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Beyrouth sous pression : Israël exige le désarmement du Hezbollah sous peine de nouvelles frappes

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La tension monte d’un cran au Liban après des bombardements israéliens ciblant le bastion du Hezbollah. Les autorités libanaises dénoncent une violation du cessez-le-feu, tandis que Tel Aviv brandit la menace de nouvelles opérations.

Les frappes aériennes israéliennes ont une nouvelle fois secoué la banlieue sud de Beyrouth, cœur stratégique du Hezbollah, provoquant d’importants dégâts matériels et des mouvements de panique parmi les civils. Ces attaques, parmi les plus violentes depuis la trêve de novembre, interviennent dans un contexte de crispation persistante entre les deux parties.

Les autorités israéliennes justifient ces opérations par la nécessité de neutraliser les capacités militaires du mouvement chiite, qu’elles accusent de préparer une nouvelle escalade. Des sites de production de drones et des infrastructures souterraines auraient été détruits, selon l’armée israélienne, qui affirme agir en légitime défense. En réponse, le gouvernement libanais a condamné ces frappes comme une violation flagrante des accords de cessez-le-feu, appelant la communauté internationale à réagir.

Sur le terrain, les conséquences sont palpables. Des milliers d’habitants ont fui précipitamment leurs foyers, perturbant les célébrations de l’Aïd al-Adha. Les images des quartiers sinistrés montrent des immeubles éventrés et des rues jonchées de débris, tandis que les secouristes s’activent pour rechercher d’éventuelles victimes.

Le ministre israélien de la Défense a lancé un avertissement sans équivoque : tant que le Hezbollah ne sera pas désarmé, les frappes se poursuivront. Une position qui met en lumière l’impasse diplomatique actuelle, malgré les efforts de médiation internationale. L’armée libanaise, de son côté, dénonce le refus israélien de coopérer avec le comité de surveillance du cessez-le-feu, menaçant de suspendre sa participation aux inspections.

Cette escalade illustre la fragilité de la trêve au Liban, où chaque incident risque de rallumer le conflit. Alors que le Hezbollah reste un acteur clé dans la région, soutenu par l’Iran, la détermination d’Israël à éliminer toute menace à sa frontière nord pourrait prolonger cette spirale de violence.

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