de l’État et des régions, a annoncé le président du CIO, Thomas Bach. Cette décision intervient alors que l’actuel gouvernement est en charge des « affaires courantes », et le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie de l’État avant le 1er octobre, une exigence à ratifier par le parlement au plus tard le 1er mars.

Le CIO a pris cette décision après une intervention du président Emmanuel Macron, venu personnellement défendre la candidature de la France, deux jours avant l’ouverture des JO d’été à Paris. « Je confirme mon engagement total et celui de la nation française », a-t-il déclaré en anglais, promettant de demander au prochain Premier ministre d’inclure cette garantie dans une loi olympique.

La dissolution récente du gouvernement et les résultats des élections ont empêché la France de fournir la garantie financière nécessaire. Thomas Bach avait averti mardi qu’un vote inconditionnel serait impossible sans cette garantie confirmée. Le vice-président du CIO, John Coates, a ajouté mercredi que le CIO ne signerait pas le contrat de ville hôte sans les garanties requises.

Après le vote, Emmanuel Macron est revenu à la tribune pour remercier les membres du CIO de leur confiance et réitérer la détermination de la France à être au rendez-vous. Il avait précédemment indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques.

Les présidents des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avaient présenté le dossier avant l’intervention de Macron. Cette désignation des Alpes françaises pour les JO-2030 marque une étape importante pour la France, qui accueillera deux événements olympiques majeurs en moins d’une décennie.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
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Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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