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Coronavirus

Brésil: Plus de 400.000 morts du Covid, la vaccination patine

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Le seuil des 400.000 morts du coronavirus a été franchi jeudi au Brésil, où la vaccination n’a toujours pas décollé et une commission parlementaire enquête sur la responsabilité du gouvernement Bolsonaro dans cette hécatombe.

Selon les chiffres du ministère de la Santé, sous-évalués pour beaucoup d’experts, le Brésil a enregistré 401.186 morts dont 3.001 décès et près de 70.000 nouveaux cas de contamination au cours des dernières 24 heures.

Ce mois d’avril, avec celui de mars, aura été le plus meurtrier en 14 mois de pandémie dans ce pays de 212 millions d’habitants, le deuxième le plus endeuillé derrière les Etats-Unis.

Même si les courbes commencent à se stabiliser sur un plateau élévé, le taux de mortalité est le plus important des Amériques et de l’hémisphère Sud, à 189 pour 100.000, dépassant celui du Royaume-Uni (188).

Le nombre de décès a augmenté de façon exponentielle depuis le début de l’année: il a fallu plus de cinq mois pour passer de 100.000 à 200.000 morts, le 7 janvier, mais ensuite seulement 77 jours pour atteindre les 300.000 (24 mars) et 37 pour les 400.000.

« Il y a eu un fort impact du variant P1 », explique à l’AFP Ethel Maciel, épidémiologiste de l’Université d’Espirito Santo (UFES).

Plus contagieux et soupçonné d’être plus sévère, il a d’abord sévi en Amazonie avant de se répandre dans tout le pays.

« Quand il y a eu un pic en janvier à Manaus, en Amazonie, rien n’a été fait pour contenir ce variant, les vols ont été maintenus. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’il devienne dominant dans tout le Brésil », poursuit Mme Maciel, qui pointe du doigt le « manque de coordination nationale » dans la réponse anticovid.

Une commission d’enquête parlementaire a été instaurée mardi au Sénat pour étudier la façon dont le gouvernement a géré la crise sanitaire, jugée inepte par les spécialistes.

L’enquête portera notamment sur la crise de Manaus, avec une grave pénurie d’oxygène et la mort de dizaines de patients asphyxiées.

Selon une étude rendue publique mardi par l’institut Adolfo Lutz, 90% des échantillons analysés dans l’Etat de Sao Paulo (sud-est), le plus peuplé du pays, ont montré la présence du variant P1, contre 80% en mars, 40% en février et 20% en janvier.

« Nous avons connu le pire moment de mi-mars à mi-avril, quand tous les hôpitaux de toutes les régions du pays ont été surchargés en même temps », souligne Ethel Maciel.

La deuxième semaine d’avril a été la plus dévastatrice, avec deux journées à plus de 4.000 morts enregistrées en 24 heures.

« À la merci de nouvelles vagues »

Néanmoins les courbes ont commencé à se stabiliser après plus de quatre mois de hausse vertigineuse: la moyenne de décès quotidiens sur les sept derniers jours est passée sous les 2.500, après avoir été supérieure à 3.000 il y a encore 15 jours, même si le plateau reste très élevé.

Autre signe encourageant: le taux de reproduction, soit le nombre moyen de personnes infectées par chaque porteur du virus, est passé mardi sous le seuil de « 1 » pour la première fois depuis cinq mois, selon les données de l’Imperial College de Londres.

« Au Brésil, il n’y a aucune coordination nationale du combat contre la pandémie, mais chaque Etat a pris des mesures de restriction en mars, quand la situation s’est aggravée, et on voit les résultats deux, trois semaines plus tard », indique Ethel Maciel, qui s’inquiète néanmoins du fait que ces restrictions ont déjà été levées dans la plupart des régions.

« Il aurait fallu les maintenir pendant plusieurs semaines pour observer une baisse plus sensible des courbes. Elles risquent à présent de repartir à la hausse, et tant qu’on n’aura pas de vaccination de masse, on sera toujours à la merci de nouvelles vagues », résume la spécialiste.

Au Brésil, la vaccination patine, faute de doses. Selon TV Globo, les injections de la seconde dose ont dû être interrompues dans des villes de 14 des 27 Etats du pays.

À ce jour, 28 millions de personnes ont reçu une première injection, soit 13,2% de la population, et 12 millions la seconde.

La vaccination a débuté à la mi-janvier, avec AstraZeneca et le chinois CoronaVac.

Mais une troisième option sera bientôt disponible: 1 million de doses du sérum de Pfizer devaient arriver par avion jeudi soir.

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Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l’origine de la pandémie

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Covid-19 : selon le FBI, une fuite de laboratoire à Wuhan est très probablement à l'origine de la pandémie

Il est essentiel pour la communauté scientifique de découvrir l’origine de la pandémie, car cela permettrait de mieux anticiper et lutter contre une éventuelle nouvelle vague épidémique.

Le directeur du FBI, Christopher Wray, a déclaré lors d’une interview à Fox News le 28 février que l’épidémie de Covid-19 était « très probablement » causée par un accident de laboratoire à Wuhan en Chine. Il a également accusé la Chine de faire obstruction à l’enquête menée par les États-Unis pour découvrir les causes de la pandémie, qui a causé plus de 7 millions de morts dans le monde depuis 2020.

Cette déclaration intervient peu de temps après que le ministère américain de l’Énergie ait émis une hypothèse similaire, après avoir obtenu de nouveaux éléments de renseignement sur l’affaire. Cependant, les médias qui ont relayé cette information soulignent que cette analyse est publiée avec un faible niveau de confiance.

Le renseignement américain est désormais divisé, certains estimant que la transmission naturelle est à l’origine de la pandémie, tandis que d’autres penchent pour une fuite de laboratoire. De son côté, la Chine a vivement contesté la thèse de la fuite de virus. Pour la communauté scientifique, il est crucial de déterminer l’origine de la pandémie afin de mieux se préparer et de lutter contre une prochaine vague épidémique.

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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l’OMS

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La pandémie est toujours une urgence internationale selon l'OMS

Ce niveau d’alerte est maintenu, trois ans jour pour jour après que l’OMS ait déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale

L’Organisation mondiale de la santé a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal sur la pandémie de Covid-19, trois ans jour pour jour après avoir déclaré la maladie en tant qu’urgence de santé publique de portée internationale.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a suivi les recommandations du Comité d’urgence sur le Covid-19, des experts qui se réunissaient pour la 14ème fois vendredi, selon un communiqué. Le docteur Tedros avait déjà fait savoir qu’il jugeait prématurée la levée du niveau d’alerte le plus élevé.

Selon le tableau de bord de l’OMS, la maladie avait officiellement fait 6.804.491 morts au 27 janvier, mais l’OMS comme les experts s’accordent à dire que le nombre de morts est beaucoup plus élevé. L’OMS comptait 752.517.552 personnes infectées, là aussi un nombre très inférieur à la réalité, d’autant qu’avec la chute des tests, les nouveaux cas sont loin d’être toujours enregistrés.

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Covid-19 en Chine : Emmanuel Macron demande des mesures adaptées à la protection des Français

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Alors que la Chine a décidé de mettre fin à la politique «zéro Covid», suscitant l’inquiétude de plusieurs pays, le président de la République Emmanuel Macron a demandé des mesures adaptées de protection des Français.

L’inquiétude monte d’un cran. Emmanuel Macron a «demandé des mesures adaptées de protection» des Français au gouvernement, qui assure mercredi «suivre très attentivement l’évolution de la situation en Chine», confrontée à une explosion des cas de Covid.

Au gouvernement, «le ministère de la Santé et de la prévention suit très attentivement l’évolution de la situation en Chine», a-t-il indiqué.

«Il est prêt à étudier toutes les mesures utiles qui pourraient être mises en œuvre en conséquence, en lien avec les partenaires européens de la France, et dans le cadre juridique qui existe aujourd’hui», a-t-il ajouté.

Depuis le 1er août 2022 et l’adoption de la loi mettant fin aux régimes d’exception créés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les voyageurs n’ont plus aucune formalité à accomplir avant leur arrivée en France, peu importe le pays ou la zone de provenance.

Ce texte laisse cependant la possibilité au gouvernement d’imposer, jusqu’au 31 janvier, la présentation d’un test négatif avant l’entrée sur le territoire pour les personnes de plus de 12 ans «en cas d’apparition et de circulation d’un nouveau variant de la Covid-19 susceptible de constituer une menace sanitaire grave».

Des mesures de protection appliquées dans plusieurs pays

La fin brutale ce mois-ci de la politique du «zéro Covid» en Chine a suscité l’inquiétude de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, qui envisagent aussi des restrictions d’entrée pour les voyageurs chinois, alors que la Chine fait face à la plus importante vague de contaminations au monde, amplifiée par l’apparition de nouveaux variants.

L’Italie a décidé d’imposer des tests obligatoires à tous les voyageurs venant de Chine, confrontée à une explosion des cas de Covid, a annoncé mercredi le ministre italien de la Santé.
Le Japon va d’ailleurs rétablir à partir de vendredi les tests PCR obligatoires pour les voyageurs provenant de Chine continentale.

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