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Balaruc-les-Bains – SUBLIO 3/6 : Le lobbying de Claude Évin pour sauver le projet

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Balaruc-les-Bains – SUBLIO 3/6 : Le lobbying de Claude Évin pour sauver le projet
©Évin

Confrontés à une interdiction préfectorale, à des analyses accablantes et à un dispositif désormais désactivé, les Thermes de Balaruc-les-Bains refusent de reculer. Plutôt que de démonter le système SUBLIO, ils sollicitent un ancien ministre de la Santé pour tenter d’infléchir la loi.

Dans l’ombre des Thermes de Balaruc-les-Bains, l’affaire SUBLIO prend une tournure inattendue. Après des mois de tensions autour des mystérieux réacteurs, installés sans autorisation pour « hyperioniser » l’eau minérale naturelle (EMN), un nouvel acteur fait irruption au printemps 2024. Pas n’importe qui, Claude Évin, ancien ministre de la Santé, aujourd’hui avocat, endosse le costume de défenseur de la société vendéenne SUBLIO France. Son objectif ? Faire plier un État qui, jusqu’ici, résiste fermement à cette technologie jugée hors cadre.

Tout commence le 15 février 2024, quand Claude Évin, l’ancien directeur général de l’ARS d’Île-de-France, adresse une requête audacieuse au Directeur général de la Santé. « Nous vous demandons de revoir la liste des traitements de l’eau minérale naturelle, publiée par arrêté du 27 février 2007, afin d’y intégrer le traitement par hyperionisation », écrit-il dans un premier courrier, ajoutant que « la société SUBLIO est naturellement disposée à vous fournir tous les éléments techniques et scientifiques attestant du respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur ». Une demande qui ne se contente pas de défendre les réacteurs, elle vise à réécrire les règles du jeu d’un arrêté ministériel gravé dans le marbre depuis 17 ans.

Mais l’ancien ministre ne s’arrête pas là. Le 16 mai 2024, il revient à la charge avec un courrier plus incisif, cette fois au Dr Grégory Emery, Directeur général de la Santé. S’appuyant sur une étude d’Eurofins, il martèle que « aucune modification significative de la composition minéralogique de l’eau minérale naturelle Courmayeur par le procédé d’Hyperionisation “Sublio Hyperionic Water Life” n’a été mise en évidence » et qu’« aucun effet stérilisant/désinfectant » n’a été constaté. Ces résultats, assure-t-il, balaient les soupçons qui avaient conduit à la mise en demeure préfectorale du 28 novembre 2023, laquelle pointait un possible « effet de désinfection de l’eau pouvant résulter de l’énergie générée dans ces réacteurs ». Sa requête ? Une « autorisation spécifique d’utilisation du procédé » pour les Thermes de Balaruc-les-Bains, qui ont déjà investi dans 12 réacteurs, aujourd’hui à l’arrêt. Et pour appuyer son propos, il propose une rencontre avec Frédéric Esnault, président de SUBLIO France, invoquant des « enjeux économiques majeurs ».

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Ce n’est pas un simple plaidoyer. Claude Évin navigue avec précision dans les arcanes administratives, ciblant les failles du système. Il reconnaît que l’arrêté de 2007 ne prévoit pas l’hyperionisation, mais suggère qu’une « évolution réglementaire ne pourrait intervenir qu’après un avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP). » Une manière habile de mettre la pression sur la DGS, tout en se drapant dans l’apparence d’une démarche scientifique. Et il ne s’adresse pas qu’à Paris. Le 2 décembre 2024, il écrit directement au Directeur général de l’ARS Occitanie, Didier Jaffre, pour demander un rendez-vous et « examiner les éléments permettant à M. le Préfet d’autoriser l’utilisation du procédé Sublio dans les conditions prévues par l’article R.1322-12 du CSP. » Une offensive tous azimuts, où chaque mot semble pesé pour ébranler les certitudes.

Pourtant, l’État ne cède pas. Selon une note confidentielle que nous avons pu consulter, les agents de l’ARS Occitanie s’étonnent déjà de l’hésitation du Préfet de l’Hérault à démanteler les réacteurs, malgré les injonctions initiales. « Les tuyaux ne sont pas connectés aux dispositifs, mais il semble facile de les connecter à tout moment », s’alarme une responsable, soulignant le risque d’une reprise furtive de l’usage. Cette méfiance se retrouve dans les échanges internes. Selon des échanges mails que nous avons pu consulter, dès avril 2024, un cadre de l’ARS s’interroge sur les « arguments pouvant relever de l’incantatoire » de SUBLIO, comme « rupture des liaisons hydrogène entre les molécules d’eau, générant des clathrates supplémentaires ». « Ça interroge », lâche-t-il, évoquant même un possible « délit de publicité mensongère et d’escroquerie » face à des machines vendues à prix d’or. La stupéfaction est palpable au sein de l’administration, comment une technologie aussi controversée peut-elle mobiliser un tel soutien ?

La DGS, de son côté, reste ferme. Le 9 août 2024, Grégory Emery répond à Paul-François Houvion, rappelant que « l’arrêté du 27 février 2007 autorise des traitements dont la finalité est d’éliminer des effets indésirables de l’eau qui pourraient avoir un impact sur la santé des curistes, ce que ne revendique pas le procédé précité ». Le verdict est sans appel, « Le recours à ce procédé d’hyperionisation pour des cures thermales à des fins thérapeutiques réglementées par le Code de la santé publique et le Code de la Sécurité sociale n’est pas autorisé ». Une fin de non-recevoir qui vise aussi, implicitement, les efforts d’Évin.

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Mais le lobbying ne faiblit pas. En coulisses, selon des échanges mails que nous avons pu consulter, la DGS apprend dès avril 2024 que le Haut Conseil de la santé publique (HCSP), saisi en 2021 sur les EMN, pourrait examiner SUBLIO dans une réflexion plus large sur les évolutions réglementaires. Un cadre de l’ARS est sceptique, notant que « le HCSP n’est pas chargé d’évaluer des procédés de traitement ». Une esquive qui traduit l’embarras des autorités face à un adversaire aussi redoutable qu’un ancien ministre.

Alors que l’année 2024 s’achève, Claude Évin continue de tisser sa toile. Dans sa lettre du 2 décembre 2024, que nous avons pu consulter, il insiste pour obtenir un rendez-vous avec le Directeur général de l’ARS Occitanie, aux côtés du directeur des Thermes de Balaruc-les-Bains. Il affirme que la technologie SUBLIO ne modifie pas la composition de l’eau, met en avant des études BIOEC vantant ses effets sur l’hydratation de la peau, et évoque même un protocole de recherche thérapeutique pour relancer les réacteurs à des fins expérimentales. Il reconnaît que la DGCCRF a lancé une enquête sur la société SUBLIO, à la demande des autorités sanitaires, et tente d’ouvrir un dialogue pour sauver ce qui peut l’être.

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Mais malgré la pression, l’administration n’a pas cédé. Ni le préfet de l’Hérault, ni l’ARS Occitanie, ni la Direction générale de la santé n’ont fléchi face aux demandes insistantes du lobby. SUBLIO reste interdit d’usage à des fins thérapeutiques. Les réacteurs sont à l’arrêt, et l’État a tenu bon.

Dans le prochain épisode, Le Singulier révélera comment, malgré l’interdiction préfectorale et l’échec du lobbying, les Thermes de Balaruc-les-Bains tentent de sauver le système SUBLIO par un détour inattendu. Plutôt que de démonter les réacteurs, la direction explore une requalification stratégique de ses activités en « thermoludisme », un cadre bien plus souple, exempt des contraintes sanitaires qui encadrent les soins thérapeutiques. Une manœuvre discrète, mais lourde de conséquences.

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ÉPISODE 4 – Balaruc-les-Bains – SUBLIO 4/6 : La stratégie du thermoludisme pour sauver le projet

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35 Commentaires

1 Commentaire

  1. Charles

    15 avril 2025 at 20 h 19 min

    Thermoludisme peut probable que ce soit remboursée par la sécu… J’avais entendu ces dernières années qu’ils voulaient monter en gamme de clientèle, le petit peuple qui ce fait rembourser par la sécu ne dépensant pas assez d’argent…

    • Fab

      16 avril 2025 at 8 h 05 min

      Quel intérêt d’installer un si coûteux dispositif dans le dos de tous le monde alors que la réputation et les biens faits de l’eau thermale n’en avait nullement besoin ?

  2. Bouliste

    15 avril 2025 at 20 h 24 min

    Le singulier nous épate ! Merci merci merci. C’est le journalisme qu’on veut lire pour nos petites communes.

    • Clovis 90

      16 avril 2025 at 9 h 37 min

      Cela va sans dire mais cela va encore mieux en le disant et 1000 fois merci au Singulier et à ses lecteurs qui le défendent.

    • Christophe TC

      16 avril 2025 at 11 h 16 min

      Je viens aussi de comprendre que ceux qui défendent ce journal depuis le début sont en réalité les mieux éclairés. Ils ont mené seuls un combat contre 15 municipalités, 15 mafieux à la tête des communes, et 15 systèmes différents en même temps. Il faut mesurer la performance. Maintenant, ils s’attaquent à d’anciens ministres. Tout mon respect.

  3. MICHELLE BALARUC

    15 avril 2025 at 20 h 28 min

    Nous avons une eau exceptionnelle et eux veulent emmener nos thermes sur du thermoludisme pour en tirer des rétro commissions 🤮🤮🤮🤮 Affligeant 😡😡😡

  4. BERNARD D.

    15 avril 2025 at 20 h 46 min

    À la lecture de ces 3 premiers volets de l’enquête, une réplique célèbre d’Audiard me vient incessamment en tête. Ah pour ça, ils osent !!!

    Je dirais même que si on les mettait en orbite, ils ne cesseraient pas de tourner.

  5. CECE

    15 avril 2025 at 20 h 58 min

    Les masques tombent….quelle incompétence prêt à tout pour arriver à leur fin…

  6. Gisele

    15 avril 2025 at 21 h 57 min

    Il faudrait maintenant arrêter la série svp singulier. Vous avez exposé leur incompétence et leurs magouilles aux yeux de tous. Le travail est fait, bravo à vous. Pensez aux thermes svp, pensez aux employés, à nos enfants qui n’ont que ça pour travailler la moitié de l’année. En espérant être entendu. Merci à vous.

    • Charles

      15 avril 2025 at 22 h 35 min

      Ce sont des informations factuelles, le mal est déjà fait. Peut-être que la suite de la série, que je ne connais pas,permettra de savoir quels sont les changements de cap pour la cure et leurs conséquences sur la ville,le bassin et vos enfants… Après si vous préférez que tout soit fait en douce et être mis devant le fait accompli …

    • un avis parmi d'autres

      15 avril 2025 at 22 h 57 min

      Je comprends votre commentaire. Ce scandale risque de faire mal à l’emploi dans ce secteur.

      Cependant, vous vous trompez de cible. C’est aux responsables de la Ville et des Thermes qu’il faut réclamer de penser aux Thermes et aux emplois que cela représente en respectant les règlementations …

    • Nini

      16 avril 2025 at 8 h 49 min

      gisele : Je comprend tout a fait votre réaction, comme delle de baucoup de personnel des thermes, commercants et même balarucois qui ont fait confiance les yeux fermés dans la gestion municipale de l’établissement thermal. Le système est débranché et je pense ou du moins j’espère, je ne sera jamais mis en service.
      Mais il convient tout de même de dénoncer tout cela aux yeux de tous pour faire tomber les masques et l’image de nos décideurs actuels, comme l’ont fait d’autres journaux d’investigations sur d’autres domaines. La vérité est quelque fois dure à entendre mais au combien nécessaire.
      L’établissement thermal va devoir travailler sa communication très rapidement et surtout changer de cap pour se remettre en ordre de marche.

  7. Michel pour Gisèle

    15 avril 2025 at 23 h 10 min

    Je suis d’accord avec Gisèle. Ce journal est devenu une belle rédaction, et vous avez cloué le bec à tous ces élus qui disaient que c’était un « pseudo » journal de fake news, alors que tout le monde savait que tout ce qui était écrit était vrai. Mais vous n’auriez pas dû vous attaquer aux thermes. C’est notre joyau, vital pour notre économie. Tous les commerces de balaruc dépendent uniquement des thermes. Je respecte votre travail, mais je pense que vous avez fait une erreur. Vous pouvez encore arrêter.

    • TOUFOULECAM

      16 avril 2025 at 6 h 10 min

      A MICHEL
      Donc pour vous ce journal est très bien, mais il faut qu’il s’attaque aux affaires ne vous concernant pas.
      Les dérives gouvernementales, les affaires sétoises, les actions de Trump, mais pas les thermes car il y a des emplois en jeu, mais le scandales des eaux minérales et à Vergèze aussi il y a des emplois.
      Donc, on cache la vérité, on y est habitué avec nos dirigeants.

    • L'.A

      16 avril 2025 at 10 h 43 min

      Le fait que tout ce petit monde se comporte comme des voyous et mérite d’être viré ne veut pas dire que les thermes vont fermer. Il suffit de changer les têtes. Il semblerait mais les épisodes suivants le confirmeront ou pas qu’il y ait une volonté de passer d’une cure médicale à une cure de confort donc sans remboursement de la Sécu. Je ne sais pas si c’est une bonne idée ou non mais ce qui est sûr c’est que si c’est le cas cela transformera profondément Balaruc-les-Bains et le bassin de Thau. Ce qui est insupportable c’est la manière dont ces gens opèrent et j’espère que cela sera sévèrement puni, un par la loi deux par les élections municipales. Je tiens quand même à préciser que je n’habite pas à Balaruc-les-Bains ,mais juste à coté et que je ne vote pas sur BLB

  8. Christian

    16 avril 2025 at 8 h 02 min

    Nous avons compris mais maintenant vous allez couler une source d’emploi et de revenus pour la région….attention après il serat trop tard

  9. CECE

    16 avril 2025 at 8 h 33 min

    Pour christian mais vous faites fausse route ce n est pas le journal qui va couler l activité si l agrément est retiré, ce dont je doute, mais c est canovas et sa bande!!

    • Moi

      16 avril 2025 at 22 h 00 min

      Dehors les malhonnêtes y en a marre !!!

  10. Demis

    16 avril 2025 at 9 h 10 min

    A ceux qui craignent pour leur emploi je m’interroge : est-ce de l’intox ou bien ont ils subit des pressions ?
    En effet le journal ne donne pas un avis.
    Il dresse un constat de faits qui se sont déroulés il y a un ou deux ans

  11. Clovis 90

    16 avril 2025 at 9 h 54 min

    Une minuscule raffinerie à 700000 euros… cela ressemble à une énorme escroquerie et cela confirme ce que je constate depuis des décennies, que des décideurs n’ont aucune notion de la valeur des choses et dépensent sans compter. Ancien acheteur investissement et outillages spécifiques sur plan dans une grande entreprise industrielle mondiale, j’ai pû constater des dizaines de fois ce phénomène. Je n’ai aucune notion de la valeur bienfaisante de cette installation qui n’a rien à voir bien entendu avec sa valeur intrinsèque.

    • Marie martin

      19 avril 2025 at 8 h 36 min

      Balaruc est comme la France en général gouverne par des incompétents qui pensent avoir raison.L équipe municipale fait très fort dans la gestion locale.60% de taxe pour résidences secondaires comme biarritz.ou passe l argent? Et on construit des immeubles à 500 0000 euros à la vente. Pour loger qui? Pas des jeunes locaux.qui peut habiter à l année dans un studio de 19m2? On voulait des curistes. Il y aura bientôt des logements libres car la cure va perdre des clients.une employée m à dit que la boue ne venait pas du bassin. C est vrai?

  12. Jean François R

    16 avril 2025 at 10 h 08 min

    THERMOLUDISME!!! Ces gens sont devenus fous. Quelle incompétence et quelle inconséquence. Avec le thermoludisme, la station thermale de Balaruc les Bains va perdre l’agrément de la sécurité sociale. Une révolution pour Balaruc et une régression. Ils ne savent plus quoi faire c’est du grand n’importe quoi. Paul François Houvion un parachuté qui ne connait rien au thermalisme, qui ignore l’histoire du thermalisme à Balaruc et le contexte balarucois. Il sacrifie le thermalisme médicalisé pour sauver un procédé d’hyper ionisation de l’eau thermale au bénéfice de la société SUBLIO. Avec un tel entêtement, il y a tout lieu de se poser la question « Mais à qui profite le crime » ?. Affaire à suivre et à mettre entre les mains de la justice

  13. Louise M

    16 avril 2025 at 10 h 39 min

    Canovas et sa clique…les fossoyeurs du thermalisme balarucois !!!

  14. BERNARD D

    16 avril 2025 at 11 h 14 min

    Vous pensez que le thermoludique va attirer la même clientèle et en nombre équivalent ? Pensez vous que les gens viendront pour 3 semaines à leurs frais ?
    Cela veut dire que bon nombre de logements saisonniers resteront vacants et que pour les autres ce sera des rotations plus rapides de 2/3 jours. Cela veut également dire que les clients resteront moins longtemps et consommeront moins dans les commerces locaux. Le maire et son équipe hors sol se trompent s’ils croient faire de Balaruc une destination équivalente aux Thalasso bretonnes ou de la Côte basque. Et les équipes sportives de haut niveau ne viendront pas en masse et surtout ne consommeront rien sur la commune.
    Mais bon tant qu’il y aura des piégeons pour écouter et croire tout ce qui leur est promis sans réfléchir par eux mêmes.

    • Nini

      16 avril 2025 at 14 h 15 min

      Je ne pense pas qu’il soit dans les intentions de faire 100% de thermoludique mais plutot d’installer ce système à Obalia pour ne pas perdre l’investissement. Le soucis est que cela a un cout suplémentaire (montant ?), que la publicité sur le produit est interdite (voir éposode 2), que ces machines necessitent un contrat d’entretien annuel (de combien ?). Autrement dit, c’est plus de 800 000 € de nos impots perdus.

      Les thermes ne sont pas morts, loin de là …

      Au fait, savez vous qu’il y a un projet de déplacer le casino vers Balaruc Loisir, à coté du campling de vignes(voir dernier conseil municipal). C’est pas une grose conn… ca aussi !! Amis commercants, vous devriez vous y interesser …

    • Pieds dans l'eau

      16 avril 2025 at 16 h 09 min

      Les logements vacants – sinon saisonniers demanderaient à être loués notamment auprès du (jeune) personnel de la Cure. Ne mésestimons le volume criant de centaines de demandes de location de logement sur BLB. Tandis que de l’ordre de 50% des locations saisonnières n’était pas déclarées l’année dernière – estimation officieuse délivrée à l’occasion d’une réunion de concertation publique depuis BLB. De quoi revivifier ou ralentir (?) – je ne sais, les programmes de logements sociaux bien en peine de satisfaire la demande en coeur de station… La mixité sociale relève de toute autre chose que des rapports souvent tendus d’entre résidents et curistes de passage. BLB doit redevenir habitable pour tous et commerçant depuis notre Coeur de ville… Nul doute que la satisfaction de demandes en location de logement serait mieux corrélée avec une offre moins opaque qu’actuellement. En ma seule qualité de résident et d’électeur balarucois et avec fol envie d’autre chose que pieds dans l’eau… Au delà des polémiques déclenchées par les judicieux et nécessaires articles publiés depuis ici – le Singulier, bravo et merci à toutes nos lumières contribuant à alimenter un sain débat à ouvrir d’évidence d’avant nos élections municipales et d’Agglo…

  15. Marinette Canus

    16 avril 2025 at 11 h 29 min

    Je partage en grande partie l’avis général, celui que m’ont exprimé de nombreux commerçants avec qui j’ai pu échanger. Merci au singulier l’essentiel est dit. Cette équipe municipale ne sera pas reconduite, c’est une certitude partagée par tous. Il est temps de tourner la page, avant que nos thermes ne sombrent définitivement. Mais si leur chute devait survenir à la suite de vos révélations, il vous faudra en porter le poids. Ce ne sera pas facile.

    • L.A

      16 avril 2025 at 12 h 43 min

      Les autorités étant déjà au courant, ce n’est pas les révélations du Singulier qui fera tomber les thermes, mais les décisions de la municipalité quelle qu’elle soit. Puisqu’il me semble comprendre que c’est eux qui gèrent les thermes et que le directeur est un simple salarié.
      Cela ne sert a rien d’essayer de faire culpabiliser le messager.

  16. Pieds dans l'eau

    16 avril 2025 at 14 h 22 min

    Thermoludisme avec les réacteurs Sublio investis pour des séjours plus courts mais d’autant plus consommateurs pour préserver l’emploi depuis notre bassin de Thau. Serait-ce la réorientation de la Spleth ? Les perdants trompés d’avance seront bien sûr les traditionnels 50.000 réservataires- curistes – avec ou sans déremboursement. Le sens commun – sinon Singulier est bien de nous éclairer autour d’un intense lobbying caché mais rémunéré. Claude Evin était jadis une personnalité publique reconnue, puis devenue avocat d’affaires. Tandis que le Gouvernement veille au grain de nos dépenses publiques et notamment en matière d’économie de notre santé publique…

    • Clovis 90

      16 avril 2025 at 14 h 47 min

      Tous les ministres VIRÉS comme EVIN se reconvertissent avocats et c’est leur droit (ils ont voté la loi et ils l’appliquent c’est compréhensible…)
      Le PS avec des amis comme EVIN n’ont pas besoin d’ennemis.

      • Clovis 90

        16 avril 2025 at 14 h 51 min

        Le PS …n’a pas besoin…

  17. Marianne 😘😘😘

    16 avril 2025 at 15 h 28 min

    Bravo le singulier travail remarquable digne des plus grosses rédactions parisiennes. N’en déplaise à ceux qui veulent mettre les affaires sous le tapis. Belle réponse aux nombreux critiques des esclaves distillées par les élus corrompus que vous avez le courage d’attaquer. Hâte de lire la suite. Marianne 😘😘😘

  18. Samsam

    16 avril 2025 at 22 h 48 min

    Bonjour,
    y a t il un danger sanitaire en tant curiste , j’ai réservé dans un mois. Et bravo et soutien aux journalistes d’investigation et indépendants .

    • Le Singulier

      16 avril 2025 at 23 h 14 min

      Bonsoir Samsam,

      Notre série d’enquêtes porte sur un dispositif qui a été débranché à la demande des autorités sanitaires. La situation est parfaitement maîtrisée et il n’y a absolument aucun risque pour vous.

      Nous vous souhaitons un excellent séjour à Balaruc et une cure des plus bénéfiques.

      Bonne soirée
      LE SINGULIER

  19. Info

    16 avril 2025 at 23 h 49 min

    Ne vous inquietez pas , les enquetes de se magnifique journal independant ne veux pas de mal au employez des thermes …
    Juste mettre en avant les incompétance de se qui les diriges …
    Les thermes nez fermeront pas leur portes , les curiste ne sobt pas en danger , ni les employez ne vous inquieté qpas …
    Le tribunal punira se qui les diriges…
    Balarucois vous savez se qui vous reste a faire au prochaine election biensur

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