Monde
Biden accuse Poutine d’être « un tueur »
Joe Biden a dit penser que son homologue russe Vladimir Poutine était « un tueur », et a promis qu’il paierait « le prix » de ses actes, notamment des nouvelles ingérences électorales que lui reproche Washington.
« Pensez-vous que c’est un tueur? » La question de George Stephanopoulos, journaliste vedette de la chaîne américaine ABC, est directe, et la réponse du président des Etats-Unis ne laisse pas de place au doute: « Oui », a-t-il acquiescé dans cet entretien diffusé mercredi.
Il n’a pas précisé s’il pensait à l’empoisonnement de l’opposant russe Alexeï Navalny en août, imputé par les Etats-Unis à la Russie. L’opposant a été incarcéré à son retour en Russie après cinq mois de convalescence en Allemagne, et Washington exige sa libération.
« Poutine est notre président et une attaque contre lui, c’est une attaque contre notre pays », s’est indigné le président de la chambre basse du Parlement russe Viatcheslav Volodine.
« Avec ses déclarations, Biden a insulté les citoyens de notre pays », a ajouté ce proche du président sur son compte Telegram, dans une première réaction d’un responsable russe de haut rang.
Le président Biden affiche depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier une grande fermeté à l’égard du maître du Kremlin, par opposition avec la bienveillance souvent reprochée à son prédécesseur Donald Trump jusque dans son camp républicain.
« Beaucoup de tueurs »
Le parallèle avec l’ex-président est frappant. A un journaliste de la chaîne Fox News qui, en février 2017, lui affirmait que Vladimir Poutine était « un tueur », Donald Trump avait répondu par une pirouette, en invitant de manière surprenante l’Amérique à un examen de conscience.
« Beaucoup de tueurs, beaucoup de tueurs. Pensez-vous que notre pays soit si innocent? », avait-il lancé.
Washington a déjà sanctionné début mars sept hauts responsables russes en réponse à l’empoisonnement d’Alexeï Navalny.
Mercredi, toujours en réponse à l’utilisation d' »armes chimiques », le département américain du Commerce a annoncé qu’il étendait les restrictions d’exportation de produits sensibles vers la Russie, sans plus de détails.
Ces mesures n’améliorent pas « les chances d’une normalisation des relations », a réagi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
« Les Etats-Unis seront pleinement responsables d’une nouvelle dégradation des relations russo-américaines, cela ne doit faire aucun doute », a-t-il estimé, cité par l’agence de presse étatique RIA Novosti.
Le renseignement américain est aussi en train de mener un examen de différents autres faits dont les Etats-Unis ont déjà ouvertement soupçonné à la Russie, dont une récente cyberattaque géante et le versement de primes à des talibans pour qu’ils tuent des soldats américains en Afghanistan.
Dans un tout nouveau rapport, les autorités américaines ont par ailleurs accusé « des acteurs liés au gouvernement russe » de nouvelles ingérences électorales en 2020, après celles de 2016.
Vladimir Poutine « en paiera les conséquences », a prévenu Joe Biden au sujet de ces ingérences. Relancé un peu plus tard par le journaliste sur la nature de la riposte américaine aux actes russes, il a ajouté: « Vous verrez bientôt le prix qu’il va payer ».
Evoquant sa première conversation avec son homologue, il a rapport lui avoir dit: « Je vous connais et vous me connaissez, si j’en viens à la conclusion que vous avez fait cela, soyez prêt » pour les conséquences — sans préciser à quoi il faisait allusion exactement.
Il a toutefois réaffirmé qu’il voulait pouvoir « travailler » avec les Russes « quand c’est dans notre intérêt commun », à l’instar de la prolongation de l’accord de désarmement nucléaire New Start décidée peu après son arrivée au pouvoir.
La Russie a aussi dénoncé mercredi les accusations d’ingérence électorales.
Ce rapport est incorrect, tout à fait sans fondement et sans preuves », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« La Russie ne s’est pas ingérée dans les élections précédentes » de 2016 ayant abouti à la victoire de Donald Trump « et elle ne s’est pas ingérée dans les élections de 2020 » remportées par Joe Biden, a-t-il assuré.
Selon lui, ce rapport est un « prétexte pour remettre à l’ordre du jour la question de nouvelles sanctions » contre la Russie.
Monde
Trump, de retour à la Maison Blanche : un second mandat sous haute tension
L’investiture de Donald Trump pour un second mandat se déroule dans un climat de résignation et de tensions, marqué par des promesses de changements radicaux et une sécurité renforcée.
Le 45ème président des États-Unis, Donald Trump, prête serment ce lundi pour entamer son second mandat, succédant ainsi à Joe Biden. À 78 ans, il devient le chef d’État américain le plus âgé jamais investi. La cérémonie, initialement prévue à l’extérieur, a été déplacée à l’intérieur en raison d’une vague de froid. Sur la Bible de sa mère, Trump jurera de protéger la Constitution sous la coupole du Capitole, lieu symbolique où ses partisans avaient tenté de renverser le processus démocratique le 6 janvier 2021.
La réélection de Trump, malgré les controverses et les condamnations, témoigne d’un soutien persistant de sa base électorale. Il promet une action rapide et vigoureuse pour inverser ce qu’il perçoit comme le déclin de l’Amérique. Dès son premier jour, il prévoit de signer plusieurs décrets, notamment pour limiter l’immigration clandestine, réduire les protections environnementales, et favoriser l’extraction de pétrole. Sa rhétorique, souvent virulente, et ses promesses de « vengeance » contre ses adversaires politiques, de « redresser » la presse, et de mettre fin au conflit en Ukraine, annoncent un mandat tumultueux.
Trump ne cache pas son intention de s’attaquer à ce qu’il appelle la « folie transgenre » et les programmes éducatifs sur le racisme, soulignant une volonté de remodeler le tissu social américain. Il envisage également d’accorder des grâces aux assaillants du Capitole, un geste qui pourrait diviser l’opinion publique et attiser les tensions. Sa proximité avec des figures de l’extrême droite et sa promesse de réduire la dépense publique avec l’aide d’Elon Musk montrent une orientation politique marquée à droite.
Le dispositif de sécurité est exceptionnel, avec 25.000 policiers déployés et des barrières s’étendant sur 48 kilomètres, suite à deux tentatives d’assassinat contre Trump durant l’été. Cette investiture se déroule dans une atmosphère de résignation, sans les grandes manifestations de joie ou de colère qui avaient marqué sa première élection. Les alliés des États-Unis s’efforcent de faire bonne figure, malgré les déclarations provocantes de Trump, comme celle d’annexer le Canada.
Après une cérémonie religieuse, Trump sera reçu par Joe Biden, marquant la fin d’un demi-siècle de carrière politique pour ce dernier dans une humiliation globale. L’ancien promoteur immobilier, ayant la majorité au Congrès et une Cour suprême à droite, entame ce mandat avec une emprise renforcée sur son parti. Cependant, il doit aussi accepter que ce sera son dernier mandat, sauf à défier les limites constitutionnelles.
Ce second mandat de Donald Trump, sous haute tension et promesse de changements radicaux, ouvre une ère où l’Amérique devra naviguer entre les aspirations de son leader et les réalités d’un monde en constante évolution.
Monde
Trois otages libérées par le Hamas arrivées en Israël au premier jour de trêve à Gaza
La trêve à Gaza a marqué un tournant significatif avec la libération de trois otages israéliennes, suscitant un regain d’espoir pour la paix.
Après plus de quinze mois de conflit dévastateur dans la bande de Gaza, une trêve tant attendue a été instaurée, coïncidant avec la libération de trois otages israéliennes par le Hamas. Ce moment historique a été célébré à la fois par les populations locales et par la communauté internationale, malgré les tensions persistantes et les promesses de reprise des hostilités si nécessaire.
La cessation des hostilités, initialement prévue pour entrer en vigueur à l’aube, a finalement débuté avec un retard de près de trois heures, dû à des complications dans la fourniture des listes d’otages par le Hamas. Les trois femmes libérées, Emily Damari, Doron Steinbrecher et Romi Gonen, ont été remises au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) avant de traverser la frontière pour rejoindre Israël. Leur retour, après une longue captivité, a été salué par une foule émue à Tel-Aviv, où des pancartes et des bougies illuminaient la nuit, symbolisant l’espoir et la solidarité.
L’accord de trêve, médiatisé par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte, vise à établir une paix durable, bien que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ait souligné que ce cessez-le-feu était provisoire. Cette trêve prévoit également l’augmentation de l’aide humanitaire dans une région affligée par la famine, avec l’entrée de 600 camions d’aide par jour, selon les termes égyptiens de l’accord. La première phase de six semaines est cruciale, non seulement pour la libération des otages, mais aussi pour des négociations sur le retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et pour la préparation des étapes suivantes qui incluent la reconstruction et la restitution des corps des otages décédés.
Malgré les célébrations, l’ombre de la guerre plane encore. Le Hamas a conditionné la trêve au respect des engagements israéliens, tandis que Netanyahu a maintenu que la guerre pourrait reprendre si les circonstances l’exigeaient. Cette situation reflète la complexité du conflit, où chaque avancée vers la paix est entachée par la menace persistante de la violence.
La libération des otages et l’instauration de la trêve représentent un pas significatif vers la résolution d’un conflit qui a causé des milliers de morts et des destructions massives. Cependant, la route vers une paix durable reste semée d’embûches, avec des défis politiques et sécuritaires à relever pour garantir que ce moment de répit ne soit pas éphémère.
Monde
Etats-Unis : Le réseau social TikTok est officiellement inaccessible, Donald Trump envisage de suspendre la loi l’interdisant
Le président élu Donald Trump envisage de suspendre la loi interdisant TikTok aux États-Unis, proposant un contrôle partagé entre investisseurs américains et chinois.
Le paysage numérique américain a été secoué par la décision de Donald Trump de suspendre l’application de la loi interdisant TikTok dès lundi, offrant ainsi une bouée de sauvetage à ByteDance, la maison mère chinoise de l’application. Cette annonce, faite le dimanche précédant son investiture, vise à permettre à TikTok de continuer à opérer sous certaines conditions.
Donald Trump propose une solution hybride : un partenariat où les investisseurs américains détiendraient 50% du contrôle de TikTok, ce qui pourrait apaiser les craintes de sécurité nationale exprimées par le Congrès. Cette proposition intervient après que la Cour suprême a refusé de suspendre la loi votée en 2024, qui a pris effet le dimanche, rendant TikTok inaccessible aux plus de 170 millions d’utilisateurs américains.
La suspension de la loi offre une fenêtre de 90 jours pour trouver un acheteur ou une solution alternative à l’interdiction. ByteDance, jusqu’à présent réticent à vendre TikTok, pourrait ainsi envisager un partenariat plutôt qu’une cession complète. Trump a également encouragé les fournisseurs d’internet et les boutiques d’applications à rétablir l’accès à TikTok, promettant une protection rétroactive contre les sanctions prévues par la loi.
L’application, connue pour son algorithme efficace de recommandation de contenu, a vu ses utilisateurs se tourner vers d’autres plateformes ou utiliser des VPN pour continuer à y accéder. Le vent a tourné en faveur de TikTok ces derniers jours, avec un consensus politique se dessinant pour préserver l’application, malgré les préoccupations initiales sur la sécurité des données.
Des offres de rachat ont été faites, notamment par l’homme d’affaires Frank McCourt, qui propose 20 milliards de dollars pour les activités américaines de TikTok, excluant toutefois l’algorithme. De son côté, la start-up Perplexity AI a proposé une fusion valorisant TikTok à au moins 50 milliards de dollars. Ces propositions montrent un intérêt soutenu pour l’application, malgré les contraintes réglementaires.
La situation actuelle illustre la complexité des relations technologiques entre les États-Unis et la Chine, où les enjeux de sécurité nationale se mêlent aux intérêts économiques et à la liberté d’expression des utilisateurs. La décision de Trump pourrait redéfinir le cadre juridique et économique des applications de réseaux sociaux à l’échelle mondiale, tout en ouvrant la voie à une collaboration sino-américaine inédite dans le domaine numérique.
-
Balaruc-les-BainsEn Ligne 2 semaines
Balaruc-les-Bains : 784 000 euros perdus aux Thermes, un camouflet pour la commune
-
MarseillanEn Ligne 1 semaine
Marseillan : Les propriétaires n’en peuvent plus des hausses d’impôts !
-
SèteEn Ligne 1 semaine
Sète : Quand François Commeinhes échange le béton pour la douceur marocaine
-
SèteEn Ligne 1 semaine
Sète : François Commeinhes économise 1,1M€ d’impôts grâce à des montages fiscaux
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète : François Commeinhes face à un premier échec en Cassation
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète : Bancs Publics à l’honneur dans Grands Reportages sur TF1
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète : La ville condamnée pour une promesse d’embauche non respectée
-
MèzeEn Ligne 2 semaines
Mèze : une opposition absente, les mèzois lâchés face aux hausses tarifaires