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Bleus: Camavinga et Pogba, le prodige et le cador sont de retour

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Le présent et l’avenir de l’équipe de France réunis: le champion du monde Paul Pogba, absent depuis juin 2019, et le prodige Eduardo Camavinga, qui a découvert la sélection à 17 ans, ont été rappelés par Didier Deschamps jeudi pour les matches internationaux d’octobre.

Le sélectionneur des Bleus a décidé de convoquer 24 joueurs au lieu des 23 habituels, en vue d’un calendrier chargé comme jamais, avec trois rencontres au programme en huit jours, contre l’Ukraine (7 octobre en amical à Saint-Denis), puis le Portugal (11 octobre, Saint-Denis) et la Croatie (14 octobre, Zagreb) en Ligue des nations.

Si le retour de Pogba, indétrônable milieu de l’équipe championne du monde en 2018, ne faisait guère de doute malgré un début de saison poussif du joueur de Manchester United, celui de Camavinga, lui, semblait moins certain au vu de la concurrence et de la jeunesse du Rennais, devenu en septembre le plus jeune international français depuis plus de 100 ans grâce au forfait de… Pogba, testé positif au Covid-19.

Mais l’opportunité était alléchante et Deschamps l’a saisie: il fait venir en même temps la pépite Camavinga et le cador Pogba, le premier n’ayant jamais caché son admiration pour le second, qui lui avait d’ailleurs laissé son numéro 6 et sa chambre au centre d’entraînement de Clairefontaine en son absence en septembre.

L’insouciant Rennais, qui fêtera ses 18 ans début novembre, devra se trouver un autre lit au Château, mais cela ne risque pas de perturber son fantastique début de saison, entre une inattendue première place de Ligue 1 avec Rennes et une première sélection probante en Bleu, contre la Croatie.

« Il est capable de faire des choses que les autres font peut-être moins bien. Il a tout pour lui », a expliqué le sélectionneur. « A partir du moment où je l’ai pris la première fois, cela me semble logique qu’il soit encore avec nous ».

Aouar, cette fois c’est la bonne ?

Pour Pogba, c’est un soulagement: miné par les blessures depuis sa dernière sélection en juin 2019 en Andorre (4-0), le Mancunien rongeait son frein et n’avait pu retrouver les Bleus. Son association rodée avec N’Golo Kanté pourra enfin revoir le jour.

« Paul est très attaché à l’équipe de France. Il sait la place qu’il a dans ce groupe. Il a eu une saison dernière très compliquée, mais le contact est toujours là », a justifié Deschamps.

Un autre champion du monde, le milieu du Bayern Corentin Tolisso, fait lui aussi son retour.

Toujours au milieu de terrain, Deschamps a maintenu sa confiance en Adrien Rabiot, revenu en septembre après deux ans d’absence. Le joueur de la Juventus a beau avoir complètement raté sa dernière sortie avec Turin en championnat le week-end dernier (un penalty concédé, un carton rouge), il semble avoir convaincu son sélectionneur en septembre que la polémique née de son refus d’être réserviste au dernier Mondial était derrière lui.

Deschamps a aussi rappelé le Lyonnais Houssem Aouar. Etincelant avec l’OL en Ligue des champions en août mais en difficulté depuis sur fond de velléités de départ, le néophyte (22 ans) doit croiser les doigts pour enfin étrenner le maillot de la sélection, après avoir dû renoncer à la dernière minute en septembre, à cause d’une contamination au Covid-19.

Coman et Pavard reviennent

Du côté des retours, on attendait celui de Kingsley Coman, et le Bavarois ne manque pas à l’appel. L’ailier sacré champion d’Europe avec les Munichois en août accompagnera une attaque sans surprises, avec Antoine Griezmann, Kylian Mbappé et Olivier Giroud notamment, ce dernier visant une 100e sélection au prochain match.

En défense, le joueur de Leipzig Dayot Upamecano revient en équipe nationale, après ses deux premières sélections fêtées en septembre, tout comme l’indiscutable Benjamin Pavard, préservé à la rentrée.

Le Bavarois laisse le Madrilène Ferland Mendy et le Londonien Moussa Sissoko hors de la liste.

Ceux-ci figurent désormais au rang des déçus, comme Thomas Lemar, Nabil Fekir, Florian Thauvin, Jonathan Ikoné, Benjamin Mendy et surtout Blaise Matuidi, exilé à Miami dans le championnat nord-américain et laissé de côté pour la deuxième fois de suite. A huit mois de l’Euro, « Blaisou » s’éloigne des Bleus.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

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Rafael Nadal annonce sa retraite : la Coupe Davis comme ultime défi

À 38 ans et après une carrière légendaire marquée par 22 titres en Grand Chelem, Rafael Nadal a révélé que la phase finale de la Coupe Davis en novembre prochain marquera la fin de son parcours sportif. Une décision attendue, mais lourde de sens.

Ce jeudi, Rafael Nadal a officiellement annoncé que la phase finale de la Coupe Davis, prévue à Malaga du 19 au 24 novembre, serait le dernier chapitre de sa carrière exceptionnelle. Le joueur espagnol, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du tennis, a longuement expliqué les raisons de cette décision, évoquant notamment les difficultés physiques croissantes qu’il a affrontées ces dernières années. « Je ne peux plus jouer sans limitations », a-t-il déclaré, soulignant que sa carrière, bien plus fructueuse qu’il ne l’aurait jamais imaginé, arrive logiquement à son terme.

La Coupe Davis occupe une place particulière dans le cœur du Majorquin, qui voit en cette compétition un symbole fort pour clore son parcours, puisqu’il y avait remporté l’une de ses premières grandes victoires en 2004. À travers une vidéo émouvante, il a tenu à rendre hommage à sa famille, à son équipe, ainsi qu’à ses plus grands rivaux, tout en remerciant ses fans pour leur soutien indéfectible. Des remerciements marqués par une touche personnelle, où Nadal a notamment salué le rôle clé de ses proches dans sa carrière, en particulier son épouse, sa mère et son oncle Toni, son premier entraîneur.

Cette annonce n’est pas une surprise. Depuis sa blessure à la hanche à l’Open d’Australie en 2023, Nadal n’a cessé de repousser son retour sur les courts, se laissant finalement une dernière année de compétition avant de tirer sa révérence. Après une série de blessures et un retour manqué lors du dernier Roland-Garros, il avait clairement laissé entendre que 2024 marquerait probablement la fin de sa carrière. Malgré des espoirs de briller aux Jeux Olympiques et d’autres tournois, ses dernières apparitions ont été entachées par des contre-performances, le laissant envisager une fin symbolique lors de la Coupe Davis.

Le public se prépare désormais à vivre les derniers moments d’une légende, peut-être une ultime finale aux côtés de Carlos Alcaraz, son héritier annoncé.

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

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Ligue des Champions : Le LOSC renverse le Real Madrid dans un exploit légendaire

Dans une soirée inoubliable, le LOSC a réalisé l’impensable en battant le Real Madrid 1-0 au stade Pierre-Mauroy. Ce succès historique permet aux Lillois de marquer leur nom dans l’histoire de la Ligue des champions, en tenant tête à une équipe madrilène invaincue depuis neuf mois.

Le football réserve parfois des surprises, mais celle-ci restera gravée dans les mémoires des supporters du LOSC. Mercredi soir, devant un stade Pierre-Mauroy bouillant et à guichets fermés, les hommes de Bruno Genesio ont signé un exploit monumental, une victoire 1-0 face au Real Madrid, l’un des clubs les plus titrés de l’histoire de la Ligue des champions. Les Lillois, portés par une performance collective irréprochable, ont su résister aux assauts d’un Real Madrid pourtant redoutable, pour inscrire ce qui est sans doute l’une des plus grandes pages de leur histoire.

Dès le coup d’envoi, les Dogues ont affiché leurs intentions. Bien en place, ils ont pressé haut et gêné la relance madrilène, coupant court à toute tentative de domination des Merengues. Jonathan David, intenable, fut l’une des premières menaces en sollicitant deux fois Lunin dans la première demi-heure. Son opportunisme allait payer juste avant la pause, lorsqu’un pénalty est sifflé après une main d’Eduardo Camavinga dans la surface. Le Canadien ne tremble pas et envoie le ballon au fond des filets, permettant aux siens de rentrer aux vestiaires avec un avantage aussi mince que précieux.

En seconde période, le Real Madrid a tenté de renverser la vapeur. Le contrôle du ballon leur a progressivement appartenu, mais sans réel danger pour une équipe lilloise disciplinée et parfaitement organisée. Les entrées en jeu de Kylian Mbappé et Luka Modric n’ont pas suffi à bousculer la défense nordiste, qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire. Chaque joueur s’est illustré dans les duels, à l’image de Tiago Santos, impérial avec 7 duels gagnés sur 11, et Edon Zhegrova, tout aussi brillant dans ses tâches défensives que créatives.

Le Real a tenté de forcer la décision, notamment avec les accélérations de Vinicius et quelques coups d’éclat de Jude Bellingham, mais rien ne semblait pouvoir ébranler la muraille lilloise. Le gardien Lucas Chevalier, héroïque tout au long de la rencontre, a su préserver son but, réalisant des arrêts décisifs dans les dernières minutes. Un coup de tête à bout portant de Güler semblait être l’égalisation tant attendue par les Merengues, mais Chevalier a répondu présent une fois de plus, signant ainsi son cinquième arrêt de la soirée.

Les dernières secondes de jeu furent éprouvantes, avec une tête de Benjamin André dans le temps additionnel qui a libéré tout un stade. Le coup de sifflet final de l’arbitre a déclenché une explosion de joie dans les tribunes, les supporters lillois savourant cet exploit inespéré. Les larmes aux yeux, certains d’entre eux ont sans doute vécu le plus grand match de leur vie.

Pour Lille, cette victoire marque un tournant. Non seulement elle leur permet de croire en leurs chances de qualification, mais elle symbolise aussi la capacité du club à rivaliser avec les géants européens. Le Real Madrid, invaincu depuis neuf mois toutes compétitions confondues, a trouvé son maître, le temps d’une soirée magique dans le Nord de la France.

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